Charles-Albert Antille

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Charles-Albert Antille
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national

(5 ans, 7 mois et 3 jours)
Législature 45e et 46e
Groupe politique radical (R)
Commission CIP
CPE (2003)
Prédécesseur Pascal Couchepin
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Sierre
Nationalité Suisse
Parti politique Parti radical-démocratique

Charles-Albert Antille, né le à Sierre (originaire de Saint-Luc), est une personnalité politique suisse du canton du Valais, membre du Parti radical-démocratique. Il est conseiller national de 1998 à 2003.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles-Albert Antille naît le à Sierre. Il est originaire de Saint-Luc, dans le canton du Valais[1]. Il effectue sa scolarité et sa formation à Sierre, puis un apprentissage de commerce à Brigue[2],[3]. Il travaille ensuite pour le concessionnaire automobile AMAG[2]. Après la fin de son mandat de président de Sierre, il travaille pour le Groupe mutuel parallèlement à sa fonction de conseiller national[4],[5].

Il est marié et père de quatre enfants[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Membre du Parti radical-démocratique, Charles-Albert Antille siège au Conseil communal de Sierre de 1985 à 2001. À la suite de l'élection du président radical de Sierre Serge Sierro au Conseil d'État, une élection complémentaire a lieu le et Charles-Albert Antille l'emporte avec 3 187 voix contre 1 964 au candidat démocrate-chrétien René-Pierre Antille[6]. Le , il n'est pas réélu à la présidence, qui est remportée par le démocrate-chrétien Manfred Stucky, et il quitte l'exécutif à la fin de l'année[7],[8].

De 1998 à 2003, il siège au Conseil national[1]. Il y entre en cours de législature pour remplacer Pascal Couchepin, élu au Conseil fédéral[9]. Il est président de la Commission des institutions politiques et de la délégation suisse auprès de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie de 2001 à 2003[1]. Un classement réalisé par la Neue Zürcher Zeitung le situe dans l'aile gauche des radicaux élus au Conseil national, comme nombre d'autres radicaux romands[10]. Il ne se présente pas pour un nouveau mandat lors des élections fédérales de 2003[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Biographie de Charles-Albert Antille », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c Christian Dayer, « L'homme de la situation », Le Nouvelliste,‎ , p. 20 (lire en ligne)
  3. Christian Dayer, « Duel dans la cité du Soleil », Le Nouvelliste,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  4. a et b Pascal Vuistiner, « Bouby Antille s'en va », Le Nouvelliste,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  5. Éric Felley, « La Mutuelle valaisanne conteste avoir financé l'élection de Gérard Ramseyer », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  6. Christian Dayer, « Un raz-de-marée radical », Le Nouvelliste,‎ , p. 20 (lire en ligne)
  7. Pascal Vuistiner, « Le bastion radical est tombé », Le Nouvelliste,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  8. Éric Felley, « À Sierre et à Brigue, les radicaux cèdent la présidence aux démocrates-chrétiens », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  9. AP-ATS, « Une tribune bondée au parlement », L'Express,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  10. Bernard Wuthrich, « La «Neue Zürcher Zeitung» positionne les élus sur une échelle gauche-droite », Le Temps,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]