Chanteloup-les-Vignes

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Chanteloup-les-Vignes
Chanteloup-les-Vignes
Vue sur la Seine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité CU Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Catherine Arenou
2020-2026
Code postal 78570
Code commune 78138
Démographie
Gentilé Chantelouvais
Population
municipale
10 735 hab. (2021 en augmentation de 3,28 % par rapport à 2015)
Densité 3 224 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 45″ nord, 2° 01′ 55″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 171 m
Superficie 3,33 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Conflans-Sainte-Honorine
Législatives 7e circonscription des Yvelines
Localisation
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Chanteloup-les-Vignes
Liens
Site web https://www.chanteloup-les-vignes.fr/

Chanteloup-les-Vignes est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 10 735 habitants.

Ses habitants sont appelés les Chantelouvais et Chantelouvaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Situé à 25 km de Paris au centre d'une boucle de la Seine dite « boucle de Chanteloup », entre Poissy et les villes nouvelles de Cergy-Pontoise et Saint-Quentin-en-Yvelines. Orienté nord-sud, le territoire de la commune de Chanteloup, d’une superficie de 332 hectares peut être divisé en quatre entités spécifiques :

Au nord, le massif de l'Hautil ou forêt de l’Hautil qui s'étend sur les communes de Chanteloup-les-Vignes, Triel-sur-Seine et Andrésy. En lisière de forêt s’appuie une zone pavillonnaire (dite le Coteau). Surplombant le village, le rebord de ce plateau où l'on découvre, en lisière de forêt, un panorama qui s’étend au-delà de la forêt de Saint-Germain-en-Laye jusqu’à Paris dont on aperçoit les principaux monuments (Tour Eiffel, La Défense, Tour Montparnasse). Plusieurs points de vue panoramique.

La commune se compose du « village », rassemblé autour de l’église et de la mairie, autour duquel s’étend une zone pavillonnaire dense. En contrebas, entre le village et la voie ferrée, le quartier d’habitat constitué de petits d’immeubles et résidences. La plaine de Chanteloup s’étendant depuis la voie ferrée Paris-Mantes jusqu'à la limite sud de la commune, composée au nord d’une zone d'activité accueillant une cinquantaine d’entreprises et au sud de quelques terrains agricoles.

Administrativement, la commune est située dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye.


Transports[modifier | modifier le code]

Modèle:Section à reformuler

La ville est traversée par la ligne ligne J du Transilien qui dessert la Gare de Chanteloup-les-Vignes et permet de se rendre à Paris Saint-Lazare en 32 minutes.

La commune est en parallèle desservie par les lignes 2, 29, 32, 41, 53, 72 du réseau de bus Poissy Les Mureaux et par les lignes 87 et J (Extrême soirée) du réseau de bus du Mantois.

En voiture, elle se situe :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chanteloup-les-Vignes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[10] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

La gare de la ligne J du Transilien.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Dans le texte d’une donation de terres en 1162, il est fait état d’un hameau nommé Cantus Lupi, situé le long d’un chemin dit « route du Roi » qui reliait Andrésy à Triel.

Il a été proposé un hypothétique pré-celtique *kant et *lup « pierre, roche, coteau pierreux », éléments non attestés. Le village se trouve en effet à flanc de coteau adossé à l'Hautil[Note 3]. On trouve encore le terme « loup » pour désigner une pierre dans le vieux dialecte d'Île-de-France[15]. Cependant baser une explication sur des termes non attestés est conjecturel. Ernest Nègre écrit : « Mais les arguments apportés jusqu'ici pour prouver que canta et loup sont tous deux d'origine pré-indo-européenne ou celtique ne sont pas convaincants. Comment peut on affirmer que lop, loba, cant signifient « hauteur » alors que de nombreux NL Chanteloup sont en plaine ou dans une vallée ? Le verbe chanter dans la langue populaire signifie « hurler, crier, grogner, etc. »[16].

Le nom de Chanteloup est issu, selon les toponymistes Albert Dauzat, Ernest Nègre, etc., de « chante » et de « loup », car dans l'imagerie populaire tous les animaux chantent[17],[18]. Il s'agit d'une formation analogue aux nombreux Chanteloup, Chanteraine, Chantemerle, etc.[19].

Le déterminant complémentaire les-Vignes est accordé par décret du 15 mai 1922[20], il renvoie à la présence de la vigne jusqu'au XIXe siècle, époque où commencera la décadence de la viticulture en Île-de-France, le moindre coteau était planté de vignes (…). Certaines communes, comme Chanteloup-les-Vignes ou Saint-Thibault-des-Vignes en Seine-et-Marne, ont tenu à conserver ce déterminant[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1789, Chanteloup est un hameau de Triel et ce n'est qu'à partir de cette époque qu'il a été formé en commune. Son territoire a été distrait de celui de Triel mais également d'un hameau d'Andrésy, Le Chapitre, qui dépendait de la paroisse d'Andrésy. Le cahier de doléances de Chanteloup indique que le village se compose de 240 feux avec 800 habitants et que son territoire se trouve enclavé dans 4 prévôtés différentes et qu'il est presque impossible de savoir devant quel juge les habitants doivent saisir le juge contre les malfaiteurs qui font du dégât dans les vignes, seule culture de Chanteloup.

Pendant le siège de Paris, durant la guerre franco-prussienne de 1870, le village n'eut à supporter qu'un passage des armées allemandes et les réquisition résultant de ce passage. Pendant leur séjour, les archives qui avaient été cachées dans la carrière furent incendiées par les Prussiens[22].

Anciennement ville ouvrière, Chanteloup-les-Vignes souffre dans les années 1980 de la chute du secteur industriel et notamment du secteur automobile avec PSA et Renault à proximité. Dans les années 1980/1990 la commune a été touchée par le phénomène d’émeutes urbaines et est donc choisie pour constituer quelques scènes du décor du film La Haine, sorti en 1995, ce qui nuira profondément à sa réputation.

La ville bénéficie de la politique de la ville et est, à ce titre, classée zone urbaine sensible (ZUS) en 1996, puis quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) en 2014. Elle est l’objet de plusieurs programmes de rénovation urbaine dans le début des années 2000/2010 qui permettent à la ville d'être en profonde mutation.

Cultures et industries[modifier | modifier le code]

Une étude de 1899 par l'instituteur local nous apprend que la culture est importante au niveau de Chanteloup à cette période. 250 hectares sur les 322 que compte la commune sont cultivés. On récolte surtout des primeurs ; les petits pois et les asperges abondent et ces légumes acquièrent une bonne valeur sur les marchés parisiens. Toutefois, la plus importante des cultures est celle de la vigne. Les coteaux produisent un vin renommé, justement récompensé dans les expositions. Le vin récolté est un produit qui se rapproche des crûs de Champagne, aussi, les vignerons de Chanteloup vendirent quelquefois leurs vins blancs à des négociants de Champagne. Sur les coteaux chantelouvais, on produit également du vin rouge, le prix de vente des deux sortes de vins est égal et le cours du nectar est variable selon les années. À la fin du 19e siècle était produit sur le territoire 3 000 hectolitres environ. Le phylloxéra détruira la quasi-totalité du vignoble vers 1889 et la vigne ne sera pas replantée sur les coteaux de l'Hautil.

L'industrie est également présente à l'époque. On extrait des moellons de plâtre de carrières souterraines. Le produit est ensuite chargé sur des péniches vers des industriels qui se chargeront de le transformer. Sur le plateau de l'Hautil, de nombreuses carrières à ciel ouvert donnent en abondance une excellente pierre meulière pour la construction. Plusieurs entrepreneurs font acheminer ce matériau par chemin de fer.

Histoire sportive[modifier | modifier le code]

Automobile[modifier | modifier le code]

La deuxième course de côte automobile au monde se déroula sur les pentes de Chanteloup, le 27 novembre 1898 et fut remportée par l'ingénieur et coureur automobile belge Camille Jenatzy sur Jenatzy electric. Elle fut organisée par Paul Méyan, alors directeur de La France automobile. Le nom de la rue actuelle porte son nom. Un petit monument est visible en haut de la côte[23].

La course de côte se tient chaque année le premier week-end de juin et est un évènement festif incontournable de la ville

Cyclisme[modifier | modifier le code]

Le 6 avril 1913 est créée, à Chanteloup-les-Vignes, l'épreuve cycliste nommée Polymultipliée. Les objectifs de cette course étaient de mettre en application des moyeux d'engrenages capables de faire évoluer « les multiplications » de braquets sur les bicyclettes de course.

À la création du Tour de France, la roue arrière de la machine était entraînée par un pignon unique et fixe. Au fil des années, certains coureurs astucieux équipèrent les moyeux arrière de deux pignons situés de part et d'autre du rayonnage. On démontait la roue arrière avant l'attaque des montagnes en mettant en place la chaîne sur le pignon le plus denté. À l'attaque d'une descente de col, on inversait la roue en mettant en place le petit pignon. En 1921, L. Habert remporte la Polymultipliée avec un vélo équipé d'un dérailleur à trois vitesses. Après-guerre, ce dernier mécanisme évolue avec la marque italienne Campagnolo, qui développe au fil des ans des dérailleurs performants, notamment utilisés par les grands champions de l'époque Bartali et Coppi.

Le eut lieu la Polymultipliée, remportée par Fernand Canteloube, dont le circuit, qui partait de Chanteloup, montait la côte de l'Hautil pour rejoindre le plateau par l'Hermitage et le carrefour de la Gueule Rouge, puis redescendait par la ferme de la Barbannerie et traversait Maurecourt et Andrésy avant de remonter sur Chanteloup.

Autre[modifier | modifier le code]

  • Le 14 mai 1922 eut lieu le 2e concours international de bicyclettes à moteur à Chanteloup, organisé par Moto Revue.

Vie associative[modifier | modifier le code]

La vie associative qu'elle soit sportive ou culturelle est très importante. Les installations sportives sont nombreuses et permettent de profiter pleinement d'une multitude de sports. En 2016, la ville a le plaisir de compter en boxe, le champion du monde ainsi que champion olympique Tony Yoka.

Tony Yoka arriva à Chanteloup-les-Vignes à l'âge de cinq ans, il y passa toute son adolescence. Licencié au club local de boxe, il se fit remarquer au niveau régional et ainsi il intégra le pôle sportif national l'INSEP. Tout d'abord champion du monde amateur, il deviendra deux ans plus tard champion olympique des poids lourds aux Jeux olympiques de Rio à Rio de Janeiro en 2016.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[24]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1946 Paul Saunière    
1946 1948 Alexandre Riteau    
1948 1952 Édouard Armery    
1952 1974 Louis Méleder SE  
1975 1977 Jean Champeau SE  
1977 1982 Yves Urbani[25] Modéré[Quoi ?]  
janvier 1982 mars 1983 Pierre Gour[26],[27] PS Inspecteur divisionnaire SNCF
mars 1983 février 2009 Pierre Cardo[28] UDF-PR
puis
DL
puis UMP
Cadre de gestion
Député des Yvelynes (7e circ (1993 → 2010)
Conseiller général d'Andrésy (1985 → 2001)
Vice-président du conseil général des Yvelines (1992 → 1994)
février 2009 En cours
(au 27 mai 2020)
Catherine Arenou[29] UMP-LR Médecin généraliste
Conseillère départementale de Conflans-Sainte-Honorine (2015 →)
Vice-présidente du conseil départemental des Yvelines (2015 →)
Réélue pour le mandat 2020-2026[30],[31]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Village rural de 2 500 habitants jusqu'à la fin des années 1960, Chanteloup a vu son équilibre démographique bouleversé en 1966 par un grand projet immobilier décidé par l'État. C'est la création du quartier de la Noé (2 329 logements) qui reçoit environ 8 000 nouveaux habitants. Aujourd’hui, après de nombreuses destructions de logements sociaux dans le cadre de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), la ville compte plus de 10 000 habitants, dont plus de 60 % vivent toujours dans ce quartier.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 10 735 habitants[Note 5], en augmentation de 3,28 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 083883900841799790753771781
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
715738738696675685697717760
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7728078568249541 0311 0141 0421 384
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
1 7772 0754 61610 29710 1759 5449 0418 9249 614
2016 2021 - - - - - - -
10 38710 735-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 070 hommes pour 5 271 femmes, soit un taux de 50,97 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,1 
3,6 
75-89 ans
3,5 
12,1 
60-74 ans
12,0 
17,2 
45-59 ans
17,8 
21,0 
30-44 ans
21,2 
19,1 
15-29 ans
19,3 
26,8 
0-14 ans
25,0 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Économie[modifier | modifier le code]

En 2003, la ville est l'une des premières à bénéficier du plan de rénovation urbaine initié par le ministre de la Ville Jean-Louis Borloo.

L'endettement a lui diminué de 10,8 millions d’euros en 2009 à 5,5 millions en 2017. En 2001, le prix moyen d'une maison était de 284 660  alors qu'en 2020 la moyenne est de 382 475 [réf. nécessaire].

Les impôts foncier restent très bas du fait de la zone industrielle

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine urbain et architectural[modifier | modifier le code]

Le Coteau[modifier | modifier le code]

Niché sur les hauteurs de Chanteloup-les-Vignes, le coteau est un quartier paisible en lisière du bois de l'Hautil. Il s'agit d'un quartier exclusivement pavillonnaire datant principalement des années 1960 bien que de nouvelles maisons luxueuses font leur apparition. Le quartier profite d'un point de vue exceptionnel sur la Vallée de la Seine. Ainsi plusieurs points de vue sont disponibles notamment sur Paris avec La Défense et la Tour Eiffel ou encore la forêt de Saint-Germain-en-Laye.

Quartier de la Noé[modifier | modifier le code]

Le quartier de la Noé, créé dans les années 1970, résulte d'un projet de ville nouvelle qui devait s'étendre de Triel-sur-Seine à Andrésy. Ce quartier, imaginé par l'architecte Émile Aillaud et décoré par Fabio Rieti, a été la source de la mauvaise réputation de la ville[réf. nécessaire] pendant de longues années.

Après l'année 2004, 110 millions ont été investis pour la rénovation urbaine. De nombreux logements ont été détruits, d'autres ont été remis à neuf. Les immeubles et les accès routiers ont été sécurisés. De plus, près de 600 maisons ont été construites permettant d'évoluer dans un environnement désormais calme et serein, sans banditisme[réf. nécessaire].

L'église Saint-Roch.

Église Saint-Roch[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Roch, construite au XVIe siècle.

Cinéma[modifier | modifier le code]

C'est dans le quartier de « La Noé » qu'est tournée une partie du film La Haine de Mathieu Kassovitz.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Chanteloup-les-Vignes

Les armes de Chanteloup-les-Vignes se blasonnent ainsi :

d'or à la bande d'azur semée de fleurs de lys du champ, accompagnée en chef d'une tête de loup lampassée arrachée et en pointe d'une grappe de vigne pamprée, le tout de sable.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Pacaud (ill. Jane Grévy), Chanteloup-les-Vignes : Pages d'histoire, Jean Chafiotte, , 103 p. (ISBN 978-2-307-00026-6, lire en ligne).
  • Marc Dem, Chanteloup-les-Vignes : Souvenirs du passé, l'histoire locale par l'image, vignerons, plâtriers et maraîchers, René Bodin-Delalain, , 44 p..
  • Georges Pacaud, Chanteloup-les-Vignes : Pages d'histoire, .
  • Émile Aillaud, Fabio Rieti, Gilles Aillaud, Chanteloup-les-Vignes, quartier La Noé : architecte Émile Aillaud, Fayard, , 189 p. (ISBN 978-2-213-00638-3).
  • Roselyne Bussière (ill. Laurent Kruszyk), Un belvédère en Yvelines : Andrésy, Chanteloup-les-Vignes, Maurecourt, Paris, Somogy, coll. « Image du Patrimoine no 252 », , 144 p. (ISBN 978-2-7572-0236-4).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. L'Hautil est un écart (plus petit qu'un hameau), correspondant à un lieu isolé, une maison ou une ferme sans aucun voisin.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Chanteloup-les-Vignes et Boissy-l'Aillerie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Informations lexicographiques et étymologiques de « francien » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  16. Ernest Nègre, op. cit., p. 1273.
  17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 142ab.
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2 : Formations non romanes; formations dialectales, Librairie Droz, Genève, 1991, p. 1274, no 23667 [1]
  19. ibidem
  20. Marianne Mulon, La vigne et les vergers : Toponymie de la vigne en Île-de-France aujourd’hui, Société française d'onomastique, , p. 36.
  21. Marianne Mulon, Noms de lieu d'Île-de-France, 1997[réf. non conforme].
  22. Monographie de la commune
  23. 27 novembre 1898 course de côte automobile à Chanteloup-les-Vignes
  24. Maires de Chanteloup
  25. « Les difficultés de Chanteloup-les-Vignes et l'action de la municipalité », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  26. Pierre Gour - Pour le bien commun, sur chanteloup-les-vignes.fr
  27. « La gauche plurielle fait table rase », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne)« Conseiller municipal depuis 1977 et fort d'une courte expérience de maire de janvier 1982 à mars 1983, ce président d'association se présente pour la quatrième fois. ».
  28. « Pierre Cardo : la biographie », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne).
  29. Zineb Dryef, « Catherine Arenou, une maire en colère : Après la médiatique démission du maire de Sevran, Stéphane Gatignon, la première magistrate de Chanteloup-les-Vignes, où une maternelle a été incendiée le week-end du 31 mars, menace elle aussi de jeter l’éponge », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Mehdi Gherdane, « Municipales dans les Yvelines : la maire sortante de Chanteloup veut garder son fauteuil : Catherine Arenou a annoncé ce vendredi sa candidature aux élections municipales de mars prochain », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En dix ans, la ville est passée de 75 % à 46 % de logements sociaux et a enregistré une hausse de 25 % du nombre d'habitants ».
  31. Florian Dacheux, « Catherine Arenou lance son 3e mandat à Chanteloup-les-Vignes : L’installation du conseil municipal a confirmé l’élection pour la troisième fois consécutive de Catherine Arenou comme maire de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) », 78 Actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elue dès le premier tour des élections municipales avec 63,24% des voix (et seulement 43% de participation), le 15 mars dernier, la maire sortante repart ainsi pour un troisième mandat de six ans ».
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chanteloup-les-Vignes (78138) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).