Chapelle Madame de Mailly-Maillet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chapelle Madame de Mailly-Maillet
Image illustrative de l’article Chapelle Madame de Mailly-Maillet
Présentation
Type Chapelle
Début de la construction XVIIIe siècle
Protection Logo monument historique Classé MH (1973)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Province Picardie Picardie
Région Hauts-de-France
Département Somme
Ville Mailly-Maillet
Coordonnées 50° 04′ 50″ nord, 2° 36′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : Somme
(Voir situation sur carte : Somme)
Chapelle Madame de Mailly-Maillet
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Chapelle Madame de Mailly-Maillet
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Madame de Mailly-Maillet

La chapelle Madame est une chapelle funéraire, située à Mailly-Maillet, dans le département de la Somme, non loin d'Albert.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1753, le marquis de Mailly fit élever cette chapelle en mémoire d'Antoinette Cadot de Sebeville, sa jeune épouse décédée. Dans la crypte reposent les restes de Jean III de Mailly, ascendant de l’impératrice Élisabeth de Wittelsbach[1] dite Sissi.

L'édifice a été pillé pendant la Seconde Guerre mondiale. La chapelle est protégée au titre des monuments historiques : classement par arrêté du [2]. L'édifice a été restauré à la fin du XXe siècle.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La chapelle est située en bordure de l'ancien enclos du couvent des Cordeliers fondé au XVe siècle, non loin de l'église. La construction a été confiée aux architectes Franque et Christophle[3]. Elle est construite en brique et pierre sur un plan octogonal. Le toit était surmonté d'un lanternon disparu qui a été refait. Au-dessus du portail d'entrée, ont été sculptées les armoiries de la Maison de Mailly.

Dans une salle ovale voûtée en coupole, ornée de pilastres de style ionique, se trouve le tombeau de la marquise, sculpté par Jean-Baptiste Dupuis[4].

La porte d'entrée était, à l'origine précédée par une élégante grille en fer forgé, exécutée par le ferronnier d'art Jean Veyren. L'aspect de cette grille est connu par des photos[3]. Elle est aujourd'hui disparue.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Seydoux, Églises de la Somme, Paris, Nouvelles Editions latines, 1973.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Note des journées du patrimoine de la Picardie
  2. Notice no PA00116196, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a et b Odette et André-Charles Gros, Le compagnon Jean Veyren "Vivarais" Artiste serrurier au XVIIIe siècle en Picardie, Villeneuve de Berg, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, Société des Enfants et Amis de Villeneuve de Berg, , 112 p., p. 68-69
  4. Georges Durand, Imagiers et sculpteurs en Picardie : résumé historique lu à la séance du 23 avril 1909, vol. XXXIX, Cayeux-sur-Mer, Imprimerie P. Ollivier, coll. « Conférences des Rosati Picards », , 28 p. (lire en ligne), p. 19-21, lire en ligne sur Gallica.