Cato Guldberg

Cato Guldberg et Peter Waage.

Biographie
Naissance	11 août 1836 Christiania (d)
Décès	14 janvier 1902 (à 65 ans) Christiania (d)
Nationalité	norvégienne
Formation	Université d'Oslo
Activités	Mathématicien, physicien, chimiste, professeur d'université
Père	Carl August Guldberg (d)
Fratrie	Axel Sophus Guldberg (en) Cathinka Guldberg (en) Fredrik Oscar Guldberg (d) Gustav Guldberg (d) Ansgar Guldberg (d)
Parentèle	Peter Waage (beau-frère)

Autres informations
A travaillé pour	Université d'Oslo
Membre de	Société royale des lettres et des sciences de Norvège Académie norvégienne des sciences et des lettres
Influencé par	Peter Waage
Distinctions	Liste détaillée Commandeur de l'ordre de Saint-Olaf Chevalier de l'ordre de Vasa Chevalier de l'ordre de Dannebrog Chevalier 1re classe de l'ordre royal de l'Étoile polaire Docteur honoris causa de l'université d'Uppsala

Œuvres principales
Loi d'action de masse (1864)

Signature

Cato Maximilian Guldberg, né le 11 août 1836 à Christiania, aujourd'hui Oslo et mort le 14 février 1902 dans la même ville, est un chimiste et mathématicien norvégien. Il est l'auteur avec son compatriote et beau-frère Peter Waage de la loi d'action de masse.

Biographie[modifier | modifier le code]

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Guldberg et Waage publient le fruit de leurs recherches empiriques à la paillasse sur les réactions réversibles en 1864 sous le titre "Études sur les affinités chimiques". Ils exposent ensemble la loi d'action de masse qui généralise l'influence des variations de concentrations sur les équilibres chimiques en milieu homogène^[1]. Van t'Hoff la reprend, sait la développer, l'explicite en 1887 et la fait reconnaître comme fondamentale.

En 1890, Guldberg énonça la règle empirique selon laquelle le point d'ébullition d'un liquide est aux deux-tiers de la température critique exprimée en kelvin^[2]^,^[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ P. Waage et C. M. Guldberg, « Studies Concerning Affinity », Forhandlinger: Videnskabs - Selskabet i Christinia, Académie norvégienne des sciences et des lettres,‎ 1864, p. 35. Une traduction anglaise de cet article est parue dans Henry I. Abrash, « Studies Concerning Affinity », Journal of Chemical Education, vol. 63, n^o 12,‎ 1986, p. 1044–1047 (DOI 10.1021/ed063p1044, Bibcode 1986JChEd..63.1044W)
↑ C. M. Guldberg, « Über die Gesetze der Molekularvolumina und der Siedepunkte », Zeitung Phys. Chem., vol. 5,‎ 1890, p. 374 (lire en ligne, consulté le 7 juillet 2008)
↑ S. T. Bowden, « A Corrected Guldberg Rule », Nature, vol. 174, n^o 4430,‎ 1954, p. 613 (DOI 10.1038/174613b0, Bibcode 1954Natur.174..613B)

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[1] P. Waage et C. M. Guldberg, « Studies Concerning Affinity », Forhandlinger: Videnskabs - Selskabet i Christinia, Académie norvégienne des sciences et des lettres,‎ 1864, p. 35. Une traduction anglaise de cet article est parue dans Henry I. Abrash, « Studies Concerning Affinity », Journal of Chemical Education, vol. 63, n^o 12,‎ 1986, p. 1044–1047 (DOI 10.1021/ed063p1044, Bibcode 1986JChEd..63.1044W)

[2] C. M. Guldberg, « Über die Gesetze der Molekularvolumina und der Siedepunkte », Zeitung Phys. Chem., vol. 5,‎ 1890, p. 374 (lire en ligne, consulté le 7 juillet 2008)

[Bowden1954-3] S. T. Bowden, « A Corrected Guldberg Rule », Nature, vol. 174, n^o 4430,‎ 1954, p. 613 (DOI 10.1038/174613b0, Bibcode 1954Natur.174..613B)

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