Claude Rey (évêque)

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Claude Rey
Biographie
Naissance
Aix-en-Provence (France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 84 ans)
Aix-en-Provence (France)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Antonio Posada Rubín de Celis (es)
Dernier titre ou fonction Évêque émérite de Dijon
Évêque émérite de Dijon
Évêque de Dijon
Autres fonctions
Fonction religieuse
Chanoine de Saint-Denis

Blason
« Non hanc sed futuram inquirimus »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Claude Rey, né le , à Aix-en-Provence, et mort le , dans cette même ville, est un prélat catholique français, évêque de Dijon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Claude Rey est né le , à Aix-en-Provence[1].

Il est ordonné prêtre le . À Aix-en-Provence, il aurait reçu l'empreinte du gallicanisme épiscopal autoritaire de l'archevêque Jérôme Champion de Cicé[2]. Après avoir été chanoine, puis vicaire capitulaire d'Aix, il est nommé évêque de Dijon, le , préconisé le et consacré, le , à Avignon, par Antonio Posada Rubín de Celis (es), évêque de Carthagène[3] et collaborateur du pape Grégoire XVI[1]. La nomination de l'abbé Rey, l'un des premiers évêques nommés par le nouveau régime de Juillet, est très mal accueillie par l'épiscopat français : Paul d'Astros, archevêque de Toulouse, range Claude Rey au nombre des « sujets incapables ou méprisés »[4]. La défiance des évêques de France explique ainsi que le nouvel évêque de Dijon ait dû recevoir la consécration épiscopale d'un prélat étranger.

Il est élevé à la dignité de chevalier de la Légion d'honneur, le , puis à celle d'officier, le [5]. Dès sa nomination et avant même son arrivée dans son diocèse, Rey se heurte à l'hostilité de la majeure partie de son clergé, notamment des chanoines de la cathédrale et des curés de canton ; ses rapports avec les autorités civiles se dégradent rapidement[6].

Il démissionne le [3], et prend le titre d'évêque émérite de Dijon, jusqu'à sa mort[1], survenue le , à Aix-en-Provence[3].

Armes[modifier | modifier le code]

D'argent à la bande de gueules chargée d'une couronne d'or[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « Bishop Claude Rey », sur Catholic Hierarchy (consulté le ).
  2. Léon Lévy-Schneider, L’application du Concordat par un prélat d’Ancien Régime. Mgr Champion de Cicé, archevêque d’Aix et d’Arles (1802-1810), Paris, Rieder & Cie, , p. 568
  3. a b c et d Aymar d'Arlot, comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, Daragon, , p. 92.
  4. Félix Bonafé, Le Cardinal Morlot. Archevêque de Paris, Grand Aumônier de l’Empereur, Paris, Orbec, , p. 47
  5. a et b « REY Claude », sur Base Léonore (consulté le ).
  6. François Hou, « Les refus de nomination des chanoines dans la première moitié du XIXe siècle », Revue d'histoire de l'Eglise de France,‎ , p. 91

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]