David Sibree

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David Sibree fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent du service secret britannique Special Operations Executive.

Situation militaire : SOE, section F, General List ; grade : lieutenant ; matricule : 282425.

Famille[modifier | modifier le code]

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

David Whytehead Sibree naît à Hull, Yorkshire.

Hugh Dormer, qui a conduit l’équipe SCULLION chargée d'attaquer l'usine des Télots, n'a pas abouti. Il entreprend une deuxième tentative[1].

David Sibree participe au raid SCULLION 2, avec pour nom de guerre « Morand ». Il est parachuté dans la nuit du 16 au avec cinq camarades. L’équipe est réceptionnée par George Demand, le septième membre, parachuté quatre jours plus tôt pour préparer le terrain.

Cette fois, ils parviennent à agir, dans la nuit du 20 au , et à placer des charges explosives en plusieurs endroits de l'usine. Le sabotage perturbe la production de la raffinerie de pétrole pour un certain temps[2].

Sur le chemin du retour, David Sibree est arrêté.

Il est exécuté en captivité à Flossenbürg, le .

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Les sources ne mentionnent aucune distinction.

Monuments[modifier | modifier le code]

  • En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, David Sibree est honoré au mémorial de Valençay (Indre).
  • Brookwood Memorial, Surrey, panneau 22, colonne 1.
  • Musée du camp de Flossenbürg : une plaque, inaugurée le , rend hommage à David Sibree parmi quinze agents du SOE exécutés.

Notes, sources et liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Michael R D Foot, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Des anglais dans la résistance. Le SOE en France, 1940-1944, Tallandier, (ISBN 979-1-02100-194-7, lire en ligne).
  2. Mais seulement pour un certain temps ; et ce sera, finalement, l'un des hommes du groupe de Chagny du réseau Portos-MASON, Paul Bureau, qui, seul, après s'être fait embaucher comme ouvrier, saura déterminer et détruire la pièce centrale de l'installation et arrêter définitivement la production de l'usine au début de l'été 1944. [Source : Libre Résistance.]

Sources et liens externes[modifier | modifier le code]

  • Fiche David Sibree : voir le site Special Forces Roll of Honour
  • Libre Résistance, bulletin d’information et de liaison, anciens des Réseaux de la Section F du S.O.E. (Special Operations Executive), Amicale BUCK, numéro 17, 2e trimestre 2006, page 2.
  • Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
  • Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographié (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable à la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 11, SCULLION MISSION.
  • J.D. Sainsbury, Le Mémorial de la section F, Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust, 1992.