Culture à la Martinique

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Costumes de carnaval martiniquais.

La culture martiniquaise se caractérise par la diversité des pratiques culturelles de ses habitants (400 000, estimation 2018).

La culture de la Martinique est issue du mélange des différentes cultures qui la composent : culture africaine, culture indienne, culture sud-américaine, culture syro-libanaise. Ces influences se sont combinées avec la culture européenne.

Aujourd'hui, avec la mondialisation croissante, ces mélanges se font de plus en plus présents dans les domaines artistiques comme le théâtre, la musique, la cuisine, le cinéma, la littérature.

Langues et populations[modifier | modifier le code]

Religions[modifier | modifier le code]

Traditions[modifier | modifier le code]


Combats de coqs[modifier | modifier le code]

La tradition des combats de coqs est très vivace en Martinique, la saison dure de novembre à juillet. Les combats se déroulent dans de petites arènes nommées pitts et font l'objet de paris[3],[4].

Des combats entre un serpent et une mangouste sont aussi organisés à l'image des combats de coqs, mais ne font pas l'objet de paris[5].

Société[modifier | modifier le code]

Arts de bouche[modifier | modifier le code]

Colombo de poulet.

Les jus de fruits tropicaux sont très nombreux (prunes de Cythère, mangue, corossol, canne à sucre, goyave, tamarin, fruit de la passion, ananas, citron, orange, orange amère, mandarine, carambole, acerola, ou encore groseille pays).

Le chocolat est une boisson consommée socialement, avec des déclinaisons comme le dlo kako (chocolat à l'eau) et surtout le « chocolat de première communion » (ou chocolat martiniquais), qui est consommé avec le Pain au Beurre martiniquais.

Le mabi, ou mauby (en), est une macération d'écorces (notamment de Colubrina elliptica (en)) héritée des Indiens Caraïbes[6].

Artisanats[modifier | modifier le code]

Poterie[modifier | modifier le code]

Les nombreux gisements d'argile ont été utilisés par les amérindiens dès leur arrivée à la Martinique. Le "Canari, le "Coco-neg" ou le "Tesson", des ustensiles de cuisine encore fabriqués aujourd'hui, grâce à la technique du Colombin, sont les héritiers de cette tradition des Arawaks[7].

Avec la colonisation, une véritable industrie se développe. Ce ne sont plus seulement les objets du quotidien qu'il faut fabriquer, mais des moules pour l'industrie sucrière, des briques et les tuiles rondes qui couvrent les toits de la Martinique. Aux Trois-Îlets, une poterie du 17e siècle est encore en activité[7].

Vannerie, tressage, fabrication de corde[modifier | modifier le code]

Là encore, les techniques de vannerie et de tressage ont leurs origines dans les pratiques des premiers habitants amérindiens. Plusieurs plantes locales, souvent des palmiers, servent de matériaux pour des usages variés[8] :

  • L’aroman (Ischnosiphon arouma) et le cachibou (Calathea lutea) sont utilisés en vannerie, pour la fabrication de paniers par exemple.
  • Le bakwa (Pandanus utilis) et le latanier (Latania lontaroides) sont tressés et assemblés en colimaçon pour fabriquer les chapeaux Bakwa. On reconnait les chapeaux coniques des pêcheurs de ceux arrondis comme des chapeaux-melons des paysans.
  • Les fibres des bananiers (genre Musa) permettent de tresser des cordes autrefois utilisées pour amarrer les pirogues ou attacher le bétail.

Sports[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Les courants littéraires et concepts philosophiques de la Martinique :

Écrivains et intellectuels martiniquais[modifier | modifier le code]

Patrick Chamoiseau (juin 2009)

Liste non exhaustive des principaux romanciers, poètes, dramaturges, essayistes, et sociologues martiniquais :

Médias[modifier | modifier le code]

Arts visuels[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Sculpture[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Arts de scène[modifier | modifier le code]

Musique et danse[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Accueil - ASSOCIATION BOUDDHISTE ZEN SOTO DE MARTINIQUE », sur ASSOCIATION BOUDDHISTE ZEN SOTO DE MARTINIQUE (consulté le )
  2. « Les religions en Martinique », sur martiniqueannu.com via Wikiwix (consulté le ).
  3. Combats de coqs : le pitt à la croisée des chemins - FranceAntilles "La saison a repris en novembre et s'achèvera comme chaque année autour de juin/juillet"
  4. Les combats de coqs (konba kok) "Barbarie ou passion… en tout cas, une tradition antillaise" décembre 2013
  5. Michelin, Martinique Guide vert, Paris, Michelin, , 289 p. (ISBN 978-2-06-714628-0 et 2-06-714628-9), p. 38
  6. L'oubli moderne du Mabi/Mauby de patate douce, Christian Berge, Planète Bière, 2013.
  7. a et b « Poterie », sur pnr-martinique.com (consulté le )
  8. « Artisanat », sur pnr-martinique.com (consulté le )
  9. « Le LAKOU , un type d’habitat disparu », sur CAUE Martinique, (consulté le ).
  10. « Théâtres des Antilles », sur potomitan.info (consulté le ).
  11. « Le théâtre de la compagnie Jean Gosselin devient obsolète », sur miateneo, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]