Charles Alfred de Janzé

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Charles Alfred de Janzé
Illustration.
Fonctions
Député français

(3 ans, 8 mois et 15 jours)
Circonscription Côtes-du-Nord
Législature IIIe (Troisième République)
Groupe politique Centre gauche

(3 ans, 7 mois et 11 jours)
Circonscription Côtes-du-Nord
Législature IIe (Troisième République)
Groupe politique Centre gauche

(4 ans, 8 mois et 5 jours)
Élection 2 juillet 1871
Circonscription Côtes-du-Nord
Groupe politique Centre gauche

(5 ans, 10 mois et 27 jours)
Circonscription Côtes-du-Nord
Groupe politique Majorité dynastique
Conseiller général des Côtes-du-Nord

(16 ans)
Circonscription Canton de Loudéac
Prédécesseur Michel Connan
Successeur Francis Boscher-Delangle
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ancien 1er arrondissement de Paris
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès 9e arrondissement de Paris

Charles Alfred de Janzé

Le baron Charles Alfred de Janzé, né le à Paris et décédé le à Paris, est un homme politique français[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles Alfred de Janzé est le fils de Hippolyte, baron de Janzé, capitaine au régiment de chasseurs à cheval du Morbihan, collectionneur d'art, et de Clémentine Richard d'Aubigny. Marié à Marie Louise Vautier, il est le beau-père du baron Albéric Le Lasseur (père de Denyse Le Lasseur), de Jean de Dampierre et de Joseph de Gratet du Bouchage.

S'occupant d'agronomie et d'économie politique, il est conseiller général du canton de Loudéac en 1864.

Il est élu député des Côtes-du-Nord de 1863 à 1869, puis de 1871 à 1876, de 1878 à 1881 et de 1882 à 1885.

Candidat officiel en 1863, il fait preuve d'une grande indépendance d'esprit, attaquant vigoureusement les compagnie de chemin de fer. Il perd son statut de candidat officiel en 1869 et est battu.

Il retrouve un siège de député le 2 juillet 1871, lors des élections complémentaires. Il siège alors au centre-gauche, soutenant Thiers.

Il échoue aux sénatoriales de 1876 et ne se représente pas aux législatives la même année.

Candidat républicain en 1877, il est battu mais l'élection ayant été invalidée, il est élu lors de l'élection partielle en 1878.

À nouveau battu en 1881, il profite de l'invalidation de son adversaire pour retrouver son siège en 1882.

En 1883, il permet la création de la commune des Forges par le démembrement d'une partie de celle de Lanouée.

Pendant ses différents mandats, il se montre toujours très critique sur les compagnies de chemin de fer et leurs pratiques. Il est remarqué pour son opposition aux grandes compagnies : il dépose une proposition relative à la nationalisation de l'ensemble des concessions de la compagnie des chemins de fer de l'Est[2].

Lors de la discussion sur l'état de siège en décembre 1875, il fait adopter un amendement qui enlevait à l'administration le droit d'interdire la vente des journaux sur la voie publique[2].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Lesurque, nécessité de réviser son procès
  • Les Finances et le monopole du tabac
  • La Transformation de Paris, causes du renchérissement de la vie dans la capitale
  • Dix millions d'économie par la suppression des receveurs généraux
  • D'un Impôt sur les valeurs mobilières

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Charles-Alfred de Janzé (1822-1892) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. a et b « Charles, Alfred de Janzé - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]