Cyaxare

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Cyaxare
Illustration.
Relief attribué à Cyaxare ; Qizkapan, Kurdistan irakien.
Titre
Roi des Mèdes

(40 ans)
Prédécesseur Phraortès
Successeur Astyage
Biographie
Dynastie Mèdes
Date de décès
Sépulture Qizkapan (Kurdistan irakien)
Père Phraortès
Troisième roi des Mèdes
Conjoint Fille ou petite-fille de Nabopolassar
Enfants Astyage
Amytis de Médie

Cyaxare (vieux perse : hUvaxštra) est le troisième roi mède, régnant depuis 625 jusqu'à 585 ou 584. L'empire de Cyaxare s'étend entre les fleuves Halys à l'ouest et Oxus ou Iaxarte à l'est. Peu nombreuses sont les sources qui mentionnent Cyaxare ; il se rencontre dans des sources assyriennes, des chroniques babyloniennes, des sources grecques (notamment Histoires de Hérodote) et quelques récits dans des sources juives.

Cyaxare vainc d'abord les Scythes, qui ont dominé la Médie après la mort de son père Phraortès. Puis, il d'abord réorganise et modernise l'armée mède, divisant les soldats selon le type d'arme, ce qui a considérablement augmenté leur capacité de combat. Cyaxare s'unit ensuite à Babylone et mène son armée vers l'Assyrie. En 614, il assiège la ville d'Assur, l'ancienne capitale assyrienne. Après la chute d'Assur, le roi de Babylone Nabopolassar y vient rencontrer Cyaxare. En 612, les deux rois mettent fin à l'empire assyrien en conquérant Ninive, la capitale assyrienne.

Après plusieurs conquêtes et victoires, Cyaxare se focalise alors sur la Lydie et la Grèce antique dans l'Asie Mineure. Il bataille contre le roi lydien Alyatte II et réussit à s'emparer des terres situées au-dessus du fleuve de Halys. La guerre entre les Mèdes et les Lydiens se termine en 585 à la suite d'une éclipse solaire. Cyaxare meurt le même année ou un an après et lègue le royaume à son fils Astyage. Suivant Igor Diakonoff (ru), la sépulture de Cyaxare se trouve à Qizkapan dans la province d'As-Sulaymaniya au Kurdistan irakien.

Anthroponymie et mention de nom[modifier | modifier le code]

Le souvenir de Cyaxare est encore entretenu dans certaines zones, « même après la chute de son royaume ». Lors de l'empire perse, deux roitelets proclament être de la semence de Umakuištar (c.-à-d. Cyaxare)[1](p727). Dans la Cyropédie de Xénophon, biographie romancée de Cyrus II, Cyaxare est présenté comme oncle de ce dernier[2](p143),[3](p142). Cyaxare est attesté dans des sources assyriennes, chroniques babyloniennes, sources grecques comme Histoires de Hérodote, et rapports juives. Les historiens grecs donne certianes informations sur les Mèdes et Cyaxare, mais ces informations sont souvent maigres et mêlés de légendes. D'ailleurs, les récits narrés par les historiens tels que Hécatée sont reflétées dans les ouvrages des historiens postérieurs. En tout cas, Hérodote est le premier à fournir un rapport détaillé sur les Mèdes[4](p139). Les plus importantes sources greques sur Cyaxare proviennent de Hérodote et Ctésias ; les récits de Hérodote sont quelque peu fiables et les recherches archéologiques modernes les confirment dans certains cas[5], mais ceux de Ctésias ont un aspect narratif et divertissant[4](p294).

La cronique de Nabopolassar est la principale source des opérations militaires des Babyloniens et des Mèdes contre les Assyriens, couvrant les années 616 - 609 ; La chute de l'Assyrie y est notamment décrite. Suivant cet écrit, en 614 les Mèdes, conduits par Cyaxare, conquiert la province assyrienne d'Arapkha, puis marchent vers Ninive et finissent par l'assiéger. Ils ne réussissent pas à soumettre Ninive, mais l'automne de la même année, ils assiègent et prennent Assur, ancienne capitale de l'empire assyrien. Nabopolassar, roi de Babylone, et Cyaxare se rencontrent à Assur et concluent une alliance (lignes 24-30). Trois mois après, en 612, Ninive est capturée et Cyaxare retourne chez lui (lignes 38-52). Suivant cette chronique, les Mèdes sont les premiers alliés des Babyloniens ; cependant, dans un autre endroit, il est également mentionné « armée mède ». Cyaxare y est notamment surnommé « roi des armées médes »[6].

Le latin Cyaxares vient du grec Κυαξαρης (Kuaxarēs), lui issu du vieux perse Uvaxštra-[7](p217). Cyaxare s'appelle Ksuwaksaros en ancienne phrygienne[8]. Certains considèrent Hokhashtra comme une combinaison de deux anciens mots persans Ho (bon) et Khashtara (shahriyar), qui signifie généralement « bon roi ». Certains considèrent également qu'il est dérivé du verbe proto-iranien *Haxš , signifiant « marquer » et ont interprété Hovakhshtere comme « un bon tireur », c'est-à-dire quelqu'un qui sait bien viser[9].

Dans l'inscription de Nabopolassar, Cyaxare s'orthographie « Mo-ma-kishtar Shar Uman-man-da ». Probablement, partout où « Shah Uman-man-da » (un vieux mot akkadien pour les peuples du nord) ou « Shah Mad » est mentionné dans ce texte, cela signifie Cyaxare. La synonymie des deux épithètes est montré par François Toureau-Dungen, dans une lettre sur la compagnie des Mèdes à Babylone lors du siège de Carrhes peu après la chute de Ninive[8].

Famille[modifier | modifier le code]

Suivant Hérodote[α], Cyaxare est fils de Phraortès et petit-fils de Déjocès[4](p177). Pour le père de Cyaxare, George Cameron croit que le deuxième roi des Mèdes s'appelerait Kaštariti[10]. L'épouse de Cyaxare est fille (ou petite-fille) du roi babylonien Nabopolasser[8], mais on ne sait si elle est son unique femme. Son fils est Astyage, le dernier roi des Mèdes[11],[8]. La fille ou petite-fille de Cyaxare est Amytis ; après la chute de l'Assyrie en 614 av. J.-C., elle se marie avec Nabuchodonosor II, fils de Nabopolassar, pour renforcer l'alliance entre Babylone et la Médie[11]. Un autre mariage se produit en 585, entre Astyage (fils de Cyaxare) et Aryenis (en) (fille du roi de Lydie)[11],[12].

Règne[modifier | modifier le code]

Hérodote présente Cyaxare comme le troisième roi des mèdes, tandis que pour Diodore de Sicile il est le premier roi. Au fait, il se voit dans l'inscription de Behistun que Cyaxare est mentionné le roi fondateur[13](p84).

Conflits avec les Scythes[modifier | modifier le code]

Jouxte la narration de Hérodote, Cyaxare entre en guère contre Ninive afin de venger son père Phraortès, qui a subi une lourde défaite en guerroyant contre les Assyriens. Quoiqu'il (c.-à-d. Cyaxare) réussissent à triompher de son adversaire et à assiéger la ville, ses troupes sont attaquées de la part des Scythes qui finissent par dominer la Médie et par se répandre dans toute l'Asie[4](p117).

Réorganisation de l'armée[modifier | modifier le code]

Auparavant, les mèdes font la guerre en tant que « milice tribale » et les unités de l'armée se forment selon les liens de parenté. Prennant exemple sur ses voisins, notamment les Urartéens et les Assyriens, Cyaxare construit une armée ès « unités stratégiques et tactiques », divisées selon leur arme[4](pp121-122),[β]. D'après Hérodote, Cyaxare enrôle également des Scythes pour exercer ses jeunes troupes « au maniement de l'arc »[14](pp17 et 24).

Guerre contre Assyrie[modifier | modifier le code]

Au cours des deuxième et troisième décennies du VIIe siècle, la conjoncture de l'Empire assyrien s'aggrave. En , les Chaldéens conquièrent Babylone et inaugure l'Empire néo-babylonien. Voyant la situation de l'Assyrie, le roi chaldéen de Babylone Nabopolassar s'allie à Cyaxare contre les Assyriens[15].

Au printemps , Nabopolassar vainc l'armée assyrienne et ses alliés les Mannéens lors d'une bataille à Gablinu et capture ses dirigeants. Profitant de cette occasion, Cyaxare assaillit les Mannéens et annexe leur contrée non-défendue (probablement en -) à l'Empire mède. Aussi Cyaxare rejoint-il la guerre contre l’Assyrie, en alliance avec la Babylonie et en assume même plus tard la direction[16].

En octobre ou , les Mèdes conquièrent Arrapxa[16]. Ils prennent ensuite la ville de Tarbīṣ au nord de Ninive. Enfin, ils traversent le Tigre et attaquent Assur, ancienne capitale assyrienne, la capturant à la fin de l'été . Nabopolassar tarde à participer à la conquête et les Mèdes somettent l'Assyrie sans l'aide des Babyloniens. Après, Cyaxare et Nabopolassar se rencontrent dans les ruines de l'Assyrie et dans le camp des Mèdes et se concluent officiellement un « pacte d'amitié et d'alliance ». Cyaxare épouse la fille (ou petite-fille) de Nabopolassar, renforçant ainsi leur alliance[16].

Guerre contre Lydie et fin de vie[modifier | modifier le code]

En 590, la Médie et la Lydie entrent en guerre. Apparemment, les Scythes se sont fuit vers la Lydie et le roi lydien a refusé de les ramener à Cyaxare. les Lydiens sont supérieures aux Mèdes à plusieurs égards : ceux-ci sont loin de leur patrie tandis que les Lydiens combattent sur leur propre pays, l'armée lydienne compte un certain nombre de soldats grecs très compétents, et la cavalerie lydienne est mieux. La guerre dure plus de cinq ans et chaque côté connait alternativement la victoire[17].

Cependant, les Mèdes réussissent à repousser les troupes d'Alyatte II vers l'ouest, bien qu'ils n'obtiennent pas de succès définitif à cause de la fatigue issue des batailles épuisantes. Enfin lors de la bataille de Halys, une éclipse solaire totale se forme et fait peur les belligérants ; ainsi la guerre lydo-mède termine-t-elle[18]. Les données scientifiques démontrent que l'éclipse se produit le . Après cet incident, un traité de paix est conclu entre la Lydie et la Médie avec la médiation de la Babylonie et de la Cilicie[γ] ; le fleuve Halys devient ainsi la frontière entre la Médie et la Lydie. Cet accord est renforcé par le mariage d'Astyage avec Aryenis, fille d'Alyatte. Cyaxare meurt la même année ou celle qui suit[16].

Hérodote erronément date la guerre lydo-mède avant la chute de Ninive (en 612). L'éclipse de Halys se passe après la chute de Ninive ; en outre, la présence du roi babylonien lors de la conclusion de la paix ne serait possible qu'après la chute de Ninive, car la Babylonie n'aurait pas encore eu son indépendance[19].

Postériorité[modifier | modifier le code]

Sépulture[modifier | modifier le code]

Relief sur la tombe rupestre de Qizkapan. Diakonoff croit que la personne de droite serait Cyaxare[20].

Qizkapan est une tombe rupestre située dans la province d'As-Sulaymaniya au Kurdistan irakien. Suivant l'historien russe Igor Diakonoff, il s'agit de la sépulture de Cyaxare. Qizkapan est un logement à grand toit recouvert de troncs d'arbre. Parmi les colonnes, se voient des relief figurant des symboles divins. Au-dessus de l'entrée de la sépulture, se trouve un relief représentant une scène de prière autour d'un autel du feu. Le moine est du côté gauche, portant les vêtements spécifiques des mages. Le roi est à droite. Tous deux ont le visage couvert et tiennent à la main un arc qui est un symbole de victoire[21].

Legs et succession[modifier | modifier le code]

Sous le règne de Cyaxare, la Médie devient le plus grand empire de l'époque[22], avec une superficie de 3,1 millions de kilomètres carrés[23](p223). Cyaxare est remplacé par son fils Astyage, qui règne depuis 584 jusqu'à 550. Celui-ci est le dernier roi mède, dont Cyrus II finit par avoir raison[24](p230).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Histoires [détail des éditions] [lire en ligne] « I - Clio, 103 »
  2. « Il (c.-à-d. Cyaxare) eut une infanterie armée d'arcs, de sabres, et d'un ou deux javelots par homme ... ses cavaliers, armés de l'arc, étaient exercés dès l'enfance à tirer à toute les allures du cheval, soit en chargeant, soit en reculant » Huart et Delaporte (1943), p.227.
  3. L'entremise de la Babylonie et de la Cilicie montre leur crainte de l'expansion de l'empire mède; en effet, si la guerre continuait, les Mèdes vaincraient les Lydiens. Pirnia (2021), p.154-155.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Andreas Fuchs, chap. 43 « The Medes and the Kingdom of Mannea », dans Karen Radner, Nadine Moeller et Daniel T. Potts (dir.), The Oxford History of the Ancient Near East [« Histoire Oxford du Proche-Orient ancien »], vol. IV : The Age of Assyria, New York, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-068763-2 et 978-0-19-767784-1, BNF 47219530, DOI 10.1093/oso/9780190687632.001.0001 Inscription nécessaire, lire en ligne)
  2. Pierre Carlier, « L’idée de monarchie impériale dans la Cyropédie de Xénophon », Ktèma : civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques, vol. 3, no 1,‎ , p. 133–163 (DOI 10.3406/ktema.1978.1795 Accès libre, lire en ligne, consulté le )
  3. Marie‑Pierre Noël, « Symposion, philanthrôpia et empire dans la Cyropédie de Xénophon », dans Pascale Brillet-Dubois et Édith Parmentier (dir.), Φιλολογία : Mélanges offerts à Michel Casevitz, Lyon, Maison de l'Orient et de la Méditerranée, coll. « Collection de la Maison de l'Orient méditerranéen / Série littéraire et philosophique »,‎ , 381 p. (ISBN 978-2-903264-28-4, ISSN 0151-7015, lire en ligne)
    Textes en français, citations en grec ancien, hébreu, latin. - Titre translittéré : Philologia.
  4. a b c d et e (en) Igor M. Diakonoff, chap. 3 « Media », dans Ilya Gershevitch, The Cambridge History of Iran [« Histoire Cambridge de l'Iran »], vol. 2 : The Median and Achaemenian periods, Cambridge University Press, , XVII-946 p. (ISBN 978-0-521-20091-2, BNF 34821976), p. 36-148
  5. (en) « Cyaxares | Persian Ruler, Conqueror, Medes | Britannica », sur www.britannica.com, (consulté le )
  6. Jaafari Dehaghi (1392), p. 34.
  7. (de) Rüdiger Schmitt, Iranische Namen in Nebenüberlieferungen indogermanischer Sprachen, Österreichische Akademie der Wissenschaften, coll. « Iranisches Personennamenbuch », (ISBN 978-3-7001-7142-3)
  8. a b c et d Diakonoff, « Cyaxares »
  9. Cheung (2007), p. 170.
  10. Cameron (1365), p. 134.
  11. a b et c Jona Lendering, « Cyaxares ».
  12. Diaknoff (1386), p. 295.
  13. Askold I. Ivantchik, Les Cimmériens au Proche-Orient, coll. « Orbis Biblicus et Orientalis » (no 127), (ISBN 978-3-7278-0876-0 et 978-3-525-53762-6, BNF 36669523, DOI 10.5167/uzh-151019 Accès libre, lire en ligne), I, chap. 2.9 (« L'insurrection de Kašaritu en Médie et les Cimmériens »), p. 80-84
  14. Lucien-Jean Bord et Jean-Pierre Mugg, L'arc des steppes : Étude historique et technique de l'archerie des peuples nomades d'Eurasie, Éditions du Gerfaut, , 189 p. (ISBN 2-914622-60-0 et 978-2-914622-60-8, BNF 39992466, présentation en ligne), chap. I (« Les scythes »)
  15. Alyev (1388), p. 388.
  16. a b c et d Diakonoff (1994).
  17. Pirnia (2021), p. 197-198.
  18. Diakonoff (1386), p. 295.
  19. Zarrinkoub (1390), p. 102.
  20. Diakonoff (1386), p. 294.
  21. Diakonoff (1386), p. 375.
  22. Alyev (1388), p. 405.
  23. (en) Peter Turchin, Jonathan M. Adams et Thomas D. Hall, « East-West Orientation of Historical Empires and Modern States », Journal of World-Systems Research,‎ , p. 219–229 (ISSN 1076-156X, DOI 10.5195/jwsr.2006.369 Accès libre, lire en ligne, consulté le )
  24. Clément Huart et Louis-Joseph Delaporte, L'Iran antique, Elam et Perse, et la civilisation iranienne, Paris, Éditions Albin Michel, (BNF 32260115, lire en ligne), partie 2, chap. V (« L'Empire mède »), p. 227-230

Voir aussi[modifier | modifier le code]

  • D'avantage d'études :
    • (ru) Igrar Aliev, История Мидии [« Histoire de la Médie »], Bakou,‎
    • (en) M. A. Dandamayev, chap. 2 « Media and Achaemenid Iran », dans History of civilizations of Central Asia [« Histoire des civilisations de l'Asie centrale »], vol. 2 : The development of sedentary and nomadic civilizations: 700 B.C. to A.D. 250, UNESCO Publ, (ISBN 978-92-3-102846-5)
    • (fr) Alphonse J. Delattre, Le peuple et l'empire des Mèdes jusqu'à la fin du règne de Cyaxare, Trübner, , 200 p. (présentation en ligne)
    • (fa) Shahram Jalilian, « درآمدی بر روابط مادها و بابلی‌ها » [« Un aperçu des relations mèdo-babyloniennes »], Tārīkh-i ravābit-i khārijī, vol. 18, no 71,‎ , p. 9–50 (ISSN 1735-2010, résumé, lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le )
    • (fr) Kevin Leloux, La Lydie d'Alyatte et Crésus : Un royaume à la croisée des cités grecques et des monarchies orientales (thèse de doctorat en histoire, art et archéologie), Université de Liège, (hdl 2268/220928 Accès libre)
    • (fa) Hassan Pirnia, تاریخ ایران باستان [« Histoire de la Perse antique »], t. I, Téhéran,‎ (1re éd. 2015) (ISBN 978-600-7159-18-7 (édité erroné)), IV, « دوره مادی یا اعتلای آریان‌های ایرانی »
    • (en) Robert Rollinger, « The Western Expansion of the Median ‘Empire’: A Re-Examination », dans Giovanni B. Lanfranchi, Michael Roaf et Robert Rollinger (dir.), Continuity of Empire (?) : Assyria, Media, Persia [« Continuité d'Empire (?) »], Padoue, (BNF 39259388, lire en ligne), p. 289-319
    • (en) Percy Molesworth Sykes (préf. Antony Wynn), A history of Persia [« Une histoire de la Perse »], vol. 1, Routledge, , 3e éd. (1re éd. 1969) (ISBN 978-0-415-32679-7), chap. X et XI
    • (fa) Fariba Zare, « حکمرانان مادی در متون نوآشوری : ارایه فهرست جدید از شاهان وحکمرانان مادی » [« Souverains mèdes dans les textes néo-assyriens »], تاریخ اسلام و ایران, vol. 26, no 32,‎ (DOI 10.22051/hii.2017.2651 Accès libre, lire en ligne [PDF], consulté le )