Daidzéine

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Daidzéine
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Identification
Nom UICPA 7-hydroxy-3-(4-hydroxyphényl)chromén-4-one
Synonymes

4',7-dihydroxyisoflavone
daidzéol
isoaurostatine

No CAS 486-66-8
No ECHA 100.006.942
No CE 207-635-4
No RTECS DJ3100040
PubChem 5281708
SMILES
InChI
Apparence poudre jaune pâle[1]
Propriétés chimiques
Formule C15H10O4  [Isomères]
Masse molaire[2] 254,237 5 ± 0,013 9 g/mol
C 70,86 %, H 3,96 %, O 25,17 %,
Propriétés physiques
fusion > 323 °C[3]
Précautions
SGH[1]
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique
H315, H319 et P305+P351+P338
NFPA 704[1]

Symbole NFPA 704.

 
Écotoxicologie
DL50 > 2 g/kg (souris, intrapéritonéal)[4]
LogP 2,550[3]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La daidzéine (du japonais daidzu, (大豆), soja[5]) est un composé organique appartenant à la famille des isoflavones, une sous-famille des flavonoïdes.

Occurrence naturelle[modifier | modifier le code]

La daidzéine comme d'autres isoflavones, telles que la génistéine, est présente dans certaines plantes et herbes, comme la kwao krua (Pueraria mirifica) une plante thaïlandaise, la kudzu (Pueraria lobata), et évidemment dans le soja et ses produits comme le tofu et les protéines végétales texturées. Le soja est par ailleurs la plante alimentaire contenant le plus d'isoflavones (et une des seules), dans un ratio en général 37 % de daidzéine, 57 % de génistéine et de 6 % de glycitéine[6]. Les « pousses de soja » contiennent quant à elles 41,7 % de daidzéine[7].

Métabolisme[modifier | modifier le code]

Outre ses fonctions d'antioxydants, il a été montré que les isoflavones interagissent avec les récepteurs des œstrogènes des animaux, y compris l'homme, et sont souvent appelées « phytoestrogènes ».

La daidzéine peut être convertie en son métabolite S-équol chez certains humains dans le cas de la présence de certaines bactéries intestinales. Après plusieurs décennies de recherches, il semblerait que le S-équol pourrait avoir des effets bénéfiques significatifs sur la santé.

Hétérosides[modifier | modifier le code]

Comme la plupart des flavonoïdes, la daidzéine est présente dans la nature sous forme d'hétérosides :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Fiche Sigma-Aldrich du composé Daidzein, consultée le 7 août 2012.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a et b (en) « Daidzéine », sur ChemIDplus, consulté le 7 août 2012
  4. Pharmaceutical Chemistry Journal, vol. 13, p. 51, 1979.
  5. A. Senning, Elsevier’s Dictionary of Chemoetymology, Amsterdam, Elsevier, , 433 p. (ISBN 978-0-444-52239-9), p. 105
  6. (en) « Isoflavones contents of food », Top Cultures (consulté le )
  7. (en) Y. Zhang, G. J. Wang, T. T. Song, P. A. Murphy et S. Hendrich, « Urinary disposition of the soybean isoflavones daidzein, genistein and glycitein differs among humans with moderate fecal isoflavone degradation activity », The Journal of Nutrition, vol. 129, no 5,‎ , p. 957–962 (PMID 10222386)