Claude Cazes

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Claude Cazes
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
OllioulesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Austrogisile Guillaume CazesVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
A.-G. ClaudeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Enfant
Daniel Cazes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Jules-Alfred Pollet (d) (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata

Guillaume Cazes, dit A.-G. Claude ou Claude Cazes, né le à Fleurance (Gers) et mort le à Ollioules (Var), est un journaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Fleurance, au lieu-dit La Tuilerie, le 20 mai 1850, Austrogisile Guillaume Cazes est le fils de Marie Carbonnau, ménagère, et de Guillaume Cazes, boulanger[1]. Il est le frère cadet d'Émilien Cazes et l'aîné de Thierry Cazes.

Entré dans le journalisme dès les années 1870 sous le nom de plume « A.-G. Claude », Cazes collabore au Progrès de Lyon[2] puis prend la direction du Républicain de l'Isère à Grenoble en 1881[3]. En 1886, il succède à Théophile Bergès en tant que rédacteur en chef du Progrès du Nord de Lille[4].

Le 3 décembre 1887, il épouse Maria-Justine Pollet, fille du vétérinaire lillois Jules-Alfred Pollet[5]. Le couple a un fils, Daniel Cazes (1889-1980), qui s'illustrera dans la magistrature.

Républicain de longue date[2] et opposant déterminé au boulangisme[6],[7], A.-G. Claude est le premier rédacteur en chef du Réveil du Nord, fondé en 1889[8]. Il fait évoluer ce journal du radicalisme au socialisme au début des années 1890, à l'époque où son frère Thierry est élu député du Gers.

Souffrant de surmenage[9], Claude Cazes met fin à sa carrière de journaliste en janvier 1896[10]. Le 21 avril de la même année, il est nommé percepteur de 2e classe à Sailly-Saillisel (Somme) en qualité de « professeur » et « ancien militaire »[11]. Cette nomination est critiquée par le Journal des débats, qui y voit un acte de favoritisme in extremis du ministre des Finances du gouvernement Léon Bourgeois, Paul Doumer[12],[13].

Non installé à son poste dans la Somme, il est muté quelques semaines plus tard dans le Var, à Saint-Maximin[14] puis à Ollioules[15], une petite ville proche de la mer Méditerranée où il s'installe définitivement. Il y meurt des suites d'une maladie cardiaque[9] le 5 janvier 1901[16].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales du Gers, état civil de Fleurance, registre des naissances de 1850, acte no 23 (vue 119 sur 218).
  2. a et b La Gazette de France, 27 février 1874, p. 1.
  3. La France, 23 avril 1881, p. 2.
  4. La République française, 10 novembre 1886, p. 3.
  5. Archives départementales du Nord, état civil de Lille, registre des mariages de 1887 (vol. 2), acte no 1372 (vue 307 sur 420).
  6. La République française, 28 décembre 1888, p. 2.
  7. La Nation, 24 janvier 1889, p. 4.
  8. L’Estafette, 3 novembre 1889, p. 3.
  9. a et b La Petite République, 14 janvier 1901, p. 2.
  10. Le Grand Écho du Nord, 5 janvier 1896, p. 2.
  11. Journal officiel de la République française (JO), 23 avril 1896, p. 2347.
  12. Journal des débats, 17 mai 1896, p. 1.
  13. A. Bourceret, « Critiques injustifiées », La Lanterne, 18 mai 1896, p. 1.
  14. JO, 23 août 1896, p. 5674.
  15. JO, 17 octobre 1896, p. 4794.
  16. Archives départementales du Var, état civil d'Ollioules, registre des décès de 1901, acte no 2 (vue 181 sur 297).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Paul Visse, La Presse du Nord et du Pas-De-Calais au temps de L'Écho du Nord (1819-1944), Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2004, p. 153.

Liens externes[modifier | modifier le code]