Discussion:Îles Kerguelen

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Drapeau ?[modifier le code]

Drapeau des îles Kerguelen TAAF ?

Au mieux il s'agit du drapeau des TAAF et non de celui des îles Kerguelen. Ce pavillon qui était la marque des anciens administrateurs supérieurs a été remis au goût du jour par l'actuel préfet alors que ses derniers prédécesseurs avaient considéré qu'il ne pouvait y avoir qu'un seul drapeau, celui de la France. L'histoire dira s'il durera. Channer 7 juillet 2006 à 21:56 (CEST)[répondre]

îles Kerguelen ou îles de la Désolation[modifier le code]

J'ai nuancé la référence aux îles de la Désolation, modifiant « jadis îles de la Désolation » en « jadis surnommées îles de la Désolation ». En effet l'archipel n'a pas été dénommé “îles de la Désolation” puis “îles Kerguelen”, mais a toujours porté le nom officiel de “Kerguelen” (l'autre nom d'usage, non officiel, “Désolation”, constitue donc bien un surnom).

Lorsque Yves de Kerguelen en découvre en 1772 les côtes, il est persuadé avoir découvert le fameux continent austral et lui donne donc le nom de « France australe ».

James Cook débarquant en 1776 et reconnaissant qu'il s'agit d'une île, la mentionne(rait) dans son journal sous le nom d'“Ile de la Désolation”.

Cependant la version éditée en 1784 du journal de voyage est rédigée ainsi : « The French discoverers, with some reason, imagined Cape St Louis to be the projecting point, of the southern continent. The English have since proved that no such continent exists, and that the land in question is an island of no great extent; which, from its sterility, I should, with great propriety, call the Island of Desolation, but that I would not rob Monsieur de Kerguelen of the honour of its bearring his name. » ( « Les découvreurs français, avec quelque raison, ont imaginé que le Cap Saint-Louis devait être le point avancé du continent austral. Les anglais ont donc prouvé qu'un tel continent n'existait pas, et que la terre en question était une île d'étendue modeste que j'aurais pu, à cause de sa stérilité, appeler avec à propos, l'île de la Désolation, mais je ne voudrais pas enlever à Monsieur de Kerguelen l'honneur qu'elle porte son nom. »). Dans les notes accompagnant la ré-édition en 1824 de ce journal dans une anthologie générale par Robert KERR des voyages de découverte[1], il est indiqué que les 2 premiers volumes du journal du dernier voyage ont bien été rédigés par James Cook, que certains passages ont été enrichis par le chirurgien du Resolution, William Anderson (1750-1778) mais que les corrections de l'éditeur le Dr Douglas restent mineures et fidèles.

Dans un récit édité en 1788, le biographe et narrateur, Andrew Kippis (1725–1795), qui relate le voyage, prête à Cook des intentions rédigées ainsi : « If our commander had not been unwilling to deprive M. Kerguelen of the honour of its bearing his name, he would have been disposed, from its sterility, to call it the Island of Desolation » ( « Si notre commandant n'avait pas voulu ne pas enlever à M. Kerguelen l'honneur qu'elle porte son nom, il l'aurait appelée l'île de la Désolation, à cause de sa stérilité »)

Cook ayant été tué au cours de la suite de cette expédition, on ne sait pas si ce sont des propos qu'il a tenus et qui ont été rapportés ou s'il s'agit d'une pure invention. Mais c'est bien l'expédition de Cook qui est à l'origine des deux appellations : celle légitimée de “Kerguelen” (portée dès alors sur la plupart des cartes) mais aussi celle officieuse de “Désolation”.

Au cours du XIXe siècle, les chasseurs de phoques et de baleines, essentiellement américains ou britanniques, ont surtout fait référence aux îles de la Désolation, sans doute une manière aussi d'écarter toute allusion à une éventuelle souveraineté nationale, de plus française. Aujourd'hui l'appellation “Désolation” est tombée en désuétude, simplement rappelée à titre historique ou utilisée dans un contexte littéraire.

sources :

Il y a eu d'autres relations du 3ème voyage de Cook antérieures à 1784, dont celle de l'un de ses lieutenants John Rickman dès 1781. Si vous trouvez les formulations exactes du passage concerné (ou encore mieux celle du journal de bord original), merci de le rapporter ici.


Channer 11 août 2006 à 08:07 (CEST)[répondre]

exploitation des "phoques"[modifier le code]

J'ai retiré le paragraphe suivant :

L'archipel servit souvent de port d'attache pour refournir les navires en viande fraiche, essentiellement des phoques jusqu'à leur disparition au cours du XVIIIe siècle (à cause de leur trop grande exploitation), puis des éléphants de mer au début du XXè siècle.

En effet, hormis la présence occasionnelle de léopards de mer, il n'y a de phoques aux Kerguelen que les éléphants de mer qui sont les plus gros représentants de la famille des phocidés. Il y a sans doute eu confusion au niveau de la traduction avec les otaries depuis l'anglais fur seal (littéralement = phoque à fourrure). Celles-ci pourchassées pour leur fourrure n'ont vraisemblablement jamais complètement disparu mais leur population avait été tellement réduite qu'il n'y avait plus de témoignages de leur présence.
Quant à la motivation de ces chasses, il ne s'agissait nullement d'aller faire le plein de viande fraîche, même si les marins qui côtoyaient ces parages en ont mangé pour assurer leur subsistance, mais de collecter les fourrures des otaries et la graisse des éléphants de mer.
Voir pour ces infos les différents ouvrages cités dans les ressources bibliographiques. Channer 27 janvier 2007 à 13:38 (CET)[répondre]

Bonjour ! La station de contrôle des sattellites (pour le mois météo) a été mise en service 1977 lors de ma lission comme Chef des Services Techniques (donc aussi Travaux Publics) et non en 1990. Le 1° chef Météo à en exploiter les images satellites fut Mr. Faucon, ingénieur éPrévisions". C'est cette même mission qui en amenant 100.000 oeufs de saumon (moitié Canada, moitié Norvège) que les Ichtyologues ont fait éclore dans les bassins construit par la 26° mission (avant nous)avec moins de 3% de perte, a intoduit le saumon dont i n'est pas question dans l'article (ce n'est plus un secret économique) le truite ne l'ayant été que 15 ans auparavant, en vue justement d'étudier le possibilités d'adaptation éventuelle du saumon (présence de kryll dans les rivières et lacs etc..) Amicalement - Muselfrank


Muselfrank (d) 25 avril 2010 à 13:44 (CEST)[répondre]

Dénomination[modifier le code]

Le titre de cet article a été modifié à la suite de cette discussion, afin de respecter les dénominations officielles définies dans le code officiel géographique, ce qui, même si celui-ci comporte quelques inexactitudes, permet une meilleure harmonisation de l'ensemble des communes françaises sur Wikipédia et, en particulier, une meilleure gestion des listes et de certaines mises à jour générales (population par exemple). À cette occasion, la redirection a été inversée entre Îles Kerguelen et Archipel des Kerguelen. — t a r u s¡Dímelo! 18 février 2014 à 16:13 (CET)[répondre]

Continent ?[modifier le code]

Bonsoir, j'ai peut-être mal cherché mais cet archipel est concrètement rattaché à quel continent (si quelqu'un c'est déjà posé la question) ? --77.201.135.236 (discuter) 25 janvier 2015 à 18:24 (CET)[répondre]

Bonsoir, je pense que cet article devrait répondre à ta question. Cordialement, Gyrostat - DitS'Cuté 25 janvier 2015 à 18:40 (CET)[répondre]
OK, merci du lien. Je m'en doutais que cet archipel ne faisait pas partie d'un continent « conventionnel ». --77.201.135.236 (discuter) 30 janvier 2015 à 16:44 (CET)[répondre]

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil[modifier le code]

Une anecdote fondée sur cet article a été proposée ici (une fois acceptée ou refusée, elle est archivée là). N'hésitez pas à apporter votre avis sur sa pertinence, sa formulation ou l'ajout de sources dans l'article.
Les anecdotes sont destinées à la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil de Wikipédia. Elles doivent d'abord être proposées sur la page dédiée.
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Exploitation, économique de Kerguelen[modifier le code]

Bonjour. L’affirmation selon laquelle les deux entreprises des frères Bossière périclitent à l’orée de la première guerre mondiale me semble devoir être nuancée. En effet, selon la monographie de Thierry Vincent (référence n° 27), Etienne Peau est amené à Kerguelen en 1923 par le navire citerne belge l’Oural, qui à son retour en Europe fait escale le 12 mai 1924 à Brake en Allemagne pour y livrer sa cargaison d’huile de cétacés et d’éléphants de mer, prouvant ainsi que cette activité était à ce moment toujours en cours. Elle ne prendra fin qu’avec la création du parc naturel en 1925, l'usine de Port Jeanne d'Arc fermant définitivement en 1926. L’élevage des moutons restait lui aussi d’actualité : l’un des compagnons de voyage de Peau est un certain Joseph Jégu, berger de profession. La concession des Bossière devait s'achever en 1943, mais ceux-ci s'en désintéressent manifestement dès les années 1930, faute de rentabilité (la mission Peau devait aussi chercher du charbon, sans succès). Enfin, pour faciliter la vie d’hypothétiques colons, Peau plante un certain nombre de graines d’arbres et de plantes vivrières offertes par M. Vilmorin-Andrieux, mais ces essais se soldent par des échecs. Plusieurs familles havraises tenteront leur chance dans l’élevage mais là aussi sans succès. Peau dira quand même dans un projet de conférence (qu’il ne tiendra pas en fin de compte) que Kerguelen est à cette époque une « colonie havraise ». Cordialement. Vieilletour (discuter) 18 février 2024 à 16:22 (CET)[répondre]

On a l'impression que vous faites des déductions (vraies ou fausses, ce n'est pas la question, personne ne peut trancher), au lieu de reporter des faits directs établis et déduits par des historiens ("prouvant ainsi..", un compagnon est un berger, donc..). D'autre part, le fait que l'affaire périclite n'est pas incompatible avec une poursuite de l'activité. Cela dit, rapporter factuellement, sans déductions ni extrapolations, certains fait s'étant passé après la 1ère guerre mondiale est possible. Jean-Christophe BENOIST (discuter) 18 février 2024 à 16:29 (CET)[répondre]
Merci pour vos remarques. J'en resterai donc dans ma proposition de complément à l'article en question strictement à ce qui est dit dans la monographie de T. Vincent. Voici ce que je pourrai proposer. " Cependant, en décembre 1923, le havrais Etienne Peau, missionné par les frères Bossière, se rend à Kerguelen à bord du navire citerne l'Oural pour une mission scientifique étendue. Peau assiste avec indignation au massacre des éléphants de mer et au retour, l'Oural fait escale le 12 mai 1924 en Allemagne, à Brake, pour y décharger une cargaison d'huile de cétacés et d'éléphants de mer. Le rapport très critique que Peau adresse au ministre des Colonies incite le gouvernement français à créer en 1925 le premier parc naturel austral pour la protection des espèces animales des Kerguelen. L'usine baleinière de Port Jeanne d'Arc ferme définitivement en 1926". Cette dernière date ne figure pas dans la monographie, mais est mentionnée dans l'article Wikipédia sur Port Jeanne d'Arc.
Je laisse tomber ce qui concerne les autres sujets. En effet, bien que mentionnant que Joseph Jégu, marin de profession, avait été "promu éleveur", T. Vincent n'en dit pas plus et s'il fait état des plantations vivrières réalisées par Peau, il ne dit pas explicitement à quoi il les destinait. Vieilletour (discuter) 20 février 2024 à 12:29 (CET)[répondre]
Pourquoi pas. Jean-Christophe BENOIST (discuter) 20 février 2024 à 16:26 (CET)[répondre]
@Vieilletour Le seul point qui mérite un éclaircissement est : " à qui les frères Bossière ont sous-traité leur activité". Est-ce indiqué explicitement dans la source ? Il faudrait aussi indiquer plus précisément où vérifier cela dans la source (n° de page). Il y a un lien internet ou il faut aller en bibliothèque ? Jean-Christophe BENOIST (discuter) 21 février 2024 à 14:10 (CET)[répondre]
L'exploitant qui a repris l'exploitation dans le cadre de la concession des Bossière est la société "Kerguelen Sealing and Whaling Company" créée à Cape Town. La source est l'article biographique publié dans le Bulletin trimestriel de la société géologique de Normandie, page 17 (auteurs Barot, Beurois et Arnaud, références complète sous l'article relatif à Etienne Peau dans Wikipédia). Il indique que les bateaux que Peau utilise pendant son séjour (le Kildalkey et le Killenora) sont norvégiens (page 16). L'article relatif à Port Jeanne d'Arc dans Wikipédia revient aussi sur les liens de l'exploitation des mammifères marins avec les Norvégiens, qui sont d'ailleurs expressément désignés dans la monographie de T. Vincent en commentaire de la photo page 49 représentant une scène de massacre des éléphants de mer. Cette monographie n'est je le crains pas disponible en ligne, mais figure dans le catalogue de l'université de Stanford (références complètes sous l'article relatif à E. Peau). J'ai l'impression que vous êtes l'un des auteurs de l'article sur Kerguelen. J'en profite donc pour vous signaler une incohérence entre votre article qui date la concession des Bossière de 1893 et celui sur Port Jeanne d'Arc qui la date de 1906. D'après la monographie, c'est vous qui avez raison ! Vieilletour (discuter) 21 février 2024 à 18:12 (CET)[répondre]