Chamcook

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Chamcook
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Subdivision régionale Charlotte
Statut municipal District de services locaux
Maire
Mandat
Aucun
Aucun
Fondateur
Date de fondation
Loyalistes
Après 1785
Constitution
Démographie
Population 593 hab. (2011 en augmentation)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 07′ 35″ nord, 67° 04′ 18″ ouest
Superficie 2 438 ha = 24,38 km2
Divers
Langue(s) Anglais
Fuseau horaire -4
Indicatif +1-506
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Voir sur la carte administrative du Nouveau-Brunswick
Chamcook

Chamcook, aussi connu comme la paroisse de Saint-Andrews, est un district de services locaux du comté de Charlotte, située au sud-ouest du Nouveau-Brunswick.

Toponyme[modifier | modifier le code]

La paroisse de Saint-Andrews est nommée en l'honneur de l'apôtre André. Une tradition veut plutôt qu'elle soit nommée ainsi en l'honneur d'un prêtre français nommé Saint-André, ou de l'arrivée d'un prêtre le jour de la Saint-André[1].

Crucifixion de saint André, Les Très Riches Heures du duc de Berry, musée Condé, Chantilly, ms.65, f.201r, Jean Colombe, vers 1485-1486

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Chamcook est situé dans le comté de Charlotte, à 97 kilomètres de route à l'ouest de Saint-Jean et à 134 km au sud-ouest de Fredericton. Le fleuve Sainte-Croix coule au sud-ouest tandis que la baie de Passamaquoddy borde le territoire à l'est. Le lac Chamcook borde également le territoire au nord-ouest. Le territoire comprend l'île Ministers, dans la baie de Passamaquoddy. Celle-ci est accessible à gué.

Chamcook est limitrophe de Bayside à l'ouest, de la paroisse de Saint-Patrick au nord et de la ville de Saint-Andrews au sud-est. Outre Saint-Andrews, les villes les plus proches sont Saint-George, à 27 km à l'est, et Saint-Stephen, à 28 km au nord-ouest.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Chamcook comprend les hameaux de Bar Road, Chamcook, Chamcook Lake et Edwards Corner.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un grand amas coquillier a été découvert sur l'île Ministers, signifiant que les Passamaquoddys y campaient fréquemment[2].

Chamcook est fondé par des Loyalistes après 1785, à la suite de l'expansion des colonies de l'Association de Penobscot[3]. En 1835, il y a déjà une darse et une usine de papier[3]. En 1848, un bateau transportant 200 Irlandais devant travailler au chemin de fer Saint-Andrews & Québec doit rester en quarantaine à l'île Hardwood lorsqu'une fièvre se répand à bord. Un hôpital de fortune est donc installé sur l'île[4].

Démographie[modifier | modifier le code]

D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 547 habitants en 2001, comparativement à 452 en 1996, soit une hausse de 21,0%. La paroisse compte 296 logements privés, a une superficie de 22,5 km2 et une densité de population de 24,33 habitants par kilomètre carré.

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprise Charlotte, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[5].

Administration[modifier | modifier le code]

Commission de services régionaux[modifier | modifier le code]

Chamcook fait partie de la Région 10[6], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [7]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[8]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[8]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[9].

Représentation et tendances politiques[modifier | modifier le code]

Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: Chamcook fait partie de la circonscription provinciale de Charlotte-Campobello, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Curtis Malloch, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 2010.

Drapeau du Canada Canada: Chamcook fait partie de la circonscription électorale fédérale de Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Gregory Francis Thompson, ministre des Anciens Combattants et membre du Parti conservateur. Il fut élu lors de la 40e élection fédérale, en 1988, défait en 1993 puis réélu à chaque fois depuis 1997.

Vivre à Chamcook[modifier | modifier le code]

St. John the Baptist à Chamcook, au Nouveau-Brunswick

Il y a des écoles primaires et secondaires ainsi qu'une bibliothèque publique à Saint-Andrews. Cette ville possède aussi le NBCC-Saint-Andrews ainsi que le Centre des sciences de la mer Huntsman. Des universités offrant un plus grand nombre de formations se trouvent à Fredericton et Saint-Jean. Il n'y a aucune école francophone dans le comté, les plus proches étant à Saint-Jean ou Fredericton. Les établissements d'enseignement supérieurs les plus proches sont quant à eux situés dans le Grand Moncton.

Le bureau de poste et le détachement de la Gendarmerie royale du Canada les plus proches sont à Saint-Andrews.

Les anglophones bénéficient du quotidien Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean, et de l'hebdomadaire Saint Croix Courier, publié à Saint-Stephen. Les francophones ont accès par abonnement au quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe.

Culture[modifier | modifier le code]

Monument commémorant le site historique d'un moulin à eau au Centre d'interprétation du saumon de l'Atlantique.

Chamcook possède le Centre d'interprétation du saumon de l'Atlantique et l'église anglicane St. John the Baptist.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p.237.
  2. (en) William Gagnong, A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), p. 223
  3. a et b (en) William Gagnong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p., p. 123
  4. (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p., p. 137
  5. « Réseau Entreprise » (consulté le ).
  6. « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  7. « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  8. a et b « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  9. « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
  • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,