Dennevy

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Dennevy
Dennevy
Le clocher de l'église de Dennevy, sous le vocable de saint André.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Le Grand Chalon
Maire
Mandat
Christophe Perrin
2020-2026
Code postal 71510
Code commune 71171
Démographie
Gentilé Denneviens
Population
municipale
301 hab. (2021 en diminution de 0,99 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 59″ nord, 4° 39′ 00″ est
Altitude Min. 223 m
Max. 337 m
Superficie 4,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chagny
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web dennevy.fr

Dennevy est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.


Géographie[modifier | modifier le code]

Le village se trouve à 21 kilomètres de Chalon-sur-Saône et à 33 kilomètres de Montceau-les-Mines.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Accès et transports[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Dennevy est située près du canal du Centre et sur le bord de la Dheune, affluent de la Saône.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 798 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 803,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dennevy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,8 %), prairies (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Philibert de Digoine est propriétaire à Dennevy en 1546. Sa fille probable Louise de Digoine, mariée en 1565 à Philibert de La Chambre sieur de Baillolle, est dame de Dennevy en 1584. Mais il semble que le finage soit divisé en plusieurs seigneuries.

Le village dispose d'un notaire au XVIe siècle, dont les minutes subsistantes éclairent la vie foncière du village.

Les seigneurs et propriétaires à Dennevy[modifier | modifier le code]

Plusieurs seigneurs et propriétaires de terres se sont succédé, le changement se faisait par héritage ou ventes des terres ou des droits. Les noms cités reproduisent l'orthographe figurant dans les documents :

Noms des seigneurs et propriétaires à Dennevy avant les années 1800
Année Nom et Prénom Propriété(s) ou qualité Commentaire
1118 Nicolas et Jean de Dennevy ?
1138 Gautier ? donation au fils d'Anselle de Dennevy
1201 Guillaume de Millery ?
1225 Les Templiers et Hospitaliers de Saint-Jean propriétaire d'un pré
1260 Guillaume de Saulx seigneur de Saint-Gilles
1263 Perrinus dictus li Orgeux fief lige chevalier
1265 Gérard de Cranes fief lige chevalier
1273 - 1285 Pierre d'Orgeux intégralité de Dennevy et Saint-Gilles homme du Duc Rober II de Bourgogne
1290 Les Chanoines du Chapitre de la Cathédrale d'Autun quelques terres au XIII et XIVèmes siècles
1294 Guinoet de Saint-Gilles quelques terres ancien prêtre, acenssement fait par Jean de Couches (chevalier)
1303 Hugues de Cresnes un manse en fief reçu par Etienne de montaigu (seigneur de Sombernon et châteliain de Couches
1316 Guillaume de Communes plusieurs meix et arrières-fiefs
1321 Etienne Robert une pièce de vignes à Saint-Gilles bien d'Ardouin (prieur de Couches) loué contre 5 bichets de froment annuellement et perpétuellement
1341 Renaud Gardot de Saint-Gilles un pré au Breuil de Saint-Gilles bien de Guy de Seigneyo loué contre 1 boisseau de froment
1344 Jean de Dennevy ? meurt de la perste à Givry
1372 Philippe Dorgeul quelques héritages
1376 Jean de la Chapelle suelques meix et plusieurs héritages situés sur Saint-Gilles seigneur de Yreley
1377 Philippe de Lorgent 3 vignes (appelée Beauregards, Appelant et du Verger), un quartier de pré. chevalier, tient en fief du Duc
1382 Isabelle de Rully 4 soitures de pré au Breuil de Dennevy vente réalisée par Girard de Nisey
1395 Henry de Saint Nisy meix en fief (à Saint-Gilles), une pièce de vigne (contenant 9 ouvrées), une autre vigne (appelée Agi) et la moitié d'une soiture d'un pré situé à la Corvée de Saint-Gilles
1399 Jean de Saigey quelques héritages, seigneur de Dennevy et ecuyer
1400 Henri de Saint Nisy seigneur de Dennevy et Saint-Giles
1403 Robert de Lugney seigneur de Saint-Sernin du Plain
1423 Hugues de Thoissey, Robert de Malvilly et Jean de Sigey intégralité de Dennevy
1461 Jean de Saint Même seigneur de Dennevy
1473 Jean Lemaire ?
1474 Aymé Borde quelques terres à Dennevy et Saint-Gilles valeur de VIJ livres de rente
1475 Monsieur de Couches seigneur de Saint-Gilles
1496 Antoine de Clugny un plastre de maisons et ses dépendances dans la grande rue de Saint-Gilles
1491 Isabelle de Goux veuve, obtenu par contrat de mariage avec Philibert de Saint-Léger (Seigneur de Dennevy)
1503 Enfants de Sieur Bonot d'Ebaty la moitié de la seigneurie de Dennevy partagé avec le seigneur de Rully (Philippe de Saint-Léger)
1504 Anthoine de Cluny un moulin sur la rivière de la Dheune, la moitié de la Motte bien réclamé par Bernard Chantereau de Couche (sergent royal) à Jean (fils de Claude Meugnier) car son père n'avait pas payé la location a Anthoine de Cluny
1507 Antoine de Cluny une maison et l'écluse du moulin, une grande, la moitié de la Motte les propriétaires sont Jean et Jacob Bonnard, location contre la somme de 46 écus d'or valant chacun 35 sols.
1521 Regier (ou René) de Saubiez seigneur de Dennevy également seigneur d'Ebaty
1540 Philippe de Saint-Léger seigneur de Dennevy également seigneur de Rully, Gergy et Villeneuve
1549 Claude et Philippe de Saubief seigneur de Dennevy écuyer et également seigneur d'Ebaty
1567 Martial de Vindignat seigneur de Dennevy
1578 Charles de Saint-Léger baron de Dennevy également Baron de Rully et Gergy. Marie de Chaugy est sa femme.
1580 Messire Charles de Saint-Léger baron de Dennevy et Saint-Gilles était aussi chevalier de l'ordre du roi, seigneur et baron de rully, Gergy et Villers
1584 Jean Saint-Léger toutes les terres et possessions de Charles se Saint-Léger éritage
1590 Gaspart de Tintry baron de Dennevy également baron de Rully, Cergy, Saint-Léger et Genouilly
1604 - 1607 Philibert de la Chambre sieur de Ballole et Dennevy en partie
1608 Antoine Dublé une maison seigneuriale ruinée ses biens viennent de la reprise du fief des terres et seigneuries de Rully, Dennevy, Saint-Gilles et Saint-Léger. Il fut construire le château de Cormatin.
1636 Jean de Madelain un petit membre de chevance en la seigneurie de Dennevy seigneur de Digoine-les-Couches et de Demigny
? Antoine de Digoine en fief : une maison appelée la maison Guiot Denise, une terre et un petit pré avec maison, 5 soitures et demi au lieu-di Breuil et 4 autres au lieu-dit en Moley. écuyer
? Hérard Bouton seigneur de Dennevy et Saint-Gilles aussi seigneur de saint-Léger, Chamilly, de Chanrengeroux, de Joursanvaux, de Saint-Aubin, de Gamay et de Mimande. Il fut le premier de cette famille à être seigneur. Henri IV lui donna la charge de Grand Ecuyer des écuries Royales.
1638 Nicolas Bouton héritages de Hérard Bouton fils de Hérard Bouton
1666 Philippe Lachèze fief de Millery demeure à Blanzy
1670 Noël Bouton reprise de fiefs des terres et seigneuries de Dennevy retour de guerre
1737 Prieurs de Couches ? bails à rente et cens
1756 Monsieur de Montcrif seigneur de Millery et de Nyon
1776 Armand Josehp de Béthume reprise du comté également Duc de Charost. Certaines sources laissent à penser qu'il fit construire (ou reconstruire) le château de Dennevy, actuelle Mairie.


Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Listes des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
An IV An V Jean Brusson    
An V An VI Antoine Guillemot    
An VI An VII Jean Baptiste Desfontaines    
An VII An VIII Chevalleret    
An VIII 1800 Jean Baptiste Desfontaines    
21 mai 1800 1818 Alexandres Jules Clémenceau    
1818 janvier 1820 Baron d'Ordonneau    
janvier 1820 avril 1822 Philippe Armet-Perrier    
1822 1825 Jean Guillemot    
1825 1827 Philippe Armet-Perrier    
1827 1828 François Rolland    
1828 1830 Simon Despernon    
1830 1837 Antoine Desfontaines-Petiot    
1837 1840 Simon Despernon    
1840 1846 Pierre Desfontaines    
1846 1848 François Tabary    
1848 1852 Louis Desmarais    
1852 1870 Antoine Desfontaines-Petiot    
1870 1877 Jean Baptiste Clerc    
1877 1888 Henri Alin    
1888 1912 Claude Rougeot    
1912 1919 Philibert Perricaudet    
1919 1929 Alfred Roidot    
1929 1943 Jules Boulisset    
novembre 1943 octobre 1944 Pierre Marius Boeuf    
octobre 1944 1945 Fernand Jarniat    
1945 1971 Pierre Bouthenet    
1971 1989 Marcel Contant DVG  
mars 1989 mars 2008 Marie-Josèphe Neau    
mars 2008 26/05/2020 Daniel Charton    
26/05/2020 en cours Christophe Perrin    
Les données manquantes sont à compléter.

Canton et intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du Grand Chalon.

Instance judiciaire et administrative[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

En 2021, la commune comptait 301 habitants[Note 3], en diminution de 0,99 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7207227527057749271 0141 0571 057
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0941 141575525493542516512463
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
458464430382356353377350339
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
337362320309282293322326310
2017 2021 - - - - - - -
306301-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

D'après d'anciennes archives, on retrouves les informations suivantes :

  • 1435 : 4 feux francs (le feu fiscal est une notion utilisée au Moyen Âge afin de servir de référence au calcul de l'impôt) dont 1 solvable, 5 misérables.
  • 1461 : 10 feux francs, 2 serfs (les serfs sont une classe de travailleurs agricoles. Ils doivent résider et travailler dans un endroit, et cultiver la terre, propriété de leur seigneur, lequel peut être un noble, un dignitaire ecclésiastique ou une institution religieuse comme un monastère).
  • 1543 : 47 feux.
  • 1635 : 26 habitants.
  • 1638 : 26 feux.
  • 1656 : 30 habitants.
  • 1666 : 35 habitants, 11 veuves.
  • 1674 : 49 personnes imposées.
  • 1693 : 31 habitants et 4 veuves.
  • 1710 : 28 habitants, 9 veuves.
  • 1711 : 20 habitants, 9 veuves.
  • 1713 : 16 habitants, 3 veuves.
  • 1735 : 24 habitants, 4 veuves.
  • 1740 : 50 feux, 34 vignerons 1 meunier, 2 manouvriers, 5 laboureurs, 1 tonnelier, 1 marchand, 1 cordonnier, 1 maréchal.
  • 1750 : 42 habitants, 5 veuves.
  • 1793 : 720 habitants.
  • 1800 : 722 habitants.
  • 1815 : 737 habitants.
  • 1830 : 124 vignerons, 7 laboureurs, 3 maréchaux-ferrant, 3 domestiques, 3 propriétaires, 2 marchands de plâtre, 2 tonneliers, 2 tailleurs de pierre, 2 maçons, 2 charrons, 1 menuisier, 1 bourgeois, 1 marchand de vin, 1 cordonnier, 1 voiturier, 1 éclusier, 1 meunier, 1 marchand en gros.
  • 1835 : 866 habitants.
  • 1838 : 921 habitants, 201 maisons.
  • 1839 : 927 habitants, 201 maisons.
  • 1859 : 1 057 habitants.
  • 1861 : 1 141 habitants.
  • 1869 : 565 habitants, 433 maisons (rappel : 1862, séparation de Dennevy et de Saint-Gilles).
  • 1885 : 516 habitants.
  • 1892 : 512 habitants.
  • 1894 : 515 habitants.
  • 1901 : 458 habitants.
  • 1954 : 339 habitants.
  • 1982 : 309 habitants, 160 immeubles dont 25 résidences secondaires et 14 vacantes.
  • 1962 : 337 habitants.
  • 1999 : 293 habitants.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Les vignobles de la côte chalonnaise.

Vignoble[modifier | modifier le code]

Culte[modifier | modifier le code]

Dennevy relève de la paroisse Saints-Pierre-et-Paul qui compte quatorze villages, et dont les principales localités sont Couches et Saint-Léger-sur-Dheune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église, sous le vocable de saint André, édifice composée d'une avant-nef, d'une nef unique de trois travées, d’une travée sous clocher voûté d’arêtes (avec médaillon stuqué à la clef) éclairée par une fenêtre flamboyante ; la travée de chœur voûtée en arc brisé est prolongée par une abside à cinq pans plus étroite et non éclairée (adjonction moderne ainsi que la sacristie dans le même axe).

Personnalités liées à la commune[18][modifier | modifier le code]

Parmi les personnalités du village, on retrouve :

(baron de l'Empire et Grand officier de la Légion d'honneur), son nom est gravé sur le pilier Ouest de l'Arc de Triomphe à Paris.

Il est né le 23 juillet 1770 à Saint-Maurice en Charente-Maritime et mort le 29 septembre 1855 (à 85 ans) à Autouillet en Yvelines. Selon plusieurs sources, il vint à Dennevy en 1811 ainsi qu'à son retour d’Espagne en 1817 pour "s'occuper de ses propriétés. Il s'y trouve également en 1818 ainsi qu'à son retour de l'île de Ré en 1826 puisqu'il annonce alors au ministre de la Guerre qu'il « se retire à Dennevy ». Parmi ses biens sur la commune, il avait, d'après les archives de la commune, des terres au lieu-dit Plante aux Prêtres, en Fromenteaux et en Fauchot. Un relevé cadastral de 1825 montre qu'il possédait une maison bourgeoise située à l'angle de la route de Saint-Léger et de la place des Platanes ; ainsi que tous les bâtiments côté sud de la place et une bonne partie de la rue Froide. Le baron acheta en 1835, le château d'Antouillet, près de Thoiry dans les Yvelines, où il terminera sa vie en 1855, âgé de 86 ans.

  • Auguste Gien :

(tailleur de pierre et compositeur de chansons), son nom est gravé[19] au Panthéon à Paris.

Né le 5 Juillet 1884 à Dennevy, il fut d'abord tailleur de pierre dans notre village puis à Paris du côté de Montmartre. Il composa et publia plusieurs chansons sous le pseudonyme de Jean Millery. Caporal infirmier au 210e régiment d'infanterie, il fut tué au début de la Première Guerre mondiale (en août 1914 à Rozelieures).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Un livre nommé « Histoire et petites histoires de Dennevy et de Saint-Gilles » existe et a été réalisé par Jacques Boeuf basé sur une fouille d'informations dans les archives nationales de Saône-et-Loire ainsi que dans les Mémoires de la Société Eduenne d'Autun, une copie de cet ouvrage se trouve actuellement à la Bibliothèque nationale de France (BnF). Dans ce livre, il est également fait état de deux autres cahiers nommés « Dennevy, l'ancien village origine et faits historiques » qui a été réalisé par Madame Besset afin de ne pas laisser perdre les différents témoignages du passé. Ces ouvrages ont été déposés à la Société Eduenne par cette dernière.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Dennevy et Saint-Maurice-lès-Couches », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Jacques Boeuf, Histoire et petites histoires de Dennevy et de Saint-Gilles, Bibliothèque Nationale de France, Bibliothèque François-Mitterrand - Paris, 75013 France, 240 p. (BNF 41231976), page 91 à 97.
  19. Liste des personnes citées au Panthéon de Paris