Christian Assaf

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Christian Assaf
Illustration.
Christian Assaf lors de la présentation du dernier match du 12ème Master de Tambourin 2022, à Cournonterral (Hérault).
Fonctions
Conseiller régional d'Occitanie
Président du groupe socialiste
En fonction depuis le
(8 ans, 4 mois et 1 jour)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Hérault
Groupe politique Socialiste Républicain et Citoyen (2016-2021)
Socialistes et Citoyens d'Occitanie (depuis 2021)
Conseiller municipal de Montpellier
En fonction depuis le
(3 ans, 10 mois et 1 jour)
Élection 28 juin 2020
Maire Michaël Delafosse
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 8e de l'Hérault
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Nicolas Démoulin
Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole
Biographie
Date de naissance (51 ans)
Lieu de naissance Nîmes (Gard)
Nationalité Française
Parti politique PS

Christian Assaf, né le à Nîmes est un homme politique français. Membre du Parti socialiste (PS), il est de 2012 à juin 2017, député de la 8e circonscription de l'Hérault.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Nîmes, sa mère est d’origine catalane et son père, Billy Assaf, d’origine libanaise, dirigeait le Samu de Nîmes[1].

Au cours de ses études en sciences économiques à l'Université Montpellier I, il devient militant associatif et syndical. Il rencontre Georges Frêche qui lui propose d'intégrer son cabinet où il est successivement chargé de mission, chef puis directeur. En 2004, Christian Assaf dirige la campagne de la liste de gauche conduite par Georges Frêche en vue des élections régionales. Après la victoire, Christian Assaf dirige le cabinet de Georges Frêche à la Région Languedoc-Roussillon avant de démissionner, en 2007, pour cause de divergences politiques avec le Président de Région.

Il se forge alors une expérience professionnelle de deux ans au sein de la société BRL, chargée d'une mission générale de maîtrise de l'eau.

En 2009, il rejoint le cabinet d'Hélène Mandroux, maire de Montpellier, d’abord aux fonctions de médiateur puis de directeur de cabinet. En 2010, il codirige la campagne d'Hélène Mandroux pour les élections régionales, cette dernière ayant répondu positivement à la demande de Martine Aubry.

Alors que la fédération de l'Hérault du PS a été placée sous tutelle, il siège au sein de la direction collégiale. C'est Christian Assaf qui aura en charge l’organisation des primaires socialistes pour le département de l'Hérault[2].

En 2012, il se présente aux élections législatives pour la 8e circonscription de l'Hérault, nouvellement créée à la suite du redécoupage des circonscriptions en 2010. Avec 36,08 % des suffrages exprimés, il arrive en tête du premier tour, devant le candidat UMP Arnaud Julien. À l'issue du second tour, il est élu député avec 55,24 % des voix.

Candidat en 17e position sur la liste du candidat socialiste Jean-Pierre Moure, il n'est pas élu lors des élections municipales de mars 2014 à Montpellier.

Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de 2017, il est nommé responsable thématique « Asile, intégration » de sa campagne présidentielle[3],[4].

Très proche de Carole Delga, il l’accompagne dans sa démarche de construction d'une « nouvelle gauche » en rupture avec la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et la direction du Parti socialiste[5].

Polémique[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Boris De la Cruz, « HOMME DE L’OMBRE Le docteur Assaf : un discret dans l’ombre des puissants », sur objectifgard.com, (consulté le ).
  2. (fr) Biographie de « Christian Assaf, candidat sur la 8e circonscription ». Dernière consultation le 21 juin 2012.
  3. Marie-Pierre Haddad , « Présidentielle 2017 : ce que traduit le nouvel organigramme de l'équipe de Hamon », rtl.fr, 26 février 2017.
  4. Organigramme de campagne de Benoît Hamon
  5. « La gauche hors-Nupes tente de se reconstruire autour de Carole Delga », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  6. "Triangle rose" : le "point Godwin" d'un député PS, Le Monde.fr, 31 janvier 2013

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]