Château de la Morinerie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Château de la Morinerie
Image illustrative de l’article Château de la Morinerie
Type Architecture à Influence Militaire
Début construction XVIIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1969)
Coordonnées 45° 47′ 12″ nord, 0° 40′ 59″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région historique Saintonge
Subdivision administrative Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Commune Écurat
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de la Morinerie
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
(Voir situation sur carte : Charente-Maritime)
Château de la Morinerie

Le château de La Morinerie est à Écurat en Charente-Maritime. C'est un bel exemple de château du XVIIe siècle influencé par l'architecture militaire.

Historique[modifier | modifier le code]

Le premier propriétaire connu de La Morinerie, est Pierre Senné, sieur de La Fourest, capitaine des ponts, portes et tours de la ville de Saintes, qui, en 1593, habite "le logis noble de La Morinerie, paroisse d'Écurat"[1]. Pierre Senné, était le fils d'Ythier Senné, Sieur de la Fourest et de l'Épine, Procureur au présidial et capitaine de la ville de Saintes en 1572, puis en 1575 et lieutenant de la Baronnie de Didonne et Maire de Saintes, échevin de 1568 à 1590, avocat du roi, Greffier et de Françoise de La Vallade[2].

En 1618, par l'union de Charles Duval, sieur de Varaize, fils de Raymond Duval , Sieur de Varaize et de Jehanne Fouchard , et de Catherine Senné, fille de Pierre Senné et de Marguerite Guenon, le logis entre dans la famille Duval. Ce dernier était, en 1618 et 1620, qualifié de "sieur de La Morinerie, concierge des prisons royales de Saintes." De ce mariage naquit, entre autres, Guillaume Duval, procureur, qui épousa, le , Marie Ferrant de Saint-Dizant, fille de Gabriel Ferrant de Saint-Dizant, Procureur à Blois et de Marie Touquoy[3]. Procureur du Roi en l’élection de Saintes, seigneur de la Forêt-Plassay, c'est lui qui, vers 1670, le fit rebâtir en remplacement d'un logis plus ancien. Guillaume Duval eu trois enfants, Marie Duval et Pierre Duval de son mariage avec Marie Ferrant de Saint-Dizant et Marie Duval, sa "fille naturelle" avec Anne Bouyer[4].

Charles Duval était aussi sieur ou seigneur de Varaize, marié avec Catherine Senné, il eu aussi Jean Duval, Seigneur de Varaize, marié à Marguerite Dexmier et Marie Duval, mariée à Guillaume Ruthin, greffier à l'audience du présidial de Saintes[5].

Il passe par héritage à Louis-Nicolas Poitevin, conseiller du Roi et son procureur en l'élection de Saintes, époux de Marie-Charlotte Pain, qui laissa une nombreuse postérité dont Charles-Louis Poitevin, seigneur de Moléon en Rouffiac, et Jacques-Nicolas Poitevin, avocat au parlement de Bordeaux, époux de Françoise du Mesnil-Simon qui devient seigneur de La Morinerie. En 1895, ses descendants vendent la Morinerie à Gaston Charrier, négociant en eau de vie, maire de Plassay.

Le château est inscrit au monument historique le [6]. Les jardins le sont au pré-inventaire des jardins remarquables en 2003[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. baron Eschasseriaux, Études et extraits relatifs à la ville de Saintes, Saintes, 1876, page 74.
  2. Voir épitaphe en l'Église Sainte-Colombe de Saintes
  3. Contrat de Mariage
  4. Voir Testament de Guillaume Duval.[réf. nécessaire]
  5. Testament de Charles Duval (notaire Giraudot)
  6. « château de la Morinerie », notice no PA00104679, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. « parc du château de la Morinerie », notice no IA17008852, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Châteaux manoirs logis, la Charente-Maritime, éditions Patrimoines et Médias 1993, (ISBN 2-910137-04-X)
  • Monique Perrogon, Promenade... au pays du temps jadis : Entre Charente et Arnoult, FeniXX, 1974, 204 pages (présentation en ligne)