Discussion:Abdellatif M'rah
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M’rah Abdellatif fils de «Cheikh Bekkar», est l'un des réalisateurs algériens qui a fait le plus de portraits d’artistes algériens durant sa carrière (plus de vingt portraits). De tous les cinéastes algériens , il est celui dont le travail reste à l’ombre. Sa carrière débute dans les années 80 à la télévision algérienne, il réalise des portraits (AHMED SABER 1985, EL GHAFFOUR 1987, CHEIKHA TETMA 1986, RAINA RAI 1990), mais aussi des documentaires sociales (La folie parlons on 1987, les émissions sabahiat 1999-2004).
Biographie[modifier le code]
M’rah est victime d’un accident des son enfance au niveau de son front à l'âge d’un ans. Une cicatrice qui va le marquer à vie. En 1940 à Oujda (Maroc) la misère sociale battait son plein, chose qui a rendu la vie difficile aux familles algériennes installé au Maroc sous protectorat français, avec le temps le régionalisme et le favoritisme s’installèrent, ainsi que les classes sociales au sein de la communauté française arabes, algériens et marocains. Pour fuir cette réalité amère, M’rah trouve refuge dans les salles de cinémas, c’est là qu’il découvre les films westerns américains, ainsi que les acteurs tels que John Wayne, Gary Cooper, Robert Taylor, James Stewart, James Dean, qu’il s’identifie à eux, c’est tout de suite le coup de foudre pour le septième art, une passion qui ne va plus jamais le quitter,
: «… Parfois je piquais l’argent à mon père, pour sortir très tard le soir regarder un film de John Wayne, pourtant mon père le lendemain, ne montrait aucun signe de mécontentement ou n’usait la force pour me corriger, je faisais toujours les mêmes bêtises les jours d’après, et jamais il ne s’est demandé qui lui piquait l’argent (rire), c’était un notable d’Oujda et un homme qui ne montraient jamais ses sentiments à ses enfants… »
Son père « Cheikh Bekkar », décide alors de revenir à Tlemcen pour occuper le poste d’instructeurs d’enseignants et inspecteur de l’éducation nationale après l’indépendance de l’Algérie en 1962.
M’rah décide de poursuivre ses études à Alger en sociologie, puis en France à Paris la Sorbonne.
Il termine ses études et obtient une licence en sociologie à l’université de Paris Sorbonne. Il décide de revenir en Algérie, et de faire le choix d’intégrer la télévision algérienne afin de poursuivre sa passion qui est le septième art. Il débute en tant qu’accessoiristes, éclairagiste, dans les années quatre vingt au fil du temps, il démontre très vite ses prouesses en prise de vue de caméra, en scripte et devient caméraman. Après quelques années, il commence à réaliser ses premiers portraits d’artistes algériens qui font l’éloges du public, il obtient plus tard le poste de réalisateur à la télévision.
M’rah est admiré et respecté par les patrons de la télévision algérienne et dont il est souvent l'ami : il tourne vite, de manière simple (petite caméra fétiche Sony en poche). Il se considère comme un passionné du cinéma. Reconnue par ses pairs, ses œuvres demeurent connus du grand public pour ses documentaires (Cheb Hasni, Cheikha Tetma, Cheikh Mohammed El Ghaffour).
Notant que la période quatre-vingt-dix en Algérie, était difficile et vallonnée par les vagues d’idéologies religieuses nouvelles dans les plateaux de télévision, chose qui a mis l’art algérien et l’identité en danger. Plusieurs artistes algériens ami à M’rah, journalistes et réalisateurs furent assassinés, d’autres ont quitté l’Algérie, certains ont sombrés dans la folie.
En 2002, M’rah lance une boite de production la M’RAH P.A.I (Production Audiovisuelle Internationale), ou il consacrera son temps pour mettre en valeur sur écran des artistes algériens tels que Cheb Hasni, Baloui el Houari, mais aussi valoriser le patrimoine algérien et l’habit traditionnel comme le Karakou, le Caftan, et la blousa algérienne. Un documentaire sur les zaouis en Algérie qui retrace toutes les tariqquas de tassawuf en interviewant des spécialistes tels que Éric Geoffroy, Cheikh Younes
M’rah se marie avec Houria, une ancienne voisine à lui à Oujda, une institutrice à l’école issu d’une famille de bourgeois agriculteurs de Tlemcen, ensemble ils urent deux enfants : Mohammed Djamel Eddine Aboubakr, et Nadjet.
Engagement[modifier le code]
Ardent patriote (Il n’oubliera jamais ses deux frères morts au front Djamel dit « Fatmi » et Abdelkader dit « Baghdad » officiers de l’armée de libération nationale lors de la guerre de libération). Il voue une grande admiration et un grand respect à cette Algérie qui a donnée des martyrs pour l’indépendance et la liberté, il décide de réaliser avec ses propres moyens un documentaire sur l’histoire de la guerre d’Algérie conté par les anciens combattants avant sa mort:
«… Des interviews en or et indispensables pour la futur génération…».
M’rah Abdellatif a parfois été considéré par certains comme un cinéaste réactionnaire, bien que son œuvre et ses positions politiques montrent un cinéaste profondément démocrate et épris de liberté. Il est avant tout le cinéaste de l'Algérie des simples gens, des artistes, des martyrs injustement trahis, des personnages tendres, dignes et généreux animés d'un sens aigu de la vérité, de la justice, et des sentiments profonds qui font de l’humain un être vivant avec un passé, une identité et des émotions.
Notons aussi que M’rah était Président de l’association culturelle cinéma populaire de ville d’ORAN « Ciné pop ».
Productions effectuées[modifier le code]
Genre | Noms | Année de diffusion |
---|---|---|
Scénario et réalisation
Documentaire Durée : 70mn |
« 1er festival international du court métrage à ORAN » | Diffusé 1986 |
Scénario et réalisation
Documentaire-fiction Durée : 75mn |
« Vie et œuvre du chanteur Hawzi Hadj Mohammed El Ghaffour » | Diffusé ENTV 1986 |
Scénario et réalisation
Documentaire-fiction Durée : 80mn |
Hommage à la diva de la chanson algérienne Cheikha Tetma | Diffusé 1986 |
Scénario et réalisation
Cinq courts métrages Durée : 30mn/partie |
Cinéma amateur | Diffusé 1987 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée : 90mn |
Cinéma d’hier et d’aujourd’hui | Diffusé 1987 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée : 80mn |
Le mur du silence » : Un regard sur la maladie en deux parties.
« destin bousculé » |
Tourné en 1989
|
Scénario et réalisation
Reportage Durée : 30mn |
« L’artisanat à Tlemcen » | Non diffusé |
Scénario et réalisation
Documentaire en deux parties de 52mn chacune |
« Hommage à Ahmed Saber » | Diffusé 1992 |
Scénario et réalisation
07émissions Durée : 52mn l’émission avec reportages et variétés |
Débats sur les mouvements associatifs « écran ouvert » | Diffusées en 1990-1991 |
Scénario et réalisation
Portrait Durée : 58mn |
Le magicien des planches Ould Abderrahmane Kaki | Diffusé Juillet 1993 |
Scénario et réalisation
Variétés musicales Durée : 52mn x 2 |
Thème : « la mal vie »
Nostalgie + Ma dert Walou |
Diffusées 1996 |
Scénario et réalisation
Portrait Durée : 52mn |
Ami Bel Mokadem
(homme de théâtre) |
Diffusé 1997 |
Scénario et réalisation
Portrait Durée : 60mn |
Groupe musical RAINA RAI | Diffusé 1998 |
Scénario et réalisation
Dossier-débat Durée : 52mnx2 |
« Le mur du silence »
« ORAN coté cour, coté jardin » ou la gestion urbaine de la ville d’ORAN |
1999 bloqué |
Scénario et réalisation
Durée: 52mn x 2 |
(mal vie et galère)
Cheikh BEN SARI Ahmed dit « Redouane » (Le dernier survivant |
Diffusé 2000 |
Scénario et réalisation
Durée : 52mn |
Benzerga M’hammed
(amour et passion) |
Diffusé 1999 |
Scénario et réalisation
Nombre : 2 parties Durée : 53mn 30 |
Cheikh Mohammed El Ghaffour | Diffusé le 07/10/2001 |
Scénario et réalisation
Débat 60 parties Durée: 30mn |
« coup de cœur »
Romancière « Yamina Berrabeh » |
Emission acceptée par la direction générale |
Productions EURL M'RAH P.A.I[modifier le code]
Genre | Titre | Diffusion |
---|---|---|
Scénario et réalisation
Reportage Durée : 30mn |
« Raconte-moi : la télévision oranaise » | Projection cinémathèque le 15/05/2006 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée: 52mn |
Monsieur Chirac à Oran | Projection au centre culturel, Paris
Centre Culturel Français-Oran Année 2003/2004 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée: 52mn |
"Hasni, Histoire d’une déchirure" | Différentes projections en Algérie et en France
Année 2004 |
Scénario et réalisation
Reportage Durée : 30mn |
Société impression oranaise
(Journaux) |
Année 2003 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée : 52mn |
" Musique andalouse…Sans frontières " | Projection (Sorbonne Paris, Alger, Tlemcen,
Institut Cervantès-Oran, Cinémathèque Oran 2007) |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée : 52mn |
" Parlez-moi de… Blaoui Houari " | Projection RIADH EL FETH-Alger, Cinémathèque-Oran 2008 |
Scénario et réalisation
Documentaire |
"Cheikh Larbi Ben Sari"
(Légende de la musique andalouse) |
CRIDISH-Oran , Maison de la culture-Tlemcen 2009 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée : 52mn |
"Hasni…L’espoir inachevé" | Projection avant-première Cinémathèque-Oran, CRIDISH-Oran .Maison de la culture, Tlemcen2010 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée : 1h20 |
"Voyage… Au cœur des Zaouias d’Algérie" | Projection (HCI-Alger 2010, Cinémathèque-Oran, Tlemcen, Béchar, Bejaia) |
Scénario et réalisation
Documentaire durée 60 mn |
BOUAYED AGHA Mahmoud
L’homme livre |
Projeté lors du colloque sur
le défunt |
Scénario et réalisation documentaire
Durée: 30mn |
El Mawlid Nabawi à Tlemcen | 2016 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée 30 mn |
Le Caftan Tlemcenien | 2015 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée 30 mn |
La blouza Tlemcenienne | 2014 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée 30 mn |
Le karakou | 2019 |
Scénario et réalisation
Documentaire Durée 4 parties de 52 minutes |
La guerre d'Algérie l'histoire inachevée | 2020 |