Discussion:Ad-Dukhan

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Luxenberg[modifier le code]

Bonjour,
Sur la question des Houris, la thèse de Luxenberg est extrêmement connue. Elle est citée dans, à peu prés, tous les les ouvrages de chercheurs qui creusent le sujet des houris (Dictionnaire du Coran, Quran Seminar...). Elle doit donc être citée dans l'article. Néanmoins, si vous considérez que la rédaction n'est pas neutre (mais attention, elle n'est pas aussi unanimement critiquée que vous le pensez), vous pouvez proposez mieux.
En revanche, malgré votre démenti, votre proposition actuelle conduit à des pertes de données. Van reeth ne parle pas de "banquet" mais de "banquet eucharistique", ce qui est tout autre chose. Vous supprimez l'idée (de van reeth) de liens avec d'autres textes de comparaison, vous supprimez l'avis d'al-Badawi. Vous continuez à parler de "raisin blanc", thèse de Luxenberg, mais vous supprimez l'avis de Dye dessus. Enfin, en supprimant la première phrase, vous décontextualisez ce qui vient après puisque van Reeth utilise la même méthode de Luxenberg. Il faut donc l'expliquer.
Merci donc de faire une proposition d'amélioration de cette partie en ajoutant des sources et des données plutôt qu'en les supprimant.
Bonne journée,
Hesan (discuter) 9 mars 2019 à 10:34 (CET)[répondre]

C'est totalement faux, cette thèse en est une parmi plein d'autres, et elle est très minoritaire, c'est le moinds qu'on puisse dire. Luxenberg ne fait absolument pas autorité. Memorytrap (discuter) 9 mars 2019 à 21:40 (CET)[répondre]
Bonjour,
Le principe de Wikipedia est de sourçer ce que l’on avance. Vous m’accusez de tromper ou de me tromper. Il n’est pas difficile de prouver que non, Luxenberg n’est ni une thèse ultra-minoritaire parmi d’autres, ni une thèse complétement rejetée par tous :
  • -Revue par Hames (Constant Hamès, « Christoph Luxenberg, Die Syro-Aramäische Lesart des Koran. Ein Beitrag zur Entschlüsselung der Koransprache », Archives de sciences sociales des religions, 128 | 2004, 53-158.) L‘auteur est d’une extrême prudence et se pose la question de conclure comme Phenix et Horne (ci dessous)
  • -Phenix et Horn (Hugoye: Journal of Syriac Studies, 6, 1, janvier 2003) : « The future of Qur’anic studies is more or less decided by this work » ? Selon Hames, « pour ces auteurs, l’ouvrage de C.L. jouerait, pour les études coraniques, le rôle qu’a joué la critique biblique philologique au XIXe siècle pour les études de la bible »
  • -Remi Brague (Le Coran : sortir du cercle ? Critique 2003/4 (n° 671), p.232 à 251) : « Je suis bien incapable de prédire ce qui, du livre de Luxenberg, sera l’objet du consensus des savants et ce qu’il faudra en rejeter comme trop aventureux. Il se pourrait en tout cas qu’un pas en avant capital ait été réalisé. »
  • -Pour Grandguillaume ( Les cultures oubliées du Coran dans Diogène 2009/2 (n° 226), pages 58 à 71), «  un universitaire allemand, excellent connaisseur de l’arabe et du syriaque, écrivant sous le pseudonyme de Christoph Luxenberg (2000) »
  • Pour Pisani (Les lectures nouvelles du Coran et leurs implications théologiques,  Revue d'éthique et de théologie morale 2009/1 (n°253), p. 29 à 50), « Amir-Moezzi revient sur la présence du vocabulaire étranger et de mots énigmatiques dans le Coran (p. 921-924), et à plusieurs reprises le Dictionnaire rend compte des récents travaux du philologue allemand Christoph Luxenberg dont la méthode et les hypothèses sont aujourd’hui les plus en vue et les plus travaillées. » « Les conclusions seraient donc à considérer avec prudence et circonspection dans l’attente de travaux ultérieurs. »
  • -Du précédent, on en rajoute Amir-Moezzi dans le Dictionnaire du Coran.
  • -Déroche (Le Coran, 2017, p. 111 à 122) cite luxenberg « C. Luxenberg pousse sa démarche plus loin et, considérant la langue du Coran comme un mélange d’arabe et d’araméen, propose une lecture du texte qui fait largement appel au syriaque. Quelles que soient leurs différences, tous deux postulent donc un environnement beaucoup plus marqué par le christianisme. » après avoir juste dit que sa thèse était contestée.
  • -Gobillot ( « Les mystiques musulmans entre Coran et tradition prophétique. À propos de quelques thèmes chrétiens », Revue de l’histoire des religions, 1 | 2005, 43-87.) : « Concernant la situation dans l’au-delà, les mystiques semblent avoir été peu intéressés, dans leur ensemble, par la question des Houris, lesquelles pourraient n’être, d’ailleurs, selon un ouvrage récent de Christoph Luxenberg, que le résultat d’un simple contresens de lecture du texte coranique d’origine, traduit dans l’écriture par certains scribes à une époque que l’on ne peut, pour l’instant, déterminer[...]Si l’on admet de prendre en considération cette hypothèse, il faut constater une fois de plus que la tradition prophétique s’est développée en contrepoint du texte coranique avec les descriptions nombreuses et détaillées qu’elle donne de ces vierges du Paradis »
  • -Michel Orcel (Sourates et fragments,  Po&sie 2005/2-3 (N° 112-113), pages 167 à 182) : « Dernier exemple puisé chez un spécialiste du syriaque et de l’araméen, Christoph Luxenberg (il s’agirait là d’un savant se dissimulant sous un pseudonyme par crainte des réactions – toujours possibles en effet – d’intégristes musulmans). Ledit spécialiste, se fondant sur l’absence de vocalisation et de signes diacritiques des versions primitives du Coran, « découvre » que les houris du paradis musulman sont en réalité des « raisins blancs »… L’entreprise de Luxenberg (consignée en allemand, langue que j’ignore : je suis donc obligé de me fier aux comptes rendus qui en ont été donnés) est, non seulement honorable, mais potentiellement riche du point de vue scientifique et religieux. »
  • -Van Reeth et Dye, déjà cités dans l’article
  • -François de Blois, ( Journal of Qur’ænic Studies, V/1 (2003)) revue très négative mais démontée par Gilliot pour sa partialité et le fait que l’auteur modifie ce qu’écrit Luxenberg. Idem dans la même revue de Neuwirth
  • -Gilliot, (Claude Gilliot. L’embarras d’un exégète musulman ... Studies on the sources, contents and influences of Islamic civilization and Arabic philosophy and science., Peeters, pp.33-69,) « La méthode de Luxenberg appliquée à des passages obscurs du Coran ou à des expressions qui font problème ne peut être rayée si facilement d’un trait de plume polémique 130 par la simple répétition de la th èse de N öldeke/Spitaler  , et alii, dont certains diraient qu’elle est quasiment devenue un dogme. Les cas traités par Luxenberg doivent être examinés avec sérieux. ». Le même Gilliot (Arabica 50, 2203, p.381-393), « depuis quelques années s’affine en nous, la lecture critique des sources, l’idée que le Coran est en partie le fruit d’un travail collectif, le travail de C.L. nous renforce dans cette direction de recherche »
  • -Luxenberg est cité une vingtaine de fois dans l’ouvrage collectif Quran Seminar
Je pourrais continuer ainsi longtemps. En tout cas, toutes ces mentions, parfois par les plus grands islamologues du moment, prouvent bien qu’il n’est pas exact de dire que cette thèse en est une parmi d’autres. A l’inverse, il s’agit d’une thèse extrêmement discuté, qui sert encore dans de nombreuses réflexions. De même, il est faux de dire qu’elle n’est reprise par personne. La lecture de Gilliot, du Quran Seminar... montre bien que Luxenberg est parfois cité en tant que chercheur parmi les autres.  La lecture de toutes ces reviews montre bien que l’idée générale de Luxenberg est généralement bien admise même si, dans le détail, certaines relectures sont critiquées.
Cette recherche de Luxenberg a donc pleinement sa place dans cet article. De même, il n’est pas normal d’avoir caché par un « Sur ces questions voir» des données. Résumer ce que dit Van Reeth comme un simple banquet comme récompense divine, comme si on parlait du Valhalla, est un contresens énorme.
Bonne journée,
Hesan (discuter) 10 mars 2019 à 14:04 (CET)[répondre]