Classe Argonaute (sous-marin)

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Classe Argonaute
Image illustrative de l'article Classe Argonaute (sous-marin)
Croquis des sous-marins de classe Argonaute.
Caractéristiques techniques
Longueur 63 mètres[1]
Maître-bau 6,4 mètres[2]
Tirant d'eau 4,2 mètres
Déplacement 630 tonnes (en surface)
798 tonnes (en plongée)
Propulsion 2 hélices
2 moteurs Schneider-Carel
2 moteurs électriques
Puissance 1 200 ch / 1 000 ch
Vitesse 14 nœuds (26 km/h) (surface)
9 nœuds (17 km/h) (plongée)
Profondeur 80 mètres
Caractéristiques militaires
Armement 6 TLT de 533 mm
2 TLT de 400 mm
1 canon de 75 mm
1 mit. AA de 13,2 mm
Rayon d’action 4 000 milles marins (7 410 km) à 10 nœuds (19 km/h)
82 milles marins (150 km) à 5 nœuds (9 km/h) (plongée)
Autres caractéristiques
Équipage 41 hommes
Histoire
Constructeurs Schneider-Creusot
(Chalon-sur-Saône)
A servi dans  Marine nationale
Pavillon des forces navales françaises libres Forces navales françaises libres
Période de
construction
1928 - 1935[3]
Période de service 1932 - 1946
Navires construits 5
Navires perdus 1

La classe Argonaute est une classe de sous-marins français construits pour la Marine nationale avant la Seconde Guerre mondiale.

Conception[modifier | modifier le code]

La classe Argonaute est une version de 630 tonnes améliorée des 600 tonnes précédents. Conçus par Schneider-Laubeuf, ils sont plus grands, plus habitables et tiennent mieux la plongée. Ils possèdent trois tubes lance-torpilles de 533 mm. Deux en extérieur à l'étrave et un autre à l'arrière. Deux tubes montés sur une plateforme orientable de 400 mm, montés sur une plateforme orientable à l'arrière du kiosque[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Durant la guerre, seul l'Argonaute est coulé. En effet, lors de l'opération Torch le , il est atteint par plusieurs charges ASM du destroyer britannique Achattes au large d'Oran.

L'Aréthuse, de la classe Argonaute, embarque le capitaine de Neuchèze, évadé le 29 septembre 1943 avec le précieux étendard du 2ème régiment de Dragons au large de Saint-Tropez en 1943.

Homonymie[modifier | modifier le code]

Il ne faut pas confondre cette classe de sous-marins avec l'Argonaute, un sous-marin de classe Aréthuse. Ce sous-marin, mis à l'eau en 1958 et désarmé en 1982, est exposé, depuis 1991, à la Cité des sciences et de l'industrie de la Villette, à Paris.

Unités de la classe[modifier | modifier le code]

Nom Chantier de construction Quille posée Lancement Mise en service Destiné
Argonaute (NN6) Chantiers Schneider
Chalon-sur-Saône
avril 1928 juin 1932 Coulé au large d'Oran le
Aréthuse (NN7) Chantiers Schneider
Chalon-sur-Saône
avril 1928 juillet 1933 Rejoint les FNFL en décembre 1942. Revendu en mars 1946
Atalante (Q162) Chantiers Schneider
Chalon-sur-Saône
janvier 1929 septembre 1934 Rejoint les FNFL en décembre 1942. Revendu en mars 1946
Vestale (Q176) Chantiers Schneider
Chalon-sur-Saône
janvier 1930 août 1934 Rejoint les forces françaises combattantes en décembre 1942. Revendu en août 1946
Sultane (Q177) Chantiers Schneider
Chalon-sur-Saône
janvier 1930 mai 1935 Rejoint les FNFL en décembre 1942. Revendu en décembre 1946

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]