Château du Pré

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Château du Pré
Carte postale représentant une vue d'ensemble du château, au tournant du XXe siècle.
Présentation
Type
Fondation
XVe siècle (?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaires
Adrien Charles Salanson (XIXe siècle), Eugène Salanson (d) (XIXe siècle-XXe siècle), Sōka Gakkai. Tokyo (en) (depuis les années 1990)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Adresse
13 rue du Général SalansonVoir et modifier les données sur Wikidata
Chartrettes, Seine-et-Marne
 France
Coordonnées
Carte

Le château du Pré est une demeure située à Chartrettes, en France. Elle a été la résidence et la propriété de plusieurs personnalités, de nos jours étant celle d’une organisation néo-bouddhiste.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

L’édifice est situé au no 13 de la rue du Général-Salanson, au nord de Chartrettes et à l’entrée sud du massif forestier du buisson de Massoury. Plus largement, il se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation et personnalités[modifier | modifier le code]

Sur les substructions d'un manoir féodal, un château aurait été construit au XVe siècle. En 1510, le fief du Pré appartient à un écuyer du roi (Louis XII)[1]. À partir de 1562, c’est la propriété du président de la magistrature melunaise et lieutenant général, Dreux-Sayve[1],[2]. En cette fin du XVIe siècle, le juriste et poète Étienne Pasquier séjourne fréquemment au château. Leurs épouses respectives y font en outre des conserves de fruits (en)[2].

Le domaine passe ensuite à Antonie Sayve, fils du précédent. Le roi Henri IV effectue plusieurs séjours pour voir Gabrielle d'Estrées[1]. En 1876, le domaine devient par la suite propriété du général Adrien Charles Salanson, puis de son fils Eugène Salanson (conseiller municipal et maire de Chartrettes de 1901 à 1908)[3],[1].

Centre bouddhiste[modifier | modifier le code]

Le château est acquis en 1992 par l’organisation Sōka gakkai, un mouvement bouddhiste moderne japonais. Une autorisation pour mener des travaux dans les dépendances est notamment demandée. Considéré comme une secte et isolé du reste de la communauté chartrettoise, sa présence suscite des interrogations et inquiétudes chez des habitants. En 2000, le maire Tino Petruzzi commente la situation du château : « Des journées portes ouvertes deux fois. Sinon, rien. Un couple et leurs enfants vivent dans le château. Le week-end, on voit des bus et des belles voitures y entrer. Il s’agit de séminaires pour les cadres de la Sōka »[4].

Structure[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Pignard-Péguet 1911, p. 150.
  2. a et b « Chronique locale » (repris de L’Indépendant de Seine-et-Marne), L'Abeille de Fontainebleau, vol. 44, no 33,‎ , p. 1/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  3. « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 67, no 41,‎ , p. 1/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  4. Sophie Bordier, « La secte Soka gakkaï inquiète toujours », Le Parisien,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Pignard-Péguet 1911] Maurice Pignard-Péguet, Histoire générale illustrée des départements depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Seine-et-Marne : Histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux, archéologie, généalogies, biographies, commerce, industrie, etc., Orléans, Auguste Gout et Cie, , 938 p. (BNF 31111523, lire en ligne), « Chartrettes (Carnotulæ) », p. 149-151Voir et modifier les données sur Wikidata
  • [Rabourdin 1886] Charles Rabourdin, Notice historique sur le château du Pré, Melun, Drosne, , 39 p. (présentation en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]