Crassula vaillantii
Bulliarde de Vaillant, Crassule de Vaillant
Règne | Plantae |
---|---|
Embranchement | Tracheophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Saxifragales |
Famille | Crassulaceae |
Genre | Crassula |
- Bulliarda aquatica O.Fedtsch.[1]
- Bulliarda obtusa Gand.[2],[1]
- Bulliarda pedunculata (Willd. ex Schult.) St. Lag.[2]
- Bulliarda rosea Bubani, 1899[2],[1]
- Bulliarda vaillantii (Willd.) DC., 1801 (synonyme ambigu)[2],[1]
- Bulliarda vaillantii var. subulata Harv.[2]
- Bulliarda wolgensis Gand.[2]
- Hydrophila vaillantii (Willd.) House[2]
- Sedum bulliardii E.H.L.Krause, 1902[1]
- Tillaea aquatica Lam. (synonyme ambigu)[2]
- Tillaea aquatica Schkuhr (synonyme ambigu)[2]
- Tillaea pedunculata Willd. ex Schult.[2]
- Tillaea saginoides Maxim., 1880[1]
- Tillaea vaillantii Willd., 1798[2],[1]
- Tillaeastrum vaillantii (Willd.) Britton, 1903[2]
Crassula vaillantii, de noms communs Bulliarde de Vaillant, Crassule de Vaillant, est une espèce de plantes à fleurs annuelle de la famille des Crassulaceae et du genre Crassula.
Description[modifier | modifier le code]
Appareil végétatif[modifier | modifier le code]
C'est une plante annuelle de petite taille (2–6 cm), à racine principale développée et à tiges dressées ou ascendantes, radicantes aux nœuds. Les feuilles sont opposées, réunies par leur base, charnues, presque planes, étroites et obtuses, souvent rougeâtres[3].
Appareil reproducteur[modifier | modifier le code]
Les fleurs sont rosées, à pédicelles plus long que les feuilles, groupées en cymes irrégulières ; il y a quatre sépales ovales présentant une petite pointe à leur sommet, quatre pétales plus étroits, quatre étamines et quatre carpelles non rétrécis, présentant des écailles nectarifères bien développées ; le fruit se compose de quatre follicules. La floraison est estivale (entre juin et août)[3].
Habitat et écologie[modifier | modifier le code]
Thérophyte, la plante peut former des petits gazons lâches. C'est une espèce des lieux sablonneux humides et des rochers plats exondés l'été, sur terrains siliceux, uniquement en plaine, jusqu'à 300 m d'altitude[3].
Répartition[modifier | modifier le code]
L'espèce est largement répandue : elle est présente au sud-ouest et au sud de l'Europe, dans une grande partie de l'Afrique, du Maghreb à l’Éthiopie et au Cap, en Asie mineure et centrale, en Amérique du nord. Elle est très rare en France, souvent très localisée : on la rencontre en Lorraine, en Île-de-France (sud de l'Essonne et de la Seine-et-Marne, dans le Centre-Val-de-Loire, l'Ouest et le Midi[3].
Menaces et conservation[modifier | modifier le code]
Cette plante de petite taille et à éclipse se montre d'observation difficile. La rudéralisation, par enrichissement en nitrates ou par remblais en matériaux calcaires, a un effet irréversible. L'atténuation de la luminosité (par boisement de la lande) ou l'assèchement temporaire provoquent l'invasion d'autres espèces à fort dynamisme et la disparition de la Crassule de Vaillant. Mais cette disparition est souvent temporaire, car la plante peut réapparaître de nombreuses années plus tard, après un retour à des conditions favorables[3]. L'espèce est classée « en danger critique d'extinction » (CR) en Auvergne, Centre Val de Loire, Île de France, Pays de la Loire et « en danger » (EN) en Rhône-Alpes[1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 21 novembre 2020
- Catalogue of Life Checklist, consulté le 21 novembre 2020
- F. REFAIT et R. BAJON, « Crassula vaillantii (Willd.) Roth, 1827 », sur Conservatoire botanique national du Bassin parisien, Muséum national d'Histoire naturelle [Ed]. 2006, (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- ARNAL G., 1996. Les Plantes protégées d'Ile-de-France. Collection Parthénope - Editions Biotope, Paris. 349 p.
- BONNIER G., réédition 1990. La grande flore en couleurs de Gaston Bonnier. France, Suisse, Belgique et pays voisins. 4 tomes. Editions Belin, Paris. 1401 p.
- BOURNERIAS M., ARNAL G., BOCK C., 2001. Guide des groupements végétaux de la région parisienne. Nouvelle édition illustrée. Editions Belin, Paris. 640 p.
- BUGNON F., 1995. Nouvelle Flore de Bourgogne. Tome II Clés de détermination. Bulletin scientifique de Bourgogne, édition hors série, Dijon. 35 p. + XLII + 784 p.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (fr) Référence INPN : Crassula vaillantii (Willd.) Roth, 1827 (TAXREF)
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Crassula vaillantii
- (en) Référence Catalogue of Life : Crassula vaillantii (Willd.) Roth (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Crassula vaillantii Roth
- (en) Référence POWO : Crassula vaillantii (Willd.) Roth
- (en) Référence WCVP : Crassula vaillantii (Willd.) Roth
- (en) Référence IPNI : Crassula vaillantii (Willd.) Roth