Discussion:César Collavéri

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César Collavéri n'a été élu que parcequ'il a eu le soutien de la droite et négocié avec son leader local M. Ladmiral qui est devenu son premier adjoint.En 1947 les électeurs avaient élus 13 communistes, 11 élus MRP et 3 socialistes SFIO soient 27 élus. La municipalité provisoire issue de la Résistance dirigée par le communiste G. Beillon pouvait espérer une alliance à gauche, mais l'ambition personnelle de C Collavéri a empêché tout accord politique. Les socialistes livryens ont gardé le soutien de la droite locale jusqu'en 1971. Lors du scrutin de mars 1971, la droite locale fonde un groupe UCMPT (un conseil municipal pour tous) qui mène campagne contre les scandales financiers à Livry-Gargan. Le contenu de l'accord MRP/SFIO en 1947 se place dans le cadre de la guerre froide "chasser les communistes partout", n'était pas fondé sur le savoir faire de César Collavéri qui n'avait encore rien géré et donc encore moins "solidement".En 1977 quand un accord d'union de la gauche est passé pour les municipales, une partie de la section socialiste quitte le conseil municipal et le "nouveau" parti socialiste de François Mitterrand. Parmi les affaires qui ont émaillé sa gestion il faut signaler la destruction sur son ordre en 1956, du château de Madame de Sévigné, car il ne voyait dans cette bâtisse qu'un lieu en mauvais état qui, il faut le reconnaître, avait entre autres servi d'usine pour les plumes d'écolier Sergent Major et de dépôt de pneus. César Collavéri avait également laissé se développer un immense bidonville sur Livry-Gargan sur le site des actuelles avenue Léon Blum et Camille Desmoulins.

César Collavéri a sur le plan urbanisme initié l'élargissement à 4 voies de la RN 3 (élargissement poursuivi par son successeur Alfred Marcel Vincent) et soutenu un développement rapide des constructions d'immeuble en cités d'urgence (cité Ph Lebon, cité du Stade, rue J. Noize, Les charmilles ) cités qui ne devaient durer que 5 à 6 ans mais dont plusieurs sont toujours en service aujourd'hui après avoir vécu de nombreuses réhabilitations.

César Collavéri s'est opposé entre autres à Antonin Magne qui fut sur 2 mandats conseiller municipal apparenté communiste au moment où il gagnait le Tour de France puis entamait une carrière de directeur sportif.

Claude Bombel