Centre européen du résistant déporté

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Centre européen du résistant déporté
Informations générales
Ouverture
Dirigeant
Surface
2 000 m2 d'exposition
Visiteurs par an
184 531 (2016)
175 698 (2017)
Site web
Localisation
Pays
France
Division administrative
Commune
Adresse
Site de l'ancien camp de Natzweiler
Coordonnées
Carte

Le Centre européen du résistant déporté[2](CERD), situé sur le site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler, en Alsace, depuis 2005, présente l'histoire des résistances et de la déportation en Europe durant la Seconde Guerre mondiale.

Missions[modifier | modifier le code]

Le Centre européen du résistant déporté est un lieu de mémoire, de culture, d'information, de réflexion, de rencontre et d'expositions permanentes et temporaires.

Organisation[modifier | modifier le code]

Le  CERD et le site historique du Struthof [3] sont placés depuis le 1er janvier 2010 sous l'administration de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.

Direction[modifier | modifier le code]

Valérie Drechsler. 2005-2011

Frédérique Neau-Dufour. 2011-2019

Guillaume d'Andlau. 2019-2023[4].

Michaël Landolt 2023-[5].

Historique[modifier | modifier le code]

En 1988, Bob Sheppard, président de l’Amicale Nationale des Déportés et Familles de Disparus de Natzweiler-Struthof, propose la création d’un musée au Struthof.

Le 21 octobre 1997, Jean-Pierre Masseret, élu de la région Lorraine, secrétaire d'État aux anciens combattants, engage le gouvernement sur la création d'un musée-mémorial au camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Le 22 juin 2003, la première pierre est posée. Le Centre a été inauguré le 3 novembre 2005 par Jacques Chirac, président de la République française[6].

Architecture[modifier | modifier le code]

Erigé près de l'entrée de l'ancien camp de concentration de Natzweiler [7], le Centre européen du résistant déporté a été conçu par l'architecte Pierre-Louis Faloci. Situé au-dessus de la Kartoffelkeller, cave en béton armé, construite par les déportés, il comporte 2 000 m2 de surface d'exposition.

Coopération[modifier | modifier le code]

Le centre coopère avec l’’association des monuments commémoratifs et mémoriaux érigés sur les différents sites annexes relevant de l’’ancien complexe concentrationnaire de Natzweiler en Allemagne[8],[9],[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Géoportail avec carte à l’échelle 1:25000
  2. https://www.defense.gouv.fr/educadef/memoire-et-pedagogie/lieux-de-memoire/centre-europeen-du-resistant-deporte-natzweiler-struthof
  3. Robert Steegmann, Le camp de Natzweiler-Struthof, Paris, Le Seuil, L'Univers Historique, 2009, 375 p. (ISBN 978-2-02-095633-8)
  4. « Arrêté du 15 juillet 2019 portant délégation de signature (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) », Légifrance, JORF n°0173 du 27 juillet 2019.
  5. « Natzwiller. Michaël Landolt, nouveau directeur du CERD Struthof », sur www.dna.fr (consulté le )
  6. « Ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof », sur Struthof (consulté le ).
  7. Monique Seemann, Le Struthof : l’histoire du seul camp de concentration nazi en France 1941-1944, Carmin Film, 1995 (vidéo)
  8. « Statuts », sur web.archive.org, (consulté le )
  9. « Projet photographique: « Photographier la mémoire » – „Die Erinnerung fotografieren“ », sur web.archive.org, (consulté le )
  10. « Projet d’art : « La Fraternité / Brüderlichkeit » », sur web.archive.org, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Steegmann: Struthof. Le KL-Natzweiler et ses kommandos : une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin, 1941-1945 La Nuée bleue, 2005, (ISBN 978-2-7165-0632-8)
  • Collectif, « Le camp de concentration du Struthof : Konzentrationslager Natzweiler : témoignages », Essor, vol. 3,‎ , p. 352 (ISSN 1630-5884)

Liens externes[modifier | modifier le code]