Château de Beauregard (Saint-Avé)

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Château de Beauregard
Image illustrative de l’article Château de Beauregard (Saint-Avé)
Façade du château.
Nom local Manoir de Beauregard
Début construction vers 1750[1]
Fin construction 1783[1]
Propriétaire initial Famille de Montigny
Destination initiale Logis seigneurial
Propriétaire actuel Transports Rouxel (depuis 2014)
Destination actuelle Siège social d'entreprise
Protection Inventorié (1987)[2]
Coordonnées 47° 41′ 25″ nord, 2° 43′ 14″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Commune Saint-Avé
Géolocalisation sur la carte : Vannes
(Voir situation sur carte : Vannes)
Château de Beauregard
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Château de Beauregard
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Beauregard
Site web http://www.chateau-de-beauregard-56.fr

Le château de Beauregard (ou manoir de Beauregard) est une demeure de Saint-Avé (Morbihan), datant majoritairement des XVIIIe et XIXe siècles.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château est situé à l'est du bourg de Saint-Avé, sur une hauteur permettant d'apercevoir le golfe du Morbihan, distant d'une douzaine de kilomètres à vol d'oiseau.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château de Beauregard actuel date du milieu du XVIIIe siècle. Il a été construit sur le site d'un ancien manoir, le manoir de Kerspihuiry, qui appartenait à Pierre Rolland en 1514. Les derniers vestiges de cette demeure primitive ont disparu au XIXe siècle à l'occasion de nouveaux travaux d'agrandissement[1].

L'édifice a ensuite appartenu:

  • à la famille de Montigny aux XVIIe et XVIIIe siècles,
  • à la famille Le Prestre de Châteaugiron de 1783 à 1793,
  • à la famille Quermeleuc de 1793 à 1831,
  • à Achille Vigier, qui le rachète en 1831 alors qu'il est élu député du Morbihan[3]. La Révolution de 1848 lui fait perdre son siège. Il vend alors le château
  • à l'avocat Charles Aubert de Courcerac (1810-1871) qui y décède. Ses enfants vendent la propriété après le décès de leur mère
  • à l'architecte Lucien Douillard le 15 janvier 1878 qui effectue d'imposants travaux avant de le céder à son gendre le marquis Guyot d'Asnières de Salins en 1883.
  • à la famille Guyot d'Asnières de Salins de 1883 à 2014

Une chapelle privée existait aujourd'hui disparue. Celle-ci a été transférée à une date inconnue dans le transept nord de l'église paroissiale de Saint-Avé en même temps que la chapelle de ses voisins du manoir des seigneurs Lesnevé transférée elle dans le transept sud. La possession d'une chapelle supposait en effet l'entretien d'un chapelain qu'ont ainsi pu "mutualiser" les deux seigneurs voisins tout en participant à l'entretien de leur église paroissiale. La chapelle en ruine a été rasée et remplacée lors des travaux effectués par Lucien Douillard par un oratoire dans le château ainsi que par une reproduction de la grotte des apparitions de Lourdes dans le parc, aujourd'hui disparus.

Le , il a servi de cadre à la signature du traité de pacification de la Bretagne par le général chouan Georges Cadoudal et le général de la république Guillaume Brune[4].

Depuis 1999, il accueille des réceptions[3]. En , il est acquis par le transporteur Rouxel, dans le but d'y installer son siège social[5].

Description[modifier | modifier le code]

Le château est en forme de L et possède deux étages[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Château de Beauregard, Glad, le portail des patrimoines de Bretagne
  2. « Château dit manoir de Kerspihuiry, puis Château de Beauregard », notice no IA00114292, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a et b Site du château
  4. Le château de Beauregard, Topic-topos
  5. «Le transporteur Rouxel achète le château de Beauregard», Ouest-France

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]