Discussion:Château de Rochefort-sur-Charente

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Mea Culpa[modifier le code]

Merci APC005 pour la leçon d'orthographe. Il faut dire que j'avais un gros doute et j'aurais du lire ce que dit Littré à ce sujet avant de corriger précipitamment une faute qui n'en était pas une.

Littré écrit: Les révolutions qui se sont succédé en France.

Il écrit aussi à propos de complaire: Faut-il dire : cette femme s'est complu ou complue à se parer ; ils se sont complu ou complus à vous obliger. L'Académie ne dit rien là-dessus, mais au mot plaire, elle donne, dans des constructions analogues, le participe passé invariable : elle s'est plu à se parer ; ils se sont plu à vous obliger. C'est la règle que donne aussi bien pour complaire que pour plaire Girault-Duvivier dans la Grammaire des grammaires. Cette règle est bonne ; on doit la suivre, interprétant (et c'est l'interprétation la plus naturelle) se complaire par complaire à soi.

Mais d'autres grammairiens écrivent: elle s'est complue, ils se sont complus ; et cela aussi ne déroge pas à la grammaire ; seulement l'explication est différente : dans celle-ci on considère complaire comme un verbe neutre construit avec le pronom personnel, tel que se taire, s'écrier, s'enfuir, et, dans l'ancien français, se dormir, se gesir, etc. tous verbes qui sont des verbes réfléchis absolus et dans lesquels le participe passé est variable : ils se sont tus, écriés, enfuis, et dans l'ancien français, ele s'est dormie, etc. De la sorte on peut faire, avec complaire, le participe variable ou invariable suivant le point de vue où l'on se placera, c'est-à-dire suivant qu'on le considérera comme un verbe réfléchi indirect ou comme un verbe réfléchi absolu. Mais l'usage le plus général est de faire complu invariable.

Oups, la beauté de la langue française!--— Piso17 13 décembre 2012 à 11:21 (CET)[répondre]

Famille des seigneurs de Rochefort (généalogie)[modifier le code]

Texte déplacé depuis le chapitre histoire de la page sur Rochefort. Fait double emploi avec l'histoire du château.

Avant le XVIIe siècle[1],[2], [3] , [4][modifier le code]

" La première famille des sires de Rochefort est issue des seigneurs de Saint-Maixent : (sous toute réserve, la dynastie étant imparfaitement connue) Hugues, cité plus haut (mi-XIe siècle, époux de Papia ; donne l'église de Fouras à l'abbaye de St-Maixent vers 1047-65 ; considéré comme le premier seigneur de Rochefort vers 1030, † vers 1065 ; mais certains citent un Fouchard seigneur en 1047 ?) < Geoffroy Ier († vers 1085-86 ; il donne l'église de Fouras à l'abbaye de Nouaillé en 1074, puis la rend à l'abbaye de St-Maixent en 1081 à condition d'y fonder un prieuré de huit moines : il est donc le fondateur en février 1081 du prieuré de Fouras ; mari d'Ausiria/Osiria/Oxila) < plusieurs fils, dont Hugues, Chalon/Cadelon, Èbles † 1096 moine à St-Maixent, Guillaume, Maurice, Gilbert et Geoffroy II Rebochet (né vers 1060, † après 1131)...

[suite incertaine, et parenté plausible avec Albun/Èbles Ier châtelain de Châtelaillon, première moitié du XIe siècle < Isembert Ier (ou II ou III) seigneur de Châtelaillon (deuxième moitié du XIe siècle ; donne l'île d'Aix à Cluny ; sans doute frère de Rivalia (l'aînée, femme de Raoul de Mauléon) et d'Ausiria (la cadette, femme de Geoffroy Ier de Châtelaillon) ci-dessous ; x Claricia (de Parthenay)) < Albun/Èbles II de Châtelaillon (frère d'Aurengardis qui épouse en 1076 Foulque le Réchin comte d'Anjou : répudiée en juin 1080 et dès lors moniale à Notre-Dame de Beaumont-lès-Tours ; actif vers 1086 : prend la moitié de l'île d'Oléron (St-Georges) qui appartenait à l'abbaye de la Trinité de Vendôme, et la tient en fief de Guillaume IX, mais doit la restituer en 1096-97 ; † après 1109 ; x Iveta/Vieta (de La Motte) dite aussi Julita/Judit ou Airellis/Aircellis) < Isembert II (ou III ou IV) de Châtelaillon († vers 1130-1137 retiré sur l'île de Ré, sans postérité directe de sa femme Aelina/Aliena, mais elle-même avait des bâtards ! ; en 1130, le duc Guillaume s'empare de sa seigneurie, estimée en plein désordre à cause du comportement déréglé et jugé démoniaque de sa femme Aelina, dite fille de Bélial !) ; parenté et succession d'Isembert II : deux grands-tantes, Osiria et Rivalia/Rivoille filles d'Èbles Ier ci-dessus, auraient respectivement épousé Geoffroy Ier de Rochefort et Raoul de Mauléon, et seraient ainsi les grands-mères de Geoffroy III de Rochefort et d'Èbles de Mauléon (ce qui expliquerait d'ailleurs le passage du prénom Èbles des Châtelaillon aux Mauléon et aux Rochefort). Mais des auteurs citent aussi une Claricia et une Imperia pour établir des parentés Rochefort-Châtelaillon aux générations ultérieures...]

... < Geoffroy III de Rochefort (sans doute le fils ou le neveu de Geoffroy II Rebochet ; actif mi-XIIe siècle, † après 1152, mari d' une Imperia ; hérite d'Isembert II la moitié sud et est de la seigneurie-châtellenie de Châtelaillon : Yves dont Voutron, Ballon, Thairé dont Mortagne, Le Thou, plus le Petit Fief (la Petite Baillie) de Rochefort à l'est de La Rochelle, la moitié nord et ouest allant à son cousin Èbles de Mauléon le château de Châtelaillon et les îles ; le territoire des Rochefort est donc très nettement agrandi : initialement il ne comportait outre Rochefort que Loire, Breuil-Magné, Vergeroux, Saint-Laurent et Fouras avec son fort, Soubise)... < Gilbert Ier (actif vers 1159-1171, époux de Capraria) < son fils Geoffroy IV (cité en 1190, † vers 1200 ; frère d'un Geoffroy dit « de Rancon » et d'un Gilbert ; l'alliance avec les Rancon est aussi montrée par le prénom Aymeri qui entre alors dans la famille de Rochefort)... < Aymeri Ier (Aimeri, Aimery ; né vers 1170, † vers 1219-1220, à Damiette ?) < Geoffroy V (né après 1210, † vers 1243 ; mari d'une Marguerite ; avec Saint Louis dans la guerre de 1242 contre Henri III d'Angleterre) < Geoffroy VI (né après 1230, † 1273 ; requis par Philippe le Hardi en 1271 dans la guerre contre le comte de Foix ; mari en deuxièmes noces vers 1270 d'Isabelle de Maillebois dame de Châteauneuf-en-Thymerais et Courville) < de son 1° mariage avec une femme inconnue : Alice/Alix et Yolande ; de son 1° ou 2° mariage : Aymeri II (mari d'Aylissent ; mort vers 1291) ; de son 2° mariage : Jeanne.

À la fin du XIIIe siècle la famille de Rochefort s'éteint vers 1300 avec Gilbert II de Rochefort, chevalier, fils d'Aymeri II. Ses tantes paternelles Alice (femme de Guillaume de Mareuil), Yolande (femme de Pierre Bouchard), et Jeanne (femme de Jean de Fouras), se disputent la succession, et Jeanne vend sa part du fief le 29 janvier 1304 à Philippe le Bel, qui est intéressé car le domaine se situe sur la Charente, à cette époque frontière naturelle avec les possessions françaises du roi d’Angleterre Édouard Ier Plantagenêt. Les plans du roi Philippe sont servis par des fidèles : Hugues II Maingot de Surgères et sa femme Alix de Parthenay, sœur de Guillaume VI L'Archevêque de Parthenay[5]. Mais le petit-fils d'Alice et Guillaume, un autre Guillaume de Mareuil, ne renonce définitivement à ses droits sur Rochefort que le 12 janvier 1320, tout en gardant de sa grand-mère Alice : Loire, Breuil (avec Liron et Courances), Voutron à Yves, Aigrefeuille et Ballon.

Mais avec les traités de Brétigny-Calais de mai-octobre 1360, Rochefort ne tarde pas à passer aux mains d'Édouard III d'Angleterre, petit-fils d'Édouard Ier, et du Prince noir son fils (le connétable d'Aquitaine Jean Chandos est alors leur lieutenant-général dans toute la région, et Guichard d'Angle(s) leur capitaine-châtelain pour Rochefort ; en fait les Anglais s'étaient emparés du château en août 1356 : en tant que sénéchal de Saintonge pour le roi de France, Guichard, alors du côté français, le leur avait repris avec l'aide des Rochelais et d'une flotte venue d'Aragon, après un siège par terre et par mer en août-septembre 1356 ; alors pourvu du château par le roi Jean le Bon, Guichard d'Angles est confirmé en octobre 1361 par les Anglais et passe alors de leur côté, mais il perd son titre de sénéchal de Saintonge attribué à Richard Toutesham, Chandos restant le grand chef militaire de tout le duché-principauté d'Aquitaine), et ce jusqu'à ce que Charles V reprenne Rochefort en 1372 grâce à la guerre victorieuse de Du Guesclin (cf. la bataille de La Rochelle en juin ; dès 1369, le roi avait promis Rochefort, sans suite, à Louis vicomte de Rochechouart).

Depuis novembre 1374 les château et châtellenie de Rochefort sont rattachés à La Rochelle et dépendent du gouverneur de La Rochelle (gouvernement créé en janvier 1373). Vers 1427, Rochefort reçoit un sénéchal et un receveur royaux. Rochefort reste dans le domaine royal jusqu'en 1462, date à laquelle il est confié aux mains des puissantes familles de Coëtivy et de La Trémoille : Olivier de Coëtivy († 1480 ; mari de Marie de Valois) reçoit Rochefort de son beau-frère Louis XI en septembre 1462 puis de nouveau en février 1478-79 à moins que ce ne soit en février 1466 ; en effet dès octobre 1465, Louis XI lui reprend Rochefort pour la donner à son oncle maternel Charles du Maine, mais la lui rétrocède en février 1466 ou 1478-79 : si la deuxième date est la bonne, alors Charles d'Anjou a aussi été sire de Rochefort à la mort de son père en 1472 ; le frère d'Olivier, l'amiral Prégent, sire de Taillebourg, † 1450, avait été nommé capitaine du château de Rochefort en 1431 et gouverneur de La Rochelle en 1437 < Charles de Coëtivy (fils d'Olivier et Marie de Valois ; † vers 1505 ; mari de Jeanne d'Angoulême, tante paternelle de François Ier) < Louise († 1553) x Charles de La Trémoille († 1515 à Marignan) < François. En octobre 1537, Rochefort revient à nouveau dans le domaine royal par une injonction du Parlement de Paris de mars 1536 : ainsi évincé, François de La Trémoille doit s'exécuter.

Pendant les Guerres de religion des XVIe-début XVIIe siècles, Rochefort est alternativement aux mains des Catholiques ou des Protestants [ces derniers s'en emparent en 1570, 1574 (La Noue ; mais le duc de Montpensier la récupère pour le roi), 1577 (mais le calviniste rochelais Gargouilleau décampe devant le duc de Mayenne), et enfin en 1615-1616 (contre le duc d'Épernon, gouverneur de Guyenne, et les officiers royaux de La Brousse et de Boissize)] : mais à chaque fois le pouvoir royal réussit à reprendre Rochefort. Le 7 novembre 1577, Henri III ordonne la destruction du château, puis vend le fief à l'été 1589 à Pierre de Juyé (maître des requêtes de l'Hôtel du roi de Navarre) et Henry Dieulefit (seigneur de La Brousse ou La Brosse, en Soubise : le Bois des Brousses à Saint-Agnant ?). Mais cette vente reste sans effet à cause de l'assassinat du roi en août 1589 ; le nouveau roi, Henri IV, vend à son tour en janvier 1593, puis en mars 1594, et finalement le , la terre de Rochefort à un petit seigneur, Adrien de Lauzeré, son 1er valet de chambre, qui en offre 35 568 écus (le triple en livres : l'écu d'or vaut alors trois livres tournois, depuis 1577 jusqu'à 1641). Ses héritiers la conservent jusqu'en 1666 (Judith de Soucelle la veuve d'Adrien, Gédéon leur fils, enfin Jacques-Henry de Cheusses le gendre de Gédéon ; le manoir qui abrite la nouvelle famille seigneuriale, au sud du vieux château ruiné, prend alors le nom d'Hôtel de Cheusses : aujourd'hui une partie du Musée de la Marine). En novembre 1594 Henri IV a accordé à Rochefort un marché hebdomadaire et trois foires annuelles (les 4 mars, 11 juillet et 11 novembre). Le 5 mai 1666, la Couronne reprend Rochefort sur Jacques-Henry de Cheusses : Colbert de Terron, cousin du grand Colbert, en prend possession pour le roi et sa Marine. "

Texte déplacé depuis la page Rochefort. A wikifier et à insérer dans la page sur le château de Rochefort. -- Heurtelions (discuter) 27 décembre 2017 à 20:04 (CET)[répondre]

Merci pour nous accueillir au château cousin a Rochefort j'espère ont pourra venir 24 avril 2A02:1811:1C77:6600:7C96:344E:2D6:6B73 (discuter) 23 avril 2023 à 18:15 (CEST)[répondre]

  1. « Petite histoire de Rochefort avant 1666 », sur Société de Géographie de Rochefort
  2. « Les seigneurs de Rochefort », sur Histoire de Rochefort
  3. « Observations sur les seigneurs et la seigneurie de Châtelaillon », sur Revue de la Saintonge et de l'Aunis, t. XIX, 1993 ; par Jacques Duguet
  4. « Notice sur l'histoire de Rochefort, 1666-1854 », sur Histoire Passion en Saintonge, Aunis Angoumois
  5. La femme d'Hugues de Surgères, Alix de Parthenay, était la sœur de Guillaume VI et la fille d'Hugues II de Parthenay et de Valence de Lusignan dame de Vouvant, Mervent, Moncontour, Mouchamps, Soubise et Châtelaillon (issue des Châtelaillon par les Mauléon), qui transmit ces fiefs aux Parthenay comme expliqué à l'article Châtelaillon. Hugues et Alix étaient des proches d'Aymeri II de Rochefort, et aussi ses parents (tous descendaient des Rancon, et Alix, comme Aimery, descendait des Châtelaillon ; mais Hugues et Alix ne descendaient pas directement des Rochefort, sinon par une alliance inconnue ; si elle existe, cette alliance pourrait concerner les Surgères : le prénom Gilbert, connu chez les Rochefort, se retrouve chez les Surgères à la moitié du XIIe siècle ?). Tous ces liens ont facilité les négociations avec la Couronne pour l'héritage : le plan étant que les Surgères et les Parthenay en acquièrent le maximum, puisqu'ils sont disposés à céder ensuite au roi à qui ils n'ont rien à refuser. Quand s'ouvre la succession de Rochefort, vers 1300, Hugues meurt et c'est sa veuve Alix qui réussit vite à obtenir la part d'Alice de Rochefort (l'aînée des trois sœurs de Rochefort, donc avec le château) : mais elle ne peut la conserver face aux prétentions de Yolande de Rochefort. Finalement l'ensemble des droits d'Alice, Yolande et Alix sont acquis en octobre 1300 par le frère d'Alix, Guillaume VI de Parthenay, qui les cède au roi dès juillet 1301. Pierre Bouchard, le mari de Yolande, est dédommagé par la cession de Poléon à Saint-Georges en juin 1307. Et on a vu que la part de Jeanne est acquise par le roi en janvier 1304.