Denis Bruyère

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Denis Bruyère
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Denis Bruyère dans l'Atelier de Sassor
Naissance (66 ans)
Liège
Belgique
Nationalité belge
Profession
Ébéniste créateur,
sculpteur ornemaniste,
conservateur et restaurateur de meubles anciens et objets d'art de grand patrimoine
Formation
Faculté de droit de l'université de Liège (un an d'études),
design industriel à l'École supérieure des arts Saint-Luc à Liège,
élève libre à l'Institut Saint-Laurent (Liège),
sculpture ornemaniste, ébénisterie.

Denis Bruyère, né le , est un ébéniste créateur et sculpteur ornemaniste belge.

Conservateur et restaurateur de meubles anciens et objets d'art de grand patrimoine, spécialiste de l'ébénisterie de luxe et de la marqueterie, créateur de meubles et objets d'art contemporains, de boîtes et coffrets à mécanismes, il met en œuvre des matériaux divers, conçoit, selon les besoins, des outils et des traitements du bois inédits.

Denis Bruyère est le fondateur de l'Atelier de Sassor, à Theux, qui, afin de préserver l'objectif d'excellence, fait régulièrement appel à des spécialistes dans des métiers connexes, comme scieurs de bois précieux, maîtres-verriers, fondeurs de bronze, postainiers. Cet atelier est ouvert à des apprentis et leur offre la possibilité de recevoir des formations dans les spécificités liées au travail du bois et à celui d'autres matériaux.

Denis Bruyère est membre de l'Association professionnelle de conservateurs-restaurateurs d'œuvres d'art (APROA-BRK).

Biographie[modifier | modifier le code]

Denis Bruyère, né le à Liège, en Région wallonne, dans la province de Liège (Belgique), issu d'une famille d'ingénieurs[1], entre à la Faculté de droit de l'université de Liège (une année de cours), puis étudie le design industriel à l'École supérieure des arts Saint-Luc à Liège[2],[1].

Il accomplit ensuite une formation en ébénisterie et sculpture ornemaniste à l'Institut Saint-Laurent (Liège)[2],[3].

Denis Bruyère et le secrétaire à cylindre de David Roentgen (en 1992)

En 1980, Denis Bruyère, conservateur-restaurateur de meubles anciens et d'objets d'art de grand patrimoine, crée son atelier. Au fil du temps, il héberge et restaure de plus en plus régulièrement des pièces d'une qualité exceptionnelle[2]. Pendant quinze ans au service du patrimoine, tant belge qu'étranger, il restaure des meubles et des marqueteries sophistiquées dus à de grands ébénistes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[4], chaque restauration nécessitant l'application scrupuleuse des techniques d'origine afin de respecter l'œuvre patrimoniale.

Début 1992, Denis Bruyère devient membre de l'Association professionnelle de conservateurs-restaurateurs d'œuvres d'art (APROA-BRK)[5].

Depuis 1994, « conscient de la valeur des techniques traditionnelles de son métier, [il] décide de les appliquer à la création contemporaine. » (Albert Moxhet)[2]. Il réalise des meubles et objets d'art contemporains, des boîtes et des coffrets à mécanismes[6] pour la fabrication desquels il utilise des matériaux divers et si besoin conçoit de temps à autre des outils et des traitements du bois inédits.

Julos Beaucarne en concert (2007)

En 2001, il agrandit son atelier, niché dans le paysage vert et pierre de Theux, à Sassor[7].

« Des expositions en Belgique et à l'étranger ont fait connaître le travail de celui que le poète, écrivain, chanteur et sculpteur belge Julos Beaucarne a surnommé le couturier du bois. » (Albert Moxhet)[2],[8].

En 2005, Denis Bruyère transforme une partie de son jardin de Sassor afin d'agrandir son atelier qu'il ouvre rapidement à des apprentis tout en travaillant à une œuvre monumentale : New Town[2],[9].

En 2014, il est nommé « membre effectif de la Commission consultative du Patrimoine culturel mobilier (CCPCM) au titre d'expert justifiant d'une compétence ou d'une expérience en conservation-restauration » (arrêté ministériel du )[10].

Conservation et restauration de meubles anciens de grand patrimoine[modifier | modifier le code]

Le palais Curtius, siège de l'Institut archéologique liégeois.
Le Musée d'Ansembourg à Liège.
David Roentgen (1743-1807)
Secrétaire à cylindre de David Roentgen (1780)

Denis Bruyère restaure, tant pour le patrimoine belge que pour le patrimoine mondial, des meubles dus aux grands ébénistes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[6].

Les Chroniques d'Archéologie et d'Histoire du pays de Liège (octobre 2001 - mars 2002, n° 16-17, tome I) de l'Institut archéologique liégeois relatent le travail de restauration par Denis Bruyère de la table dite de "l'État Tiers". En juillet 2000, cette table-bureau part pour l'atelier de Denis Bruyère, une souscription publique en faveur de la restauration de ce meuble de grand patrimoine ayant été lancée en février 1998. Ce travail nécessite 850 heures pendant un an[11].

Cette publication présente aussi l'attribution de Denis Bruyère, ainsi que son étude, d'une table de travail à l'ébéniste David Roentgen (1743-1807). Denis Bruyère a officiellement et selon sa proposition à la conservatrice de l'époque, Ann chevalier, preuves à l'appui, attribué ce meuble à David Roentgen alors que les inventaires stipulaient « meuble liégeois à la façon de Roentgen »[12].

En 2014, soit douze ans plus tard, la Fondation Roi Baudouin décide de confier la table de travail signée David Roentgen à Denis Bruyère pour conservation-restauration.

Des meubles exposés au Musée d'Ansembourg sont restaurés dans l'Atelier de Sassor, dont un secrétaire à deux corps liégeois en marqueterie à propos duquel Denis Bruyère écrit également un article dans les Chroniques d'Archéologie et d'Histoire du pays de Liège (avril-juin 2003, n° 2, tome II)[13], le rapprochant de son "frère" restauré en même temps à l'Atelier de Sassor, et issu assurément du même atelier : « Longue est la liste des similitudes tant dans les dessins, les techniques et les gestes que dans le choix des matériaux. Émouvante rencontre ! » (Denis Bruyère).

Parmi les meubles de grand patrimoine restaurés par Denis Bruyère se trouve un secrétaire ayant appartenu à Louis XVI et à Marie-Antoinette. Ce secrétaire, restauré dans les années 1990, était la propriété d'une famille liégeoise depuis les grandes ventes révolutionnaires et fait partie d'une collection privée.

Une armoire liégeoise en marqueterie, dont la restauration demanda à l'Atelier de Sassor 1 700 heures de travail de précision[5], appartient également à une collection privée.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Bureau Bernard-l'Hermite (2002-2003)[modifier | modifier le code]

Christopher Payne, expert en mobilier et sculpture chez Sotheby's à Londres et à la BBC, cherche depuis deux ans un ébéniste créateur de haut niveau pouvant réaliser un meuble hors du commun pour Jane Lewis, épouse du collectionneur anglais Jo Lewis, lorsqu'il repère, à Paris, Denis Bruyère[2]. Ce grand bureau, en deux parties, en forme de coquillages, s'inspire du monde marin car il devait évoquer la mer, la seconde contrainte voulant que le meuble soit « dingue et sans ligne droite » : « I'd like a crazy furniture, but no straight line. »[6].

Le Bureau Bernard-l'Hermite est exposé à Londres chez l'antiquaire Carlton Hobbs, à Bruxelles dans la galerie Miessen et ensuite à Verviers, en Belgique, avant son départ pour les Caraïbes en 2003[2]. Lors de la livraison furent alors commandés à Denis Bruyère les sièges assortis[14].

New Town (2004-2010)[modifier | modifier le code]

À nouveau par le biais de Christopher Payne, une famille irlandaise s'adresse à Denis Bruyère pour la création d'une œuvre monumentale destinée à occuper, dans son château, une pièce de passage entre deux salles. « Mon idée fut de créer une mégapole moderne en trois dimensions et à l'échelle de la pièce qu'ils m'avaient présentée. Quinze buildings leur donneraient l'impression de se promener dans une ville qui pourrait figurer New York ou Chicago. »[2],[15],[1].

L'Avenir du cite Denis Bruyère : « [...] un projet un peu fou de buildings sculptés selon mon imaginaire. »[9]. Cette mégapole moderne composée de quinze tours, sortes de buildings sculptés, comportent des dômes en bois, des sculptures de fruits, entre autres[9].

Dans la réalisation de New Town, le bois reste évidemment privilégié, mais le verre, la pierre et le métal y trouvent aussi leur place[2]. Chacune des tours créées conte une histoire différente mais complémentaire[3].

Albert Moxhet, le , écrit dans Le Pays de Franchimont (bulletin mensuel du Royal Syndicat d'Initiative de Theux) : « Il y avait de quoi avoir le souffle coupé devant la hardiesse de conception de chacune de ces tours, la lecture allusive ou symbolique qui peut se faire à travers les formes, la marqueterie et les sculptures, la finesse du travail jusque dans ses moindres détails, la mise en œuvre de matériaux divers... »[2].

Œuvres aux mécanismes secrets[modifier | modifier le code]

  • Arrondir les angles, chêne immergé, érable ondé, mécanisme en laiton poli et argent. Cette œuvre appartient au Musée de la vie wallonne de Liège qui a demandé à Denis Bruyère « de créer un objet pour souligner son rôle créatif en Région wallonne. »[16].
Denis Bruyère dans l'Atelier de Sassor (2014)
  • Cristal, portion d'hélicoïde, cristal de roche et bois d'érable plaqué de prunier, mécanisme en laiton poli.
  • Ammonite, prunier, érable et argent, mécanisme animé par la rotation d'une sculpture en argent.
  • Nos Trois Gars[15]
  • Rititi, noyer[15]
  • L'Être intérieur (ou L'Hêtre intérieur)[15], hêtre, palissandre de Rio marqueté d'un liseron[17].
  • Gardienne de la vie (1995), ronce de noyer, marqueterie d'érable teinté, nacre[17].
  • Du Cep à la vigne (1995), palissandre de Rio, incrustations vigne aux sept grappes et cep[17].
  • Les Rois de la Création (1995), ébène du Gabon et marqueterie, argent[14].
  • Mlles et Miles, palissandre de Madagascar et prunier, ouverture par rotation de deux papillons en argent[14].
  • Fabuleuses diopsides (1996), palissandre de Madagascar, érable et argent[17].
  • D'un plaisir à l'autre... (1996), ébène du Gabon, violette, érable[17].
  • Lune croissante (1996), tilleul habillé de violette, trois volumes mobiles[17].
  • 3e Œil (1996) pylône égyptien, noyer et racine de vigne, citronnier de Ceylan, grenadille et amourette, fluorine de Chine sertie d'or[17].
  • Cet arbre qui planta l'homme... (1998), chêne, érable ondé, bois d'amourette, mécanisme en argent[17].
  • Collection (2000), violette de fil et de bout, vingt-cinq cases articulées en érable[17].
  • Khépri (2002), prunier, pommier, scarabée en bronze[17].
  • Minaudière (2002), ébène du Gabon et amarante d'Amazonie, or 18 carats et améthyste[17].
  • Le Rocher habité (2014), bronze "habité" de bois précieux, de tiroirs et de mécanismes secrets, ainsi que d'un « miroir de verre soufflé au tain d'argent »[18].

Atelier de Sassor[modifier | modifier le code]

L'Atelier de Sassor, avec outils sur un pan de mur, scie de marqueterie à pédale, servant à découper et chantourner et presse d'ébéniste

L'atelier initial, créé par Denis Bruyère en 1980 en tant qu'indépendant[2], exige au fil des ans une extension. Lorsque l'ébéniste créateur commence, en 2005, la réalisation de l'œuvre monumentale New Town, il agrandit, en bois, l'ancienne grange qui, à Sassor, constitue son atelier[2].

L'Atelier de Sassor regroupe « autour de lui des professions très spécifiques : scieur de bois, menuisier ébéniste, sculpteur, fondeur de bronze, postainier, métalliseur, ferronnier, maître-verrier, peintre, éclairagiste »[2]. Dans cet atelier, « avec son équipe, Denis Bruyère reçoit les commandes, des plus humbles aux plus magistrales, tant qu'elles honorent les principes de l'excellence et du savoir-faire. »[7].

Des formations y sont proposées qui permettent entre autres de revoir les styles de mobilier ou de renouer avec la créativité grâce à des techniques également valables en entreprise[2],[3],[7]. Denis Bruyère ne veut pas laisser mourir la belle ébénisterie et entend motiver des jeunes[9],[19]. En parallèle au projet New Town et à la suite de la construction de cet atelier, il souhaite créer une « école d'ébénisterie et de vie » où il apprend « aux jeunes le plaisir de travailler avec humanisme »[5]. Chacun des collaborateurs de Denis Bruyère « a voix au chapitre et un apprenti a droit à une oreille attentive. Si son idée est bonne ou novatrice, elle sera intégrée. » (Denis Bruyère)[20].

Simon Maillen relate sa rencontre avec Denis Bruyère, en 2007, lorsqu'il intègre l'Atelier de Sassor pour suivre trois ans de formation : « J'y apprends le métier en m'insérant dans le projet New Town consistant en la réalisation de quinze tours vitrines destinées à un château irlandais. Cette œuvre monumentale demande plusieurs années de travail qui me font découvrir un panel de techniques. »[21].

Mise en œuvre de matériaux et conception d'instruments[modifier | modifier le code]

Denis Bruyère emploie des matériaux très divers, précieux mais sobres, nobles et durables[22],[23]. Il imagine et construit, si nécessaire, des outils et traitements du bois inédits comme lors de la création du bureau Bernard-l'Hermite[2].

Il met en œuvre différents matériaux, par exemple pour la réalisation de New Town, « car si le bois reste évidemment privilégié, le verre, la pierre et le métal y trouvent aussi leur place. »[2].

Membre de l'Association professionnelle de conservateurs-restaurateurs d'œuvres d'art (APROA-BRK)[24] depuis 1992, il se doit, pour une conservation idéale du patrimoine intellectuel et technique, de respecter une éthique basée « sur une véritable philosophie du travail »[25].

« Dans l'Atelier de Sassor, on préfère fabriquer soi-même[25], dans un but d'excellence, d'harmonie et afin de préserver un certain côté magique, les nombreuses pièces métalliques[25] qu'il s'agit de discrètement intégrer et dissimuler dans les meubles et objets d'art, plutôt que de rechercher dans le commerce des pièces qui seraient inadaptées ou trop voyantes. » (Denis Bruyère).

Expositions[modifier | modifier le code]

Musée du Cinquantenaire à Bruxelles.
Église Saint-Servais de Liège.

En 2003 : expositions consacrées au Bureau Bernard-l'Hermite :

  • Novembre : Galerie Carlton Hobbs, Londres
  • Décembre : Galerie Serge Miessen, Bruxelles
  • Janvier 2004 : Galerie Thierry Collard, Verviers[14].

À partir de 2004, Denis Bruyère ne travaille plus que sur commande et continue à créer des pièces uniques.

Journée Portes ouvertes[modifier | modifier le code]

Le 9 février 2013 : Présentation d'une grande bibliothèque en noyer : L'Entomologiste (avec porte intégrée permettant de la traverser pour entrer dans la pièce voisine) et son bureau assorti. Exposition de quelques pièces uniques avant leur livraison[26].

Présentations des grands travaux[modifier | modifier le code]

L'Atelier de Sassor est régulièrement ouvert lors de présentations des grands travaux juste avant leur livraison.

Conférences[modifier | modifier le code]

Miroir de Burchardt Precht
  • Novembre 2013 : "Les miroirs de Precht (Stockholm circa 1700), Images, rayonnements et brillances du Grand Siècle", conférence de Denis Bruyère sur le thème "La brillance en conservation-restauration", lors du colloque de l'APROA-BRK[27].
  • Avril 2014 : "Les créateurs, des siècles passés à nos jours", conférence de Christian Jordan et Denis Bruyère à la Maison de la Culture à Tournai[28],[29].

Prix décernés[modifier | modifier le code]

  • Le , le prix à l'exportation "AWEX" du concours national La Vitrine de l'Artisan est décerné à Denis Bruyère, l'un des dix finalistes, à l'Hôtel de Ville de Gand, en présence de la Ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique, Sabine Laruelle[30],[31],[32].
  • Cette même année, une médaille montrant le "Sceau de Theux", créée par le maître graveur - enlumineur - héraldiste theutois Fernand Brose[33], est décernée à Denis Bruyère par la commune de Theux à l'occasion de ce prix à l'exportation "AWEX" et d'une place parmi les finalistes du concours national de La Vitrine de l'Artisan.
  • En avril 2014, "Le St-Luc", prix décerné par l'Institut Saint-Luc de Tournai, section Ébénisterie, récompense Denis Bruyère et Christian Jordan lors du 125e anniversaire de cette section, pour leur dévouement à l'institut, plus particulièrement à ses élèves de la 7e année Création : « transmetteurs de la maîtrise des gestes et experts dans la connaissance du bois et de ses multiples usages, ils ont partagé leurs connaissances et leur passion et ont accueilli les étudiants dans leur atelier pour les motiver plus encore à croire en l'avenir de leur métier. »

Autre activité[modifier | modifier le code]

Invention du D-bar

En 2002, Denis Bruyère a « l'idée d'agrémenter son VTT d'un sur-guidon [...] lors d'une balade » effectuée avec André Renard, l'ex-directeur du GIGA (Groupe interdisciplinaire de génoprotéomique appliquée) de l'Université de Liège. André Renard lui propose de produire industriellement ce sur-guidon qui permet « de soulager les maux de dos dont souffrent de nombreux cyclistes. »[3]. Il s'agit d'un guidon supplémentaire monté sur un levier mobile, pivotant à volonté sur le guidon d'origine[34].

Le « projet D-bar » et une demande de brevet européen bénéficient du soutien de la Région wallonne. Le projet est avalisé par l'École du dos du CHU de Liège. « On a en fait inventé le vélo à géométrie variable avec un sur-guidon qui s'adapte à chaque utilisateur. » (Denis Bruyère)[3].

Denis Bruyère et André Renard créent une société où un manager, issu des HEC, travaille à temps plein[3],[35].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Urbain Ortmans, « L'Album : Denis Bruyère, ébéniste d'art (diffusé le 13 juin 2011) », sur Télévesdre, (consulté le ) : « faire des rêves des réalités matérielles, dans des matériaux nobles, avec des formes travaillées et réfléchies. Parfois ces rêves prennent une ampleur initialement non soupçonnée comme ce projet pour des amateurs d'art irlandais. »
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Albert Moxhet, « Denis Bruyère et l'Atelier de Sassor », sur sitheux.be, Syndicat d'initiative de Theux - Franchimont, (consulté le ) : « 1994 marque un tournant dans l'activité de Denis Bruyère, qui, conscient de la valeur des techniques traditionnelles de son métier, décide de les appliquer à la création contemporaine. Des objets puis des meubles qui sont autant de boîtes et coffrets à secret d'une inventivité aussi subtile que la finesse du travail de marqueterie qui les habille vont ainsi ouvrir la voie à la création de meubles étonnants par la qualité et l'originalité de leur conception comme de leur réalisation »
  3. a b c d e et f Bruno Boutsen, « Denis Bruyère, tout à la fois ébéniste et artiste », sur La Libre.be, (consulté le )
  4. « Les Secrets de Denis Bruyère. La technique des anciens au profit des formes contemporaines », sur users.skynet.be (consulté le ) : « Ce sont trois siècles de tradition qui vont façonner les mains et la pensée de l'artisan contemporain qu'il est devenu (Marc Lejeune. L'Œil 483, novembre-décembre 1996) »
  5. a b et c Isabelle Morgante, « Denis Bruyère, artisan ébéniste. La passion du beau », sur Union et Action, (consulté le )
  6. a b et c Vivian Miessen, « Techniques et styles. Observations sur les meubles curieux et à systèmes, de Jean-François Oeben à Denis Bruyère », sur art-memoires.com, (consulté le ) : « Il existe pourtant aujourd'hui en Belgique un créateur qui aurait eu sa place aux côtés des Roentgen, Riesener et consorts. Cet artiste, c'est Denis Bruyère. »
  7. a b et c « Denis Bruyère, ébéniste, Theux », sur lavitrinedelartisan.com, (consulté le ) : « Pédagogue et esthète, Denis Bruyère propose également des formations à l'Atelier de Sassor, qui permettent en une journée de fabriquer son objet précieux... »
  8. « Denis, le couturier du bois/et le regardeur de la mer d'étoiles,/avec le filet de ses yeux/il fait une moisson d'étoiles./Il met le firmament dans une boîte,/l'invisible dans le visible,/ses objets ont une âme/bien plus grosse qu'eux/comme l'âme des fourmis,/ces troueuses de terre/si tant anciennes. » Julos Beaucarne. Poète wallon, 26 novembre 1995
  9. a b c et d Jérôme Wyn, « Denis Bruyère, maître du bois et transmetteur de savoir », sur L'Avenir, (consulté le )
  10. « Arrêté ministériel modifiant l'arrêté ministériel du 28 juin 2012 nommant les membres de la Commission du patrimoine culturel mobilier », sur Gallilex, (consulté le ), p. 2
  11. « Chroniques d'Archéologie et d'Histoire du pays de Liège. Le bureau de l'État Tiers et sa restauration », sur ialg.be/ebibliotheque, (consulté le ), p. 2
  12. (en) « Rolltop Desk by David Roentgen: Demonstration », sur The Metropolitan Museum of Art, (consulté le )
  13. « Denis Bruyère. Restauration-conservation d'un scriban à deux corps en marqueterie et noyer sculpté », sur ialg.be, (consulté le ), p. 15-17
  14. a b c d et e « Émission spéciale Liège. Denis Bruyère », sur RTBF, (consulté le )
  15. a b c et d « Teaser Denis Bruyère. New Town », sur YouTube (consulté le )
  16. « L'orfèvre du bois rêve d'une cabane au fond du jardin », sur L'Avenir, (consulté le )
  17. a b c d e f g h i j et k « Les Secrets de Denis Bruyère », sur users.skynet.be (consulté le )
  18. Denis Bruyère, « Bien entendu, les pierres du pays de Theux ont assurément une âme », Le Pays de Franchimont, no 803,‎ , p. 5 :

    « Depuis lors, dans le bronze, j'ai réalisé son double [...] Il est habité de bois précieux, de tiroirs et de secrets... Un miroir de verre soufflé au tain d'argent garde en sa mémoire les sentiments, les sourires et les souvenirs de tous ceux qui prennent le temps de s'y découvrir. »

  19. Jean-Claude Vincent, « Denis Bruyère, artisan d'excellence et homme d'ouverture », Le Pays de Franchimont, no 803,‎ , p. 4 :

    « Cet ébéniste [...] qui aime aller vers les gens en leur apportant son ouverture d'esprit et son art, qui aime communiquer avec ses étudiants de l'Atelier de Sassor par l'échange et la transmission des savoirs, cet ébéniste surdoué que nous vous invitons à découvrir dans la foulée en lisant sur l'encyclopédie numérique Wikipédia... »

  20. « Sassor des sentiers battus... Denis Bruyère : Artistic and Precious Wood Fournitures », sur Les Miroirs de l'Ombre (consulté le )
  21. « Parcours et philosophie », sur Simon Maillen Ébéniste (consulté le )
  22. Georges Bernier et Rosamond Bernier, « Denis Bruyère », L'Œil, nos 478 à 483,‎ (lire en ligne) :

    « ... découvrant l'univers créatif de Denis Bruyère, l'originalité stylistique, sans conformisme aucun, est en dehors de tout courant de mode éventuel. Les matériaux sont précieux mais sobres. La rareté des essences de bois, leurs assemblages savants et rigoureux, les décors et marqueteries ne font pas penser à des objets de maîtrise. Ici, la technique est maîtrisée depuis longtemps pour passer à un niveau supérieur de communication plus intériorisé entre l'artiste et son public. »

  23. Julie Dessart, « Artisans du futur. Haute couture sur bois », sur new.wawmagazine.be, WAW 19FR (consulté le ) : « Il utilise les matériaux que la terre offre à son imagination pour créer des objets personnalisés. [...] Entre technique de précision et liberté des sens, l'ébéniste jongle avec les formes pour donner vie à un mobilier humanisé, un héritage qui pourra se transmettre de génération en génération », p. 67.
  24. « Mobilier. Bruyère Denis », sur Association Professionnelle de Conservateurs-Restaurateurs d'Œuvres d'Art (consulté le )
  25. a b et c « Denis Bruyère ou la passion du beau », sur UCM Province de Liège, (consulté le )
  26. Valérie Robert, « Le 9 février. Portes ouvertes à l'Atelier de Sassor », sur sitheux.be, Syndicat d'Initiative de Theux - Franchimont, (consulté le )
  27. « Conclusions au colloque APROA-BRK / Agence du Patrimoine de Flandre "Lustre et brillance en conservation-restauration" », sur aproa-brk.org, APROA-BRK, (consulté le ) : « En conclusion, le colloque fut riche en communications qui suscitent réflexions à développer et débats à mener. La problématique de la brillance et du lustre a été abordée sous des angles différents et dans des domaines d'expression artistique variés qui, pour certains, comme les décors de théâtre, ceux d'Albert Dubosq (Griet Blanckaert), les miroirs, ceux de Burchardt Precht (Denis Bruyère) ou encore les maquettes d'affiche, celles de Saci (Marion Cinqualbre), commencent à peine à retenir l'attention des conservateurs-restaurateurs et des historiens de l'art. », p. 10
  28. « 125 ans Ébénisterie St-Luc Tournai 1889-2014 », sur 125.islt.be, (consulté le )
  29. « St-Luc Ébénisterie déballe ses projets. 125e anniversaire de la section de l'École Saint-Luc Tournai », sur Maison de la Culture Tournai, (consulté le )
  30. « Remise des prix à Gand », sur Theux.be, (consulté le )
  31. « Theux : Denis Bruyère lauréat de la Vitrine de l'Artisan », sur La Meuse.be, (consulté le )
  32. « La vitrine de l'artisan 2012. Lequel des dix lauréats du concours La Vitrine de l'Artisan remportera les faveurs du public en 2012 ? », sur edenred.be, (consulté le )
  33. « Fernand Brose - Maître graveur - enlumineur - médailleur ès héraldique », sur fbrose.be, Fernand Brose (consulté le )
  34. Dominique Daenen, « Portrait Denis Bruyère, ébéniste-artiste. Un atelier qui ne laisse pas de bois », sur unionetactions.be (consulté le ) [PDF]
  35. « Liège Demain. Découvrez D-Bar ! », sur liegedemain.be, (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]