Discussion:Benedetto Rusconi
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Traduction[modifier le code]
L'article hispanophone est plus développé mais, du fait de mon incompétence totale, je me permets de laisser ici ma traduction. Les wikipédiens qui discutent actuellement sur cet artiste sont libres d'en disposer comme bon leur semble ; ils sont meilleurs juges que moi. Gustave G. (discuter) 1 juillet 2014 à 14:37 (CEST)
En 1482, on le retrouve parmi les artistes inscrits à la Scuola della Carita de Venise. Il semble qu’il s’est formé au contact de Lazzaro Bastiani. En 1485-1486 il a déjà terminé la fresque du Déluge commencée par Bartolomeo Montagna dans la Scuola Grande di San Marco. L'influence de Bastiani, de Giovanni Bellini et même de Montagna est évidente dans ses premiers travaux. Il développera ensuite une personnalité plus indépendante, avec une maitrise caractéristique de la couleur et une utilisation sophistiquée de la lumière et des volumes. Il a atteint une grande maitrise dans la représentation d’effets optiques dans les paysages qui servaient de fond à plusieurs de ses œuvres, à la manière des primitifs flamands.
Certaines de ses œuvres révèlent une étude approfondie du style d’Antonello da Messina dans le traitement des personnages. Dans la dernière partie de sa carrière, Diana s’est déjà rapproché des innovations des peintres vénitiens les plus avancés comme Lorenzo Lotto ou Giorgione. Il a introduit des fonds architecturaux ainsi qu’une nouvelle dimension dans ses personnages qui pourrait avoir inspiré le Pordenone. Une preuve en est l’esquisse de la Scuola Grande di San Giovanni Evangelista, où il montre sa capacité à travailler dans de grands formats. À ce projet décoratif ont travaillé certains des plus grands peintres de sa génération, comme le Pérugin, Gentile Bellini, Vittore Carpaccio, Giovanni Mansueti ou Lazzaro Bastiani. Diana était un peintre très apprécié de ses contemporains, la preuve en est qu’il aurait obtenu la commande pour peindre la bannière (le "gonfalone") de la Scuola della Carita l’emportant sur d'autres peintres plus célèbres de nos jours comme Carpaccio. En 1512, il a été élu président de la confrérie des peintres vénitiens. Bien que par la suite il eût été relégué à une place subalterne dans la masse des peintres belliniens, c’était vraiment un artiste à la personnalité unique qui a pu rivaliser sur un plan d'égalité absolue avec les deux autres courants dominants de la peinture vénitienne de son temps, dirigés respectivement par Alvise Vivarini et Giambellino.