Compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Saône-et-Loire

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Un train à Tournus , rue du pont tracté par la locomotive n°16.
Un train place de la Barre à Mâcon tracté par la locomotive n°6.
Un train à Tournus en direction de Louhans.
La voie de la ligne de Mâcon à Fleurville via Lugny à Mâcon (place de la Barre).

La Compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Saône-et-Loire (SL)[1] est créée pour construire et exploiter un réseau ferroviaire à voie métrique dans le département de Saône-et-Loire entre 1901 et 1945[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

La concession est attribuée à messieurs Edmond Coignet, ingénieur civil, et Paul Grosselin, tous deux demeurant à Paris.

Les lignes[modifier | modifier le code]

Les lignes administrées par cette compagnie, résultant d'un programme de chemins de fer départementaux établi en 1891, étaient les suivantes :

  • la ligne de Chemin de fer d'Autun à Château-Chinon, longue de 49 kilomètres (dont 26 km en Saône-et-Loire), ouverte le , puis le [3] de Corcelles à Château-Chinon, et fermée en 1934 ;
  • la ligne de Saint-Bonnet-de-Joux-Beaubery à Montceau-les-Mines, longue de 45 kilomètres, ouverte le et fermée en 1935[4],[5],[6] ;
  • la ligne de Chalon-sur-Saône à Mervans, longue de 30 kilomètres, ouverte en totalité le [7] (ouverture de Mervans à Saint-Marcel dès le ) et fermée en 1932 pour le trafic de voyageurs et en 1945 pour le transport de marchandises ;
  • la ligne de Mâcon à Fleurville via Lugny, longue de 35 kilomètres, inaugurée le et fermée en 1931 pour le trafic de voyageurs[8] et en 1935 pour le transport de marchandises ;
  • la ligne de Tournus à Louhans, longue de 33 kilomètres, ouverte en 1907 et fermée en 1938.

Toutes ces lignes n'étaient pas reliées entre elles.

Chacune possédait son propre dépôt :

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

Locomotives à vapeur :

Voitures à voyageurs

  • voitures à 2 essieux et accès par plates-formes : 55 unités.

Vestiges[modifier | modifier le code]

Il subsiste beaucoup de bâtiments ferroviaires.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fernand Nicolas, Les petits chemins de fer de nos campagnes, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 19 (), pp. 19-22.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.numistoria.com/imgtitre/4266efc_hau.jpg
  2. www.trains-fr.org/facs/lig71.htm
  3. « Recueil général des lois, décrets et arrêtés ... », sur Gallica, (consulté le )
  4. Jean Claude Michel, « La voie ferrée d'intérêt local Saint-Bonnet/Beaubery - Montceau dite « le Tacot de Beaubery » » [PDF], sur stbonnetdejoux.fr (consulté le ).
  5. Pierre Valabregue, « MÉMOIRE DES LIEUX. Histoire de la ligne Montceau-Beaubery, de 1901 à 1934. : Le tacot de Beaubery », Le Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Ligne de Saint-Bonnet-Beaubery à Montceau-les-Mines », sur francearchives.fr (consulté le ).
  7. « Recueil général des lois, décrets et arrêtés ... », sur Gallica, (consulté le )
  8. Source : « Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots ! », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 20 de décembre 1973 (pages 29 et 30).
  9. « Saint-Marcel - Patrimoine », sur saintmarcel.com via Wikiwix (consulté le ).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]