Cem (rituel religieux)

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Le cem (prononcé et parfois écrit djem) est un rituel religieux de l'Alévisme. Ce mot turc vient de l'arabe (ar) جَمْع, djam, « rassemblement, réunion »

[1].

Les douze services mystiques[modifier | modifier le code]

Au début du djem, le dede distribue les douze services mystiques qui ont eu lieu dans la cérémonie des kırklar.

  • Murshid: c'est le dede qui dirige le cem et qui dicte la prière
  • Rehber : c'est aussi un dede dont la fonction est d'aider le Murshid
  • Ozan ou Zakir : c'est le barde ou le chantre qui dit les nefes et les deyiş
  • Süpürgeci : « le balayeur »
  • Delilci ou Tcheragdji : il s'occupe des chandelles
  • Gözcü : il s'occupe de l'ordre dans le cem
  • Kapıcı : chargé de garder la porte et de placer les gens venus en retard
  • Sofracı : il s'occupe du repas, on l'appelle aussi kurbandji ou lokmadji
  • Meydancı : il s'occupe de la propriété et montre leur place aux gens
  • Saka: il est chargé de distribuer l'eau en souvenir du martyre de Hussein ou Al-Hussein ibn Ali
  • Peyik : il appelle les gens aux cem et s'occupe de préparation du cem
  • Semahcı : il s'occupe du samā‘

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le rituel se déroule comme ceci[2]:

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Daniel Reig, Dictionnaire arabe-français, Paris, Larousse, 1998, n° 1062
  2. (tr) « Haberler / News / Actualités - FUAF ALEVI », sur ALEVI-FUAF (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Ali Yaman, « Ritual Transfer within the Anatolian Alevis: A Comparative Approach to the Cem-Ritual », dans Harshav Barbara, Axel Michaels (Eds.), Ritual dynamics and the science of ritual, vol. V : Transfer and Spaces, Wiesbaden, Harrassowitz, (ISBN 978-3-447-06205-3, lire en ligne), p. 269-276

Articles connexes[modifier | modifier le code]