Didier Rimaud

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Didier Rimaud
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Didier Marie Jean Cyrille Rimaud
Nationalité
Activités
Religieux catholique, poète, compositeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Distinction

Didier Rimaud est un jésuite, poète et compositeur français de chants chrétiens né le à Carnac (Morbihan) et mort le à Francheville (Rhône)[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Didier Rimaud est le petit-fils d'Émile Rimaud, officier issu d'une famille de banquiers et le petit-neveu de Pierre-Marie Belmont, évêque de Clermont-Ferrand.

Bien que né à Carnac où se trouvait la maison de vacances de sa famille, Didier Rimaud a passé son enfance et ses études à Lyon, notamment au Lycée Saint-Marc. Sa famille nombreuse (8 enfants) était amatrice de musique et de chansons, et ses parents en composaient de temps en temps. Il devint jésuite en 1941, après un an de noviciat, puis a commencé à chanter dans une chorale des Petits chanteurs de Provence.

Avec le Centre national de pastorale liturgique (CNPL), il commença dans les années 1950 à participer à l'écriture des textes en français de la liturgie catholique, mais aussi à donner des conseils pour le réaménagement de lieux de culte. Selon Didier Rimaud, la traduction des textes liturgiques, anonyme, difficile puisqu'elle nécessite de rassembler et concilier les remarques de nombreux évêques, lui procurait une grande joie lorsqu'il entendait ces textes utilisés dans les célébrations.

En 1952, il publie son premier chant liturgique, coté E 20 : Seigneur, venez.

Dans les années 1970, à la suite du concile Vatican II, la Compagnie de Jésus rappela à ses membres de ne pas dissocier l’annonce de la foi et la recherche de la justice sociale pour les plus pauvres. Cela marquera Didier Rimaud et influencera beaucoup ses compositions ultérieures.

Avec Vatican II, s'est fait sentir la nécessité d'élargir le répertoire des chants en français pour la liturgie : il fut alors très sollicité pour en écrire de nouveaux. Il travailla en collaboration avec des musiciens comme Jacques Berthier, Jo Akepsimas, Joseph Gelineau, Marcel Joseph Godard ou encore Christian Villeneuve.

Il a également participé à la traduction liturgique de la Bible en français : cette traduction, destinée comprise par les auditeurs lorsque proclamée lors des célébrations, n'avait été faite dans les années 1970 que pour les passages lus pendant les célébrations. Elle a été revue et complétée dans les années 2000 par la traduction de l'intégralité de l'Ancien Testament.

D. Rimaud a reçu le Prix Broquette-Gonin (littérature) en 1981[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Participation à la traduction en français des textes liturgiques et de la Bible pour la liturgie ;
  • Les paroles de plus de 200 chants liturgiques référencés, tels que :
    • Que tes œuvres sont belles (A 219-1) avec Jacques Berthier ;
    • Écoute la voix du Seigneur (A 548) avec Jacques Berthier ;
    • Si le père vous appelle (T 154-1) avec Jacques Berthier (compositeur)[3] ;
    • Quand il disait à ses amis (I 165-1) avec Jo Akepsimas ;
    • Pour que l'homme soit un fils (G 297-1) avec Jean-Marie Vincent[4]'[5] ;
    • Peuple de Dieu, marche joyeux (K 180) avec Christian Villeneuve[6] ;
    • Qui es-tu, roi d’humilité? (Arc-en-ciel 380) avec Jo Akepsimas[7].

Des livres[modifier | modifier le code]

Hymnes[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive :

Père du premier mot[modifier | modifier le code]

« Père du premier mot,
Jailli dans le premier silence
Où l'homme a commencé,
Entends monter vers toi,
Comme en écho,
Nos voix
Mêlées aux chants que lance
Ton Bien-Aimé. »

— D. Rimaud. Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle (CNPL).

Près de toi[modifier | modifier le code]

« Près de toi se trouve le pardon :
toute guérison et toute grâce.
Tu entends ma voix au fond de mes impasses !
Dieu qui n'oublies pas,
rien de ma plainte ne t'échappe ! »

— Kinnor ; Le kinnor (hébreu: כִּנּוֹר kīnnōr) est un ancien instrument de musique israélite de la famille des Luths à joug (en).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]