Charnier du Pont-Long
Le charnier du Pont-Long a été découvert aux landes du Pont-Long, près de Pau, peu après la bataille de Portet (3 juillet 1944).
Contexte[modifier | modifier le code]
Après le débarquement en Normandie du et dès le 11 juin, une unité allemande de 600 hommes avait été envoyée en renfort à Pau. La bataille de Portet (où se trouvait un maquis) du a eu lieu moins d'un mois après le débarquement en Normandie, et a opposé les soldats allemands à des maquisards peu ou mal armés[1]. Les maquisards faits prisonniers par l'armée d'occupation ont été amenés vers Pau.
Le charnier du Pont-Long[modifier | modifier le code]
De nombreux jeunes gens capturés vivants y ont ensuite été exécutés. Une stèle au Pont-Long commémore l'évènement.
Après le départ des troupes allemandes de Pau le , Jean Baylot, le préfet de la libération, ordonne les recherches. Les 25 et , 47 corps étaient exhumés au lieudit, Pont-Long : dans deux fosses, 39 résistants abattus sur place le , dont 38 faits prisonniers à la bataille de Portet. Dans une troisième fosse, plusieurs maquisards tués le à Monein sont identifiés. Enfin, deux corps sont retrouvés dans la quatrième fosse. « Deux cousins bordelais de mon père étaient parmi les victimes » (témoignage anonyme, XXe siècle)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Maxime Malompré et Carole Nicolas, Recherche du passé en Béarn, « Orage de feu et de sang sur Portet : 3 juillet 1944 », Carnets du Vic-Bilh, éditions Marrimpouey, no 3, .
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Le charnier du Pont-Long » [PDF], sur Pau.fr.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Le charnier du Pont-Long », sur Pau.fr
- « Le charnier du Pont-Long », sur Mapcarta (consulté le )