Discussion:Adolf Galland

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Discussions[modifier le code]

Il y a de gros soucis dans l'article.

Déjà la photo datée de "1940" ne l'est pas, Galland y porte déjà le grade de Generalleutnant ainsi que la croix de chevalier de la croix de fer avec feuille de chêne.

Par ailleurs une date est fausse, le grade de "Generalleutnant" lui a été, selon l'article, attribué le 1er sept 1944. Or, toujours sur la photo, on le voit avec ce grade, mais aussi avec la croix de chevalier de la croix de fer avec feuille de chênes, mais sans les épées et brillant. Or, la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chênes, épées et brillant lui a été décernée bien avant ! 1942 de mémoire.

Dans son livre "Les premiers et les derniers", il confit avoir jetée la dite décoration au visage de Göring en 1943.

Il y a donc des incohérences entre le contenu de l'article et l'image présente.



Auteur de ces remarques (auteur différent de celui des remarques ci-dessus) : Yves Michelet. J'ai été le traducteur et l'éditeur français d'Adolf Galland et aussi son ami). Je prépare en ce moment un livre sur lui (très retardé par une maladie).

Sujet : Adolf Galland, pilote de chasse et général allemand

(Depuis la rédaction de ces remarques, je suis intervenu dans le texte lui-même, que j'ai rectifié, le 8 mars 2007).

1. Ses deux grades successifs de général sont indiqués en allemand et j'ai ajouté les deux équivalents français (le même était auparavant indiqué deux fois). Les bons sont : général de brigade aérienne, puis général de division aérienne.

2. En tant que "général de la Chasse" (la Chasse de jour, puis de jour et de nuit), il n'était pas responsable de "deux douzaines d'escadrilles" mais de beaucoup plus. Les grandes unités de la Luftwaffe (et des autres : Américains, Français, Britanniques, etc.) n'étaient pas des escadrilles mais des escadres de chasse, "JG" en allemand (Jagdgeschwader, SANS n), de NEUF escadrilles chacune, plus tard douze (1943), et il y avait une dizaine de ces escadres (chiffre non vérifié), davantage encore par la suite, plus les escadres de chasse de nuit "NJG". Chaque escadre comprenait trois groupes (plus tard quatre) et chaque groupe comprenait trois escadrilles.

L'auteur de cet article semble affectionner le mot "escadrille" [J'ai rectifié entre-temps]. L'article est pourtant bon dans l'ensemble mais exigerait plus de rigueur et de précision. Par exemple, le jeune Adolf Galland fut un grand champion de vol à voile (planeur) bien avant la prise du pouvoir par Hitler, et ses records firent sensation. Il fut ensuite pilote de ligne, ayant réussi le très difficile concours de la Lufthansa (4 000 candidats, 18 reçus).

3. "Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt" (Robert Laffont éditeur, 1954) est une bouillie innommable qui ne s'est vendue que grâce à la célébrité de Galland. Le texte est coupé partout et farci d'erreurs ridicules comme, le 21 juin 1941, le "siège éjectable" "coincé" (!) du Me 109 de Galland et son "deuxième parachute"!!! Le texte complet, non coupé ("Les premiers et les derniers", 1985), est 2,5 fois plus long que "Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt", qui est bon à jeter.

IMPORTANT : la JG 26, ou Jagdgeschwader 26, était l'une des escadres de chasse de la Luftwaffe (soit environ 100 à 160 avions, suivant les périodes ; 160 à partir d'environ 1943, une modification décidée par A. Galland pour compenser le manque de chefs d'unités compétents, chaque chef d'unité étant alors responsable d'un nombre augmenté d'avions et de pilotes) et NON PAS une "escadrille". Décidément, ce dernier terme, escadrille, hypnotise littéralement ceux qui se mêlent d'écrire sur l'aviation sans la connaître réellement. 1939-45 n'est pas 1914-18. En 39-45, il y avait des escadrilles de 12 avions, des groupes de 24 à 50 avions (de 2 à 4 escadrilles) et des escadres de 50 à 160 avions (de 2 à 4 groupes suivant les pays et les périodes) ; ces chiffres peuvent varier légèrement. Il y avait un abîme entre une escadrille de 12 avions et une escadre (allemande) de 120, plus tard 160. Un certain nombre de ces avions, variable suivant les jours, étaient indisponibles, et ne pouvaient prendre l'air, pour diverses raisons : entretien, vérifications, réglages, réparations, endommagés ou détruits au combat ou par accident... Les escadres de chasse britanniques (de la RAF), appelées "Wings" [qui fut traduit littéralement, par "ailes", dans le film "La bataille d'Angleterre" en version française! Incroyable mais vrai : "grosses ailes" (big wings), "petites ailes" (small wings)] comptaient un nombre variable de "squadrons", en général 2 ou 3, parfois plus, chaque "squadron" possédant de 16 à 20 ou 24 avions (à la fin), mais son effectif maximal en vol était de 12 afin qu'il restât des réserves en avions et en pilotes. L'aviation terrestre américaine (en dehors des porte-avions de la Marine, l'US Navy), l'USAAF, mettait en oeuvre des "groups" d'environ 40 ou 50 chasseurs constitués de "squadrons" (sauf légère erreur de ma part : je ne suis pas un expert de l'USAAF). Pour résumer, la JG 26 et ses congénères (JG 2, 3, 51 et 53, etc.) n'étaient PAS des "escadrilles" mais des ESCADRES, aux effectifs dix fois plus importants chacune.


Merci pour ces précieuses informations. J'apporterai les modifications nécessaires à l'article. La Palice 14 novembre 2006 à 00:25 (CET)[répondre]
Vu vos modifications. Beau travail. je pense qu'on peut encore améliorer l'article. La Palice 13 mars 2007 à 10:10 (CET)[répondre]

Ton complaisant[modifier le code]

Le ton général de l'article devrait être revu, et les termes non neutres éliminés. Couthon (d) 15 décembre 2007 à 17:56 (CET)[répondre]

Diffamation et mensonges éhontés dans l'article "Galland" (supprimés le 22.8.08)[modifier le code]

C'est Yves Michelet qui s'adresse à vous encore une fois. Comme je l'ai déjà indiqué, j'ai été le traducteur, l'éditeur et l'ami d'Adolf Galland (jusqu'à sa mort en février 1996), qui m'a manifesté pendant douze ans son amitié, sa confiance totale et même, plusieurs fois, son admiration (ce qui m'a surpris et touché) pour mon travail de traducteur. Il faut dire qu'il pouvait juger et apprécier, ma traduction étant la 16e et, selon lui, la meilleure de toutes. Il m'avait même donné un surnom affectueux, qui me "mettait en boîte" gentiment à propos de ma conscience et de ma précision dans l'exécution de la traduction. Si vous le souhaitez, je vous fournirai des preuves de ces affirmations, mais en privé.

Jetant par hasard un coup d'oeil sur l'article "Adolf Galland" aujourd'hui (22 août 2008), quelle ne fut pas ma stupeur de découvrir, dans la bibliographie, une véritable diatribe violente, haineuse et entièrement mensongère : le 2e traducteur et éditeur - moi-même, Yves Michelet - se serait permis de falsifier le texte et d'ajouter des pages entières, etc. C'est absolument incroyable! Ces accusations s'appliquent parfaitement à la PREMIERE traduction (1954, Robert Laffont), coupée de 60 % (!) et remplie d'idioties incroyables, comme le "siège éjectable" (sic) du Me 109, mais avec des ajouts arbitraires qui sont de pures inventions. Justement, j'ai fait les plus grands efforts pour ne pas changer, pour ainsi dire, une seule vigule et pour respecter scrupuleusement le texte d'origine, compte tenu, évidemment, des problèmes de traduction, des expressions idiomatiques propres à chaque langue, etc. Exemple : les Allemands ne disent pas "J'en ai plein le dos" mais "Ich habe die Nase voll", soit "J'ai le nez plein" ou plutôt "J'en ai plein le nez". De même, ce que les Allemands appellent "alte Hasen" (vieux lièvres), ce sont les "vieux de la vieille", les Anciens, les gens (gars) expérimentés, y compris les gratte-papier, les dactylos ou secrétaires, etc., et les combattants divers. En allemand, la cadence de tir d'une arme automatique se dit "Schussfolge", littéralement "Suite de coups (de feu)", ou "série...". D'ailleurs, "arme automatique" se dit "Maschinenwaffe". Ces différences ne sauraient ni effrayer ni désorienter un traducteur DIGNE DE CE NOM. Je précise que j'ai fait mes débuts en 1965 comme "Ingénieur traducteur" chez SIEMENS, au siège social en Allemagne, que j'ai dirigé le service français de traduction de l'Office européen des brevets (à présent env. 10 000 personnes, siège à Munich) et que j'ai beaucoup travaillé pour l'OCDE, Saab, EDF, etc., et que j'ai d'ailleurs été, pendant des années, traducteur et interprète-juré près les tribunaux (à tous les niveaux, même le plus élevé) de la juridiction de Munich. Cette fonction officielle s'éteint automatiquement quand on déménage hors du territoire en cause mais se faire réinscrire ailleurs est une simple formalité pour ceux qui ont la compétence voulue (c'est mon cas). Bien entendu, cela exige aussi une moralité irréprochable de l'intéressé : je dois le préciser en raison de la diffamation dont je suis la victime en ce moment sur Internet, et qui ne s'explique que par l'envie et la jalousie pathologiques de certains malades, qui n'ont jamais "digéré" la sensation que j'ai produite en publiant enfin la première traduction française du livre écrit par le célébrissime général Adolf Galland, adulé des passionnés d'aviation (une "traduction" amputée de 60 % et charcutée - cf. Robert Laffont - n'est pas... une traduction). Je vais lancer des poursuites judiciaires car j'en ai assez de cette diffamation haineuse, 23 ans après (!) la publication de mon édition française.

Pour résumer, je n'ai pas ajouté ni retranché, pour ainsi dire, une seule virgule ni un seul mot au texte d'Adolf Galland, mon ami (c'est bien ce qui rend fous de jalousie certains pauvres minables qui ne peuvent que rêver de 1 % de tels contacts... qui se méritent). J'ai ajouté de nombreuses notes en bas de pages, indispensables 40 ans après la fin de la guerre (1985), précisant bien que Galland n'avait mis AUCUNE note en BDP. J'ai aussi ajouté, au total, une centaine de pages de photos nouvelles et surtout d'annexes en fin de volume, bien séparées, avec des détails sur les types d'avions, les décorations, etc.

Les accusations inouïes publiées sur Wikipédia par ce fou furieux (je vous demande de m'indiquer son nom en vue des poursuites judiciaires) sont d'autant plus stupides qu'il suffit de comparer une édition allemande intégrale (attention : il existe plusieurs éditions allégées) et ma traduction : chacun, à condition de comprendre l'allemand, peut vérifier lui-même que ma traduction est extrêmement fidèle. J'ai même donné la préférence à la fidélité contre l'élégance ; le style en est parfois rendu un peu lourd, mais l'alléger aurait toujours changé le sens et je m'y suis refusé... Commentaire rageur de Michel Bénichou, rédacteur en chef du magazine d'amateurs "Le Fana de l'Aviation", en octobre 1985 : "La traduction est par trop exacte, c'en est énervant." Si sa remarque ne vous convainc pas... (cela aussi, vous pouvez le vérifier facilement : "Le Fana de l'Aviation", octobre 1985).

J'ajoute ceci : il y a quelques mois, j'ai eu la surprise de découvrir que, sur le site aéronautique (2e guerre mondiale) LEMB, un Britannique a conseillé, à tous ceux qui parviennent à lire le français, de lire MA traduction française, bien meilleure, plutôt que la médiocre traduction anglaise! Venant d'un Britannique, un tel conseil en faveur d'un Français et en défaveur d'un anglophone (Américain ou Britannique : Mervyn Savill) est une sensation et un véritable évènement historique. Faut-il que ma traduction soit bonne et fidèle!

Je suis tout de même un peu surpris que quelqu'un ait pu vous mettre un oeuf de coucou sans que vous supprimiez ses accusations visiblement diffamatoires. Toute modification et tout ajout devraient être systématiquement contrôlés.

Précisions ajoutées par Yves Michelet, traducteur et éditeur français d'Adolf Galland[modifier le code]

Adolf Galland (je serais heureux que personne ne se mêle de me "corriger" en remplaçant Adolf (prénom allemand) par "Adolphe" (prénom français). Né en 1912, Adolf Galland a eu la malchance de recevoir le même prénom que l'un des individus les plus ignobles, les plus malfaisants et les plus détestés de tous les temps (même futurs) mais il était loin d'être le seul, et il y avait de nombreux Adolphe en France aussi. Adolf Hitler a pris le pouvoir en janvier 1933, presque 21 ans après la naissance de Galland, qui n'a publié qu'un livre sous son seul nom : Die Ersten und die Letzten (Les premiers et les derniers). La première version française mentionnée est très fortement abrégée (coupure de 60 % du texte), condensée et criblée d'erreurs énormes, comme un "siège éjectable" dans le Me 109 F de Galland et un "deuxième parachute" sur lui, le 21 juin 1941. Les premiers et les derniers est la traduction exacte du titre d'origine. Cela s'applique aussi à la plupart des 15 autres traductions (anglais, espagnol, finnois, etc.), voire à toutes, où le titre a été respecté et traduit tel quel. Cette traduction française de 1985 est rigoureusement et scrupuleusement exacte : elle est 2,5 fois plus longue (!) que Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt. Les pages supplémentaires n'ont donc pas été ajoutées par le traducteur mais elles figuraient dès 1953 dans l'ouvrage d'origine, sauf quelques pages (quatre sur près de six cents) ajoutées en 1985 à la demande écrite expresse de l'auteur, qui en a donc pris l'initiative et les a vérifiées et acceptées. Elles portent sur la Campagne de France et sur la Bataille d'Angleterre. L'auteur avait aussi demandé divers ajouts et corrections, par exemple au sujet de ses trois premières victoires en combat aérien (des chasseurs Hurricane britanniques et non pas belges) ou de sa fameuse demande, faite à Göring et due à l'énervement de Galland, d'équiper son escadre JG 26 de Spitfire, une boutade provoquée par l'incompétence et les exigences irréalistes de ce même Göring.

La photo, par Y. Michelet (27 juillet 2010)

Dans la légende de la photo, qui représente A. Galland, j'ai remplacé 1942 par septembre 1940. En effet, il a reçu "les feuilles de chêne de la Croix de Chevalier de la Croix de Fer" le 25 septembre 1940, des mains de Hitler lui-même. Voir les photos 57 et 67 dans le livre "Les premiers et les derniers", d'A. Galland, traduit et édité par moi-même (photos qui m'ont été fournies par lui en 1984 avec beaucoup d'autres) ainsi que les explications que j'ai ajoutées en annexe, page 486. Pourquoi septembre 1940 et non pas 1942 ? C'est évident. Tout récipiendaire de la Croix de Chevalier et de ses grades supérieurs successifs devait poser pour sa photo officielle juste après la remise de la décoration. C'est ainsi qu'on connaît aujourd'hui de nombreuses photos officielles, du même style, des 7 200 soldats, environ, ainsi décorés. Votre photo est donc la photo officielle faite juste après la remise à Galland de la nouvelle décoration, "les feuilles de chêne", que l'on distingue au-dessus de la croix proprement dite. Cette remise de décoration était un évènement important puisque la "simple" Croix de Chevalier était déjà la décoration allemande suprême, très rare et très respectée même par les soldats ennemis (surtout les Britanniques et les Américains), à laquelle furent ajoutés ensuite trois grades supérieurs successifs, et que Galland fut le troisième homme à recevoir "les feuilles de chêne" (juste après son ami et rival Werner Mölders ; le premier fut le général Dietl, des Gebirgsjäger, les chasseurs alpins allemands, après sa "victoire" de Narvik), qu'elle était remise par Hitler et valait à son titulaire un prestige et un respect très élevés ainsi que de nombreux honneurs, articles dans la presse, etc. Les premiers hommes ainsi décorés étaient très connus dans toute l'Allemagne et aussi à l'étranger, grâce à la propagande allemande (presse et cinéma). Cela se banalisa quelque peu quand ils furent plusieurs milliers à porter (au cou) même la "simple" Croix de Chevalier, hélas "ornée" d'une croix gammée au centre.

Votre photo ne saurait être de 1942 parce que Galland a reçu la décoration immédiatement supérieure, "les épées" (deux épées très visibles, croisées sous les feuilles de chêne, et non pas des "glaives"), le 21 juin 1941 ; décoration attribuée par message écrit (télégramme) signé "Adolf Hitler" avant la remise effective par ce dernier, quelques jours plus tard. Galland fut le premier homme à être décoré des "épées". Donc, toute photo de Galland le montrant porteur des "feuilles de chêne" mais pas encore des "épées" a été prise entre le 25 septembre 1940 et le 22 juin 1941. Il est certain que cette photo a été prise le 25.9.40 ou le lendemain, à la rigueur le surlendemain. Enfin, Galland fut le deuxième à recevoir "les brillants", encore après Mölders (dont le nombre de victoires en combat aérien avait connu une croissance météoritique sur le front dit "russe", le front est). Le titre officiel était "les feuilles de chêne avec épées et brillants de la Croix de Chevalier de la Croix de Fer". Dans l'usage courant, chacun abrégeait, ne mentionnant que le grade le plus élevé atteint par l'intéressé. Exemple : Lützow a reçu les épées en octobre 1941. Sur les 27 soldats ayant reçu les brillants, 9 étaient pilotes de chasse, dont deux chasseurs de nuit, 4 des autres ayant combattu surtout, ou uniquement, sur le front "russe", y abattant d'énormes quantités (parfois contestées aujourd'hui) d'avions soviétiques.

Le livre écrit par Adolf Galland : "Les premiers et les derniers"[modifier le code]

Le livre de Galland est très célèbre dans le monde entier (environ 3 millions d'exemplaires vendus). Son titre d'origine, en allemand, est "Die Ersten und die Letzten", soit, en français, "Les premiers et les derniers". Comme la plupart des autres éditeurs non allemands, voire tous, j'ai respecté ce titre quand j'ai publié ma traduction de ce livre en mai 1985 (27 000 exemplaires en ont été vendus jusqu'en 1992). Je ne voyais aucune raison de changer le titre pour faire l'intéressant ou dans le but d'attirer les acheteurs. Le général Galland était enchanté de mon travail, de la traduction et de ma compétence. Plusieurs de ses cinquante lettres le montrent clairement. Au contraire, il était furieux contre l'innommable version de Robert Laffont (même remarque : il me l'a écrit).

Mon livre "Les permiers et les derniers" (original allemand écrit en 1952-53 par le général Adolf Galland) est la PREMIÈRE et la SEULE traduction française de cet ouvrage. De plus, j'ai particulièrement soigné l'exactitude et la précision de la traduction (fidélité), ne voulant déformer en rien la pensée de l'auteur, qui commençait ses lettres par "Cher coupeur de cheveux en quatre". Les éditions Robert Laffont ont publié en 1954 une version abominablement charcutée, amputée, falsifiée (mais c'est l'usage chez les éditeurs respectables...), souvent grotesque, sous le titre long mais bien choisi de "Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt". Cette horreur a étét reprise telle quelle, avec la mention "Texte intégral" (sic), en livre de poche "J'ai lu". C'est une innommable cochonnerie (Robert Laffont et "J'ai lu") dont le soi-disant "traducteur" et les éditeurs auraient dû être fusillés en public, place de la Condorde - un châtiment très doux pour ces crimes terribles. La version Laffont a été tellement coupée à tort et à travers (pour économiser du papier et augmenter le bénéfice) que la version allemande est environ 2,5 fois plus longue, tout comme ma traduction susmentionnée. La prétendue "traduction" Laffont comporte d'innombrables idioties, absurdités et passages grotesques, comme "le siège éjectable" de Galland dans son Me 109 F le 21 juin 1941, siège éjectable "coincé" (sic!) et le "deuxième parachute" de Galland, ou comme l'aéroport de Riem, dans la commune de Munich (Bavière, Allemagne), que la version Laffont transforme deux fois en "Riehm" (Dieu sait pourquoi) et situe... "dans la banlieue de Salzburg" (qui est en Autriche, à 110 km en ligne droite), ajoutant un passage entièrement inventé : "... dans un paysage où flottait encore le charme délicat de Mozart." TOUT LE LIVRE est déformé et falsifié de la même façon , c'est un scandale incroyable.

Presque tous les lecteurs de cette saleté sans nom qui sont encore en vie l'ont lue à l'âge de 12 à 16 ans. Ils gardent pour cette abominable édition une nostalgie, une affection et un attachement résultant de ce jeune âge, de l'immense célébrité de Galland et de l'émotion que, à cet âge, leur procurait cette lecture d'un livre sur la guerre aérienne écrit par celui qui était, et de loin, le plus célèbre pilote de chasse du monde. Beaucoup, aussi, refusent d'accepter une version exacte mais très différente de celle qu'ils adorent depuis l'enfance, voire plus tard, ou refusent simplement de modifier et surtout de compléter (x 2,5) leurs connaissances. Je fais partie de cette catégorie de jeunes lecteurs puisque j'ai obtenu et lu l'abominable falsification de Laffont à l'âge de 12 ans, en 1954. Toutefois, à l'âge adulte, j'ai rapidement découvert que ce texte n'est qu'un ramassis de stupidités (avec, évidemment, des passages exacts ; le contraire serait presque impossible).

N'importe qui peut vérifier ce que je dis. Il n'est même pas nécessaire de comprendre l'allemand bien que ce soit préférable. Il suffit de poser sur une table une édition allemande COMPLÈTE (attention : il existe plusieurs éditions allemandes allégées, donc abrégées), qui se trouve très facilement sur Internet pour environ 8 à 10 euros, et de poser à côté l'édition Laffont. Ensuite, comparer paragraphe par paragraphe au moyen des noms propres, des dates, des passages entre guillemets des nombres et des noms de lieux - il y en a beaucoup. Je vous souhaite bien du plaisir... Pour ceux qui comprennent l'allemand (vous pouvez faire appel à un ami, de préférence un ami connaissant VRAIMENT l'aviation), j'annonce à la fois de nombreux éclats de rire devant le ridicule du texte Laffont et des explosions de fureur devant la "traduction" imbécile. Vous pouvez faire la même chose - en même temps ou ensuite - avec ma traduction, rigoureusement fidèle et respectueuse du texte et de son auteur : "Les premiers et les derniers".

Je le répète, "Jusqu'au bout..." est une infâme escroquerie ayant consisté à vendre une fausse traduction en prenant l'argent authentique des acheteurs. Sur Wikipedia (en français), à l'article "Bataille d'Angleterre", un véritable fou furieux m'a accusé, dans des termes haineux et d'une violence incroyable, d'avoir écrit moi-même les pages "supplémentaires", falsifiant ainsi le texte de ce livre. On se demande vraiment pourquoi j'aurais fait une chose pareille et fourni un énorme effort pour publier 300 pages de plus, imprimées serrées, en sus des 200 pages d'origine, sous le nom de quelqu'un d'autre ! Comme si, publiant cet ouvrage capital, je n'avais pas assez de travail, de soucis (pour le financement de 250 000 F en 1985 (le prix d'une maison), la vente...) et de problèmes! Cet accusateur n'a jamais fourni, et pour cause, la moindre preuve de son accusation ridicule. Il est vrai que cet individu, ou ses semblables, n'utilisent que le mot "escadrille" pour désigner toutes les unités de chasse, ignorant pitoyablement les termes, beaucoup plus importants, de "groupe" et "d'escadre". Galland commandait une escadre dans la Bataille d'Angleterre, à partir du 22 août 1940 : la JG 26 "Schlageter", qui comptait - effectif théorique fixé par le ministère - 124 avions contre 12 pour une escadrille (plus du décuple)... Schlageter est le nom de famille (le patronyme) d'un homme que les nazis, notamment Göring, chef suprême de la Luftwaffe, considéraient comme un héros. Ce nom ne doit donc pas être traduit, contrairement à ce que croient certains "historiens" naïfs, britanniques notamment, qui le traduisent par "Strike" (frappe, attaque), oubliant opportunément sa partie "...eter".

Il est donc indispensable de supprimer la mention de "Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt" (mention à égalité avec "Les premiers et les derniers", ce qui est un comble!) de la bibliographie en fin d'article. Ce titre n'a rien à faire dans une bibliographie sérieuse ni même sur Wikipedia, dont le sérieux reste... sérieusement à prouver. Vous avez eu 27 ans pour comparer les deux versions françaises. Je crois que c'est suffisant pour remarquer la différence.

Et, MOI, je signe de mon nom : Yves Michelet (traducteur, éditeur français et ami du général Adolf Galland)

<< Commandant du Jagdfliegerführer Sizilien >> (sic)[modifier le code]

Le mot composé allemand << Jagdfliegerführer >> signifie "Directeur (ou Chef, ou Commandant) de la Chasse" (littéralement, des aviateurs de chasse, donc des pilotes de chasse...). Galland a brièvement exercé ces fonctions en Sicile. Il n'était dont pas le << commandant du commandant... >>, etc., mais le commandant de la Chasse en Sicile.

Il serait bon de corriger cette erreur-là aussi.