Cyathocidaris avenionensis

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Cyathocidaris avenionensis
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification
Règne Animalia
Sous-règne Bilateria
Infra-règne Deuterostomia
Embranchement Echinodermata
Sous-embr. Echinozoa
Classe Echinoidea
Sous-classe Perischoechinoidea
Ordre Cidaroida
Famille Cidaridae
Genre Cyathocidaris

Espèce

 Cyathocidaris avenionensis
(des Moulins, 1837)

Synonymes

  • Cidaris avenionensis Desmoulins, 1837
  • Prionocidaris avenionensis (Desmoulins, 1837)

Cyathocidaris avenionensis est une espèce éteinte d'oursins de la famille des Cidaridae.

Systématique[modifier | modifier le code]

L'espèce Cyathocidaris avenionensis a été décrite pour la première fois en 1837 par Charles des Moulins[1] sous le protonyme Cidaris avenionensis[2].

Description[modifier | modifier le code]

L'espèce est décrite comme suit par Yves Bazin de Jessey[2] : « Espèce d'une taille assez haute, circulaire, déprimée en haut et en bas : zones porifères très peu flexueuses, composées de pores arrondis, unis par un petit sillon transversal ; l'état de l'exemplaire dessiné n'autorise pas à juger de la largeur du renflement granuliforme qui séparait les deux côtés des zones porifères. Aires ambulacraires peu enfoncées. Aires interambulacraires garnies d'une double rangée de six ou sept tubercules gros, largement espacés, à base lisse, à mamelon perforé et non crénelé, plus forts au milieu de l'échinide qu'à ses extrémités. Les scrobicules larges, elliptiques, entourés de granules assez saillants, ont entre eux une petite zone miliaire étroite. Radioles très variables, si variables même, qu'on s'étonne qu'ils appartiennent à une même espèce. On en distingue trois sortes; les uns longs, cylindriques, garnis de granulations plus ou moins espacées, souvent plus fortes sur une des faces du radiole ; les autres ont leur tige atténuée à la base, qui est lisse à la collerette, mais striée dans toute sa longueur jusqu'à son extrémité, fermée et non épanouie ; une troisième espèce de radiole se remarque par une cupule terminale profonde plus ou moins large et fortement sillonnée ; les sillons se prolongent sur la tige. Cette dernière espèce de radioles l'emporte par la profondeur et la largeur de sa cupule sur les radioles semblables trouvés dans le Miocène, aux Angles, près d'Avignon ; à Saint-Paul-Trois-Ghâteaux, à Bonifacio, en Corse, par M. Locard ».

Bretagne[modifier | modifier le code]

C'est la forme la plus fréquente des faluns de Bretagne. On y trouve des radioles en grande quantité et, plus rarement, des fragments de test, souvent très roulés, alors qu'ils sont moins fréquents ou absents plus au sud.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) Les fossiles des faluns de Bretagne (consulté le 24 juillet 2022)
  • Abbé Bazin, « Sur les Échinides du Miocène moyen de la Bretagne », Bulletin de la Société géologique de France, Paris, vol. 12,‎ , p. 34-45 (ISSN 0037-9409 et 1777-5817, OCLC 1765827, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • Lambert, J. 1910. « Description des échinides des terrains néogène du Basin du Rhône ». Mémoires de la Société paléontologique Suisse, vol. 37, p. 1-48, pls 1-3.
  • Kilian (W.), 1889. « Mission d'Andalousie. 2: Études paléontologiques sur les terrains secondaires et tertiaires de l'Andalousie ». Mémoires de l'Académie des Sciences de l'Institut de France, vol. 30, n. 2, p. 601-739.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Parfois orthographié Charles Desmoulins.
  2. a et b Bazin 1883, p. 35-36