Chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Chambrazès

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Chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Chambrazès
Image illustrative de l’article Chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Chambrazès
Vestiges de la chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Chambrazès.
Présentation
Nom local Capella de Chambrazes
Culte Catholique
Type Chapelle
Rattachement Paroisse Saint-Denis de Nadaillac
Fin des travaux Fin du XIe siècle
Style dominant Roman
Date de désacralisation oui
Géographie
Pays
Coordonnées 45° 00′ 33″ nord, 1° 23′ 57″ est
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
(Voir situation sur carte : Dordogne)
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Chambrazès
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Chambrazès
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Chambrazès

La chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Chambrazès est une ancienne chapelle de culte catholique aujourd'hui à l'état de ruine, dédiée à sainte Marie Madeleine, située dans la commune française de Nadaillac, dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Situation[modifier | modifier le code]

Les ruines de la chapelle Sainte-Marie Madeleine de Chambrazès se situent sur la commune de Nadaillac, au lieu-dit la Chambroisie et plus précisément entre les villages de la Raymondie et de la Forêt, sur une petite colline appelée le Pech de l'Église.

Historique[modifier | modifier le code]

La date de construction de cette chapelle est inconnue. En 1099, elle est mentionnée dans un document faisant état d'un don de l'évêque Renaud de Thiviers de la chapelle alors située dans la paroisse Saint-Denis de Nadaillac à l'abbaye d'Uzerche[1]. On retrouve ce don dans le cartulaire d'Uzeche en 1099 sous le nom « Capella de Chambrazes ».

D’après la tradition orale locale[2], cette chapelle aurait été détruite par les Anglais dont le nom est rappelé en ce lieu par un puits encore appelé le « puits des Anglais ».

Description[modifier | modifier le code]

Il ne reste aujourd'hui que des ruines de la chapelle dont subsiste un mur épais orienté nord-est, comportant deux ouvertures construites faisant penser à deux fenêtres.

Autour de l'église se trouve un terrain nommé « cimetière » dans lequel on découvre de nombreux ossements humains.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Société historique et archéologique du Périgord, Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord - Tome CXIX, , p. 179
  2. « Conférence du 25 janvier 2003 à Nadaillac », sur nadaillac.fr, (consulté le ).