Discussion:Acoustique architecturale

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Les chapitres récemment ajoutés, intitulés "Acoustique des salles : concert, opéra" et "Acoustique des salles : cinéma, théâtre" sont inappropriés. Explication : ceux-ci se réfèrent, en citant leur source, à un tableau issu d'un ouvrage de référence en acoustique des salle et sonorisation. Jusque là tout va bien. Cependant, le tableau en question se situe dans la cinquième partie de l'ouvrage (chapitre 19 - Sonorisation classique, pour être précis), et ce chapitre est exclusivement consacré à la sonorisation. Les critères d'équilibre spectral et de niveaux sonores optimum en dBA sont des critères de sonorisation, qui n'ont pas de sens en acoustique des salles, en tout cas pas sous cette forme. Une salle n'a JAMAIS une réponse fréquentielle plate à + ou - 3dB entre 16 Hz et 16 kHz. C'est physiquement impossible, notamment du fait de l’existence d'une réponse modale et de la quasi impossibilité d'absorber les très basses fréquences dans un espace clots. Seul un haut parleur peut répondre à ce critère (à condition qu'il soit mesuré en plein air, ou dans un environnement acoustique imitant des condition de plein air donc en supprimant tout effet de salle). De la même façon, donner des niveaux sonores optimum sur la zone d'écoute n'a pas de sens en acoustique des salles : ce qui caractérise l'acoustique d'une salle, c'est son aptitude plus ou moins grande à renforcer un son qui y est produit. Un facteur d'amplification en quelque sorte, mais en acoustique des salles on parle plutôt de force sonore, désignée par la lettre G et exprimée en dB. Considérons une salle de spectacle quelconque, si on frotte légèrement le sol de scène avec un pied, on produit un son quasi inaudible dans la zone d'écoute (à peine 20 dBA), si par contre on y fait exploser un gros pétard, on pourra produire des niveaux supérieurs à 100 dBA. Qu'est-ce que cela nous apprend sur la qualité de la salle ? Rien du tout! Ce qui nous apprendrait quelque chose serait de savoir comment la salle porte chaque son qui y est produit, l'amplification naturelle apportée par la salle, le critère de force sonore G donc, qui est d'ailleurs défini au chapitre 14,111 , page 276 du même ouvrage. Ces deux chapitres inappropriés ne font qu'entretenir la confusion trop fréquente entre ce qui relève de l'acoustique des salles et ce qui relève de la sonorisation. C'est pourquoi je maintiens qu'il faut les supprimer, en attendant que d'autres éléments plus significatifs de l'acoustique des salles puissent être ajouté à cet article qui en a toujours grandement besoin. J'ai déjà apporté mon humble contribution à cet article, je suis malheureusement plus expert en matière d'acoustique qu'en matière de rédaction d'articles Wikipedia... J'aimerais juste que les personnes ayant l'amabilité de contribuer à cet article soient auparavant un peu plus certaines des informations qu'elles introduisent. --Ioniriq (d) 4 octobre 2011 à 01:21 (CEST) Ioniriq[répondre]

Je viens d'intervenir sur la page Réverbération (acoustique). Je renvoie sur cette page pour Sabine; mais je cite aussi Eyrig, et je mets des références que vous n'avez pas ici. La page Réverbération (acoustique) a été commencée apparemment par des musiciens utilisateurs des boîtiers de réverbération synthétiques; son orientation dans ce sens reste assez nette, et c'est bien ainsi: qui s'intéresse plus à l'acoustique des locaux devrait arriver ici. Il faudrait un exposé plus détaillé. Qu'en pensent les architectes acousticiens et acousticiens architectes? PolBr (d) 27 février 2012 à 18:10 (CET)[répondre]

Les paragraphes vides m'ennuyaient. J'y ai donc mis une phrase qui est plus une provocation à amplifier; je les ai aussi organisé en sous-paragraphe des salles de spectacle. Le cas du cinéma n'ayant à mon humble avis rien à voir avec celui du théâtre, je l'ai mis à part. PolBr (d) 27 février 2012 à 19:20 (CET)[répondre]

Salles de cinéma[modifier le code]

Une IP avait ajouté le paragraphe suivant:

« Dans la salle de cinéma, la présence d'un écran perforé en PVC, entre les enceintes de scène et la salle, forme un filtre en peigne incompatible avec la reproduction d'un son de qualité comme la musique classique ou l'opéra[ref>Jacques Jouhaneau, Acoustique des salles et sonorisation, Collection Acoustique Appliquée, 2e éd., Editions TEC et DOC, Londres, Paris, New York, 2003, p. 456.]/ref>. »

Ces informations, bien que sourcées, me semblent contestables : que l'écran modifie la réponse des enceintes, c'est indéniable ; que cette modification soit celle d'un filtre en peigne (dans tous les cas et indépendemment de tous correctifs), c'est ce dont je me permets de douter. Il peut y avoir des non-linéarités, et il y a sûrement une atténuation des aigües. Mais c'est une question de sonorisation, pas d' acoustique de salle.

J'ai supprimé le paragraphe, mais si l'IP, dont tout le monde apprécie l'effort, pouvait trouver dans sa documentation des considérations sur l'acoustique des salles de cinéma, ses contraintes comme la grande surface plate de l'écran, ses variables comme le volume, ça intéresserait sûrement.

PolBr (d) 9 février 2013 à 12:55 (CET)[répondre]