Charles Maillard (1887-1973)

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Charles Maillard
Charles Maillard vers 1940
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Nellie Maillard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Charles Maillard né le à Tiaret (Algérie) et mort le à Montréal (Québec) est un peintre, professeur des beaux-arts et administrateur scolaire canadien d'origine française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles Maillard fait ses études à Paris à l'Académie Julian dans les ateliers de Jules Lefebvre et Tony Robert-Fleury, ainsi qu'à École nationale supérieure des beaux-arts. Il effectue un premier séjour au Canada en 1904 et y immigre en 1910. De 1915 à 1919, il est militaire de guerre dans la Légion étrangère sous le drapeau français, avec un séjour à Montréal en 1916[1]. Il est nommé professeur (anatomie)[2] en 1923 et devient rapidement directeur en 1925 de l'École des beaux-arts de Montréal[3]. Il est un acteur privilégié des débuts de l'enseignement des beaux-arts dans cette école. Pour lui, celle-ci devait s'adresser à l'ensemble de la population pour son recrutement[4]. Il démissionne de ce poste en 1945 à la suite d'un conflit avec Alfred Pellan sur des problèmes de modernisme. Dès 1931, il est aussi directeur général des beaux-arts pour la Province et administre certaines décisions pour l'École des beaux-arts de Québec (1931-1936).

L'œuvre de cet artiste est surtout axée sur les paysages et les portraits[5]. Il a illustré quelques publications dont Le Bouclier canadien-français publié en 1924 avec la contribution d'Adrien Hébert et de Jean Gay[6].

Après son décès en 1973, il a été enterré au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal[7].

Expositions[modifier | modifier le code]

  • Art Association of Montreal, 1912.
  • Canadian paintings, sculpture, water colours graphic and applied art, architectural exhibit and Salon of photography, Canadian National Exhibition, Toronto, 1930.
  • Rétrospective Charles Maillard, Maison des arts la sauvegarde, Montréal, 8 mai au 31 mai 1971.
  • Charles Maillard, galerie Pauline Johnson, mai 1980[8].

Collections publiques[modifier | modifier le code]

La Maison des Jésuites à Sillery, d'après un tableau de Charles Maillard, illustration du livre Vieux manoirs, vieilles maisons, publié par la Commission des monuments historiques de la province de Québec en 1927

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Karel, David., Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes, et orfèvres, Québec, Musée du Québec, , 962 p. (ISBN 2-7637-7235-8, OCLC 28178086, lire en ligne), p. 530.
  2. École des beaux-arts de Montréal, Première exposition publique : première proclamation des récompenses / sous la présidence de l'Honorable Athanase David, Montréal, Département du Secrétaire de la province, École des beaux-arts de Montréal,1924, , 30 p. (lire en ligne), p. 3
  3. Laliberté, Alfred, 1878-1953., Les artistes de mon temps, Boréal, (ISBN 2-89052-148-6, OCLC 16049412, lire en ligne), p. 250.
  4. Charles Maillard, Vers un art canadien : lettre aux anciens à l'occasion du 20e anniversaire de fondation de l'École des beaux-arts de Montréal, Montréal, , p. 1.
  5. Jacques Hardy, « Une visite à l'atelier de M. Maillard », La Revue Moderne,‎ , p. 17-19.
  6. Louis-Janvier Dalbis, Le Bouclier canadien-français, Montréal, C. Déom, , 246 p. (lire en ligne)
  7. Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.
  8. Cécile Brosseau, « Les toiles de Maillard chez Pauline Johnson », La Presse,‎ , A30.
  9. « Charles Maillard - Collection Musée de la civilisation », sur Collections - Musée de la civilisation (consulté le )
  10. « MNBAQ - Collections - Charles Maillard », sur collections.mnbaq.org, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]