Chemins de fer départementaux de la Loire

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Un train des CFDL à Roanne, avec la locomotive Pinguely n°5 type 030T
Un train en gare de Saint Paul en Jarez

Les Chemins de fer départementaux de la Loire (CFDL), formaient un réseau de chemins de fer secondaire à voie métrique de 98 km de longueur, divisé en deux parties dans ce département.

Caractéristiques du réseau[modifier | modifier le code]

Horaires des lignes alors exploitées par les CFC, 1911-1928

Ces deux réseaux aux mêmes caractéristiques et avec matériel roulant identique ne sont pas reliés entre eux. De conception proche des tramways ruraux, les lignes comportent de nombreuses sections en accotement de route.

Prolongements réalisés par les CFC[modifier | modifier le code]

Le viaduc de Pélussin
Ancienne gare de Pouilly-les-Nonains

La Société des Chemins de fer du Centre (CFC) , exploitante de 1911 à 1928, réalisa les prolongements suivants:

La compagnie CFC construit et exploite dans la Montagne bourbonnaise une ligne à voie métrique entre Vichy et Lavoine. Elle est prolongée dans le département de la Loire, avec le passage par le col du Beaulouis. La construction en 1912 du viaduc des Peux pour le franchissement de la Besbre à Saint-Priest-la-Prugne[1] et l'embranchement de Juré jusqu'à Saint-Polgues permet de desservir Boën, Saint-Germain-Laval et Balbigny .

En 1923, la section finale de Bussières à Régny[2] est la dernière extension du réseau de la Loire[3].

Exploitation[modifier | modifier le code]

Le réseau fut successivement exploité par trois entreprises :

  • la Compagnie des chemins de fer Départementaux de la Loire[4] (CFDL) 98 km de 1901 à 1911
  • la Société des Chemins de fer du Centre (CFC) de 1911 à 1928
  • la Régie des chemins de fer départementaux de la Loire à partir de 1928

En 1928, à la suite des difficultés financières de la compagnie CFC, la Société générale des chemins de fer économiques (SE) exploite la partie de ligne située dans l'Allier et la Régie des chemins de fer départementaux de la Loire l'autre partie. La liaison interdépartementale entre Vichy et Roanne est alors interrompue.

Le matériel roulant[modifier | modifier le code]

Le réseau possédait douze locomotives Pinguely type 030, numérotées de 1 à 12.

Leurs caractéristiques étaient les suivantes :

  • poids à vide : 18,5 tonnes
  • poids en charge : 25 tonnes
  • diamètre des roues : 0,90 m
  • surface de grille : 0,74 m2
  • surface de chauffe : 45 m2
  • timbre : 12 kg
  • eau : 3 m3
  • charbon : 0,8 t
Type Constructeur Numéro constructeur Numéro exploitant Année de construction Observations
030T Pinguely 34 1 1897 "Le Mont Pilat"
030T Pinguely 35 2 1897 "Le Lignon"
030T Pinguely 36 3 1897 "L'Aix"
030T Pinguely 37 4 1897 transformée en 130
030T Pinguely 44 5 1898
030T Pinguely 45 6 1898 transf. en 130, carrières des Malavaux
030T Pinguely 47 7 1898
030T Pinguely 48 8 1898
030T Pinguely 49 9 1898
030T Pinguely - 10 1898
030T Pinguely - 11 1898
030T Pinguely - 12 1898

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le viaduc des Peux sur le site leroannais.com
  2. Pierre Laederich, Les Tacots du Bourbonnais, Valignat, éditions de l'Ormet, , 136 p. (ISBN 2-906575-14-3)
  3. Pierre Laederich, Les Tacots du Bourbonnais, Valignat, éditions de l'Ormet, , 136 p. (ISBN 2-906575-14-3), p. 44 à 45
  4. http://www.numistoria.com/imgtitre/10959efc_hau.jpg

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Domengie, Les petits trains de jadis - Sud-est de la France, Les éditions du Cabri, 1985
  • Frédéric Toublanc, Tacot et galoche en Roannais et Forez : histoire des chemins de fer départementaux de la Loire, Valignat, editions de l'Ormet, , 176 p. (ISBN 2-906575-17-8, BNF 35671053)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]