Conrad Breunig

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Conrad BreunigConrad Breuning,
Konrad Breunich

Naissance
Deidesheim
Blason de la Principauté épiscopale de Spire Principauté épiscopale de Spire
Décès (à 74 ans)
Vienne
Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche
Lieux de résidence Tournai
Kirchheimbolanden
Deidesheim
Mayence
Activité principale altiste, flûtiste, organiste, Compositeur
Style musique classique
Lieux d'activité Tournai
Kirchheimbolanden
Années d'activité 1768 - 1779

Conrad Breunig (Conrad ou Konrad ; Breunig, Breunich ou Breuning), né le à Deidesheim (Deydesheim à l'époque) et mort le à Vienne, est un altiste, flûtiste, organiste et compositeur allemand de musique classique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Conrad Breunig est né le à Deidesheim en Rhénanie dans le Saint-Empire romain germanique.

Élève du gymnasium jésuite de Speyer, Conrad Breunig est vers 1769 musicien à la cour épiscopale de Tournai[1],[2],[3].

De mars 1772 à juin 1773, Breunig est maître de concert à l'orchestre de la cour de Nassau-Weilburg à Kirchheimbolanden[2],[3], où la vie artistique était florissante, en particulier la musique de cour, l'enfant chéri de Caroline d'Orange, sous la direction des maîtres de concert Breunig, Rothfischer, Demachi, Neubauer et l'Eveque[4]. Suivant Schubart, cité par Heinrich Lehmacher qui a fait l'historique de la Cour de Nassau-Weilburg, les musiciens de l'orchestre n'étaient pas des virtuoses mais l'ensemble était homogène et, d'après le témoignage de solistes invités, meilleur que dans des Cours plus grandes[5].

Mais Conrad Breunig est licencié le 18 juin 1773 par le prince Carl Christian von Nassau-Weilburg[5] bien qu'il ait supplié le prince de ne rien en faire, arguant du fait qu'il n'aurait aucune chance de trouver un emploi convenable dans une autre cour, car on tenterait de « percer le secret de son absence de pain dans une conduite immorale »[6].

Vers 1775, Breunig réside dans sa ville natale de Deidesheim, avant de résider durant la deuxième moité des années 1770 et le début des années 1780 à Mayence, bien qu'il n'y ait aucune trace de lui dans les archives de cette ville[2],[3],[6].

Il s'installe ensuite à Vienne où il meurt en juin 1816 à l'âge de 75 ans[7].

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • 1768 : Six Duo pour deux violons, op. 1[1] ;
  • 1769 : Six Sonates pour un violon et basse, op. 2[1] ;
  • non daté : Six Trios concertants à flûte ou violon, op. 4[8] ;
  • 1777 : Six Sonates pour le clavecin ou le forte-piano avec un violon obligé, op. 5, dédiées au comte d'Ingelheim et publiées à Bruxelles chez Van Ypen & Pris et à Paris chez M. Cornouaille[9],[10],[11] ;
  • 1777/1778 : Trois quartetto pour flûte, violon, alto et violoncelle, op. 6, publiés à Bruxelles chez Van Ypen & Pris[12],[13] ;
  • 1779 : Sei Duetti per Violino e Alto Viola, op. 7[14].

Enregistrement[modifier | modifier le code]

  • Mozart und die hofmusik in Kirchheimbolanden, Kurpfälzisches Kammerorchester, dir. Hans Oskar Koch (label Unisono)[15]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (de) Johann Gottlob Immanuel Breitkopf, Verzeichnis musikalischer Bücher - Vierte Ausgabe, , p. 106-107.
  2. a b et c (en) Hubert Unverricht, Axel Beer, « Conrad Breunig », sur Musik und Musiker am Mittelrhein 2, .
  3. a b et c Joachim, « Conrad Breunig ou Breuning (1741-1816) », sur Musique classique forum, .
  4. (de) Alzeyer Geschichtsblätter - Volumes 11 à 16, Verlag der Rheinhessischen Druckwerkstätte, , p. 14.
  5. a et b Monique de Smet, La musique à la cour de Guillaume V, prince d'Orange, 1748-1806, Bohn, Scheltema & Holkema, , p. 44.
  6. a et b (de) Hellmut Federhofer et Christoph-Hellmut Mahling, Florilegium musicologicum: Hellmut Federhofer zum 75. Geburtstag, H. Schneider, , p. 435.
  7. (de) Franz Glöggl, Musikalischer Geschichts- und Erinnerungs-kalender für den österreichischen kaiserstaat auf das gemaine jahr 1842, Blasius Höfel & Comp., Vienne, , p. 19.
  8. (de) Johann Gottlob Immanuel Breitkopf, Verzeichnis musikalischer Bücher - Fünfte Ausgabe, , p. 146.
  9. Journal de musique, année 1777, n°2, Ruault, Paris, , p. 63-64.
  10. Marie Cornaz, Les éditions musicales publiées à Bruxelles au XVIIIe siècle (1706-1794), Peter Lang, , p. 38.
  11. Almanach musical, tome 4 , année 1778, Minkoff Reprints, Genève, , p. 80.
  12. Cornaz, op. cit., p. 40
  13. (en) Annual Report of the Librarian of Congress for the Fiscal Year Ended, U.S. Government Printing Office, , p. 467.
  14. (de) Johann Gottlob Immanuel Breitkopf, Verzeichnis musikalischer Bücher - Sechste Ausgabe, , p. 164.
  15. (en) « Mozart und die hofmusik In Kirchheimbolanden », sur Discogs (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]