Civet de zourites

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Civet de zourites
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Civet de zourites

Lieu d’origine Île de La Réunion
Place dans le service plat principal
Température de service chaude
Ingrédients Zourites, oignons, ail, gingembre frais, combava, tomates, huile, vin rouge, thym, girofle, muscade, persil, vinaigre, sel, poivre, ravinsare, quatre-épices
Accompagnement vin rouge de Cilaos plus traditionnellement le bon vin royal d'antan, mais avant tout au goût de chacun.

Le civet de zourites est l'un des mets emblématiques de la cuisine réunionnaise. Ce civet est élaboré à base de zourites (petits poulpes), de vin rouge, d'épices et d'aromates. On peut dire que le civet réunionnais est un mixte du cari et du rôti. On y retrouve les épices de l'un et de l'autre, qui une fois mijotés dans le vin, apporte des saveurs particulières

Définition[modifier | modifier le code]

Ce mets est fait à base de morceaux de zourites cuits à l'étouffée dans du vin rouge et relevés par une garniture aromatique[1]. Il fait partie des vingt recettes emblématiques de l'île de La Réunion[2].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de hourite est utilisé dans les Mascareignes pour désigner des poulpes ou des seiches[3]. Ce terme a été pour la première fois signalé dans un ouvrage de Olfert Dapper sur Madagascar[4] et l'origine de ce mot semble être malgache (cf. orita)[5]. Il a été transcrit en ourite en créole mauricien et zourit ou zourite en créole réunionnais. Dans l'île, les marchés proposent deux variétés de zourites, celle pêchée au large et celle des récifs. C'est cette dernière qui est la plus appréciée pour le civet[6].

Préparation[modifier | modifier le code]

Pour faire ce mets, il faut zourites, oignons, ail, gingembre frais, combava, tomates, huile, vin rouge, thym, girofle, muscade, persil, vinaigre, sel, poivre, ravinsare et quatre-épices[1]. Il est nécessaire d’attendrir les fibres des gros spécimens achetés frais[6].

Le zourite est composé à plus de 70 % d’eau, elle s’évapore à la cuisson et quand elle l'est complètement on ajoute le vin. Ce mets se sert traditionnellement sans sauce. Le fin du fin est qu'il soit croûté, c'est-à-dire qu'il attache un peu sur le fond de la casserole[6].

Accord mets/vin[modifier | modifier le code]

Un vin rouge de Cilaos, le même qui a servi pour faire le civet, accompagne fort bien ce mets. Il se sert avec un rougail citronné plutôt qu'un rougail tomates[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marie Valentin, La cuisine réunionnaise, Fondation pour la recherche et le développement dans l'océan Indien, 1982.
  • Claire Secondy et Véronique Fontaine, Recettes réunionnaises et alimentation équilibrée, Orphie, 2007(ISBN 978-2877633581).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]