Discussion:Chantepie

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La partialité de cet article laisse pantois... Que l'on puisse penser que Rennes Métropole soit une structure technocratique est une chose, que l'on en débatte est intéressant, mais que l'on fasse passer cette opinion pour un état de fait est innacceptable dans le cadre de Wikipedia. Il faudrait revoir cet arcticle en profondeur pour y distinguer les informations de l'opinion. Il serait intéressant de faire un peu de pédagogie quand à l'idéologie NIMBY qui semble indissociable de toute dynamique de dévellopement urbain, et dans laqelle s'inscrit l'auteur du présente article.


Faire passer pour "NIMBY" toute critique - ici fondée sur des publications scientifiques et une recherche quelque peu sérieuse allant de la géomorphologie à l'urbanisme en passant par l'écologie du paysage, c'est cela qui laisse pantois, tant cela semble émaner de la mauvaise foi ou l'inculture d'un pouvoir qui se sent critiqué. "NIMBY"... Voilà un anathème facile pour balayer toute réflexion pointant l'incompétence des réalisateurs de certains aménagements.

Il serait surtout bon de faire un peu de "pédagogie" sur les conceptions simplistes de l'aménagement et du "développemement" qui se font passer pour des expertises, mais qui ne sont précisément que des vulgates idéologigues : regroupement de l'habitat, collectivisation, vision de l'espace en petites cases bien rangées ; par exemple, la présence de friches, qui ne sont regardées que comme réserves foncières à remplir au plus vite, constitue en fait une richesse en écologie du paysage et permet des flux biologiques ; le "mitage", terme à la mode des décideurs ignorants, est en fait le reflet de traditions millénaires d'habitat dispersé ; les herbes folles et les affleurements rocheux désordonnés font partie du payasage, les recouvrir de pavages standardisés et de quelques obstacles anti-automobiles pour faire "propre", pour que "chaque chose soit à sa place" (ça va bien à la campagne, mais pas de ça dans le bourg) est une absurdité technocratique.

Il n'y a absolument pas confusion entre fait et opinion. Qu'une partie du personnel politique de cette ville ignore tout des matériaux du sous-sol et donc n'en tienne aucun compte pour l'aménagment et fasse des hérésies paysagères, c'est un fait ; qu'il rase les témoins de l'habitat populaire et ne préserve que tertres et maisons bourgeoises, c'est encore un fait. Que cela se traduise par la création de logements standardisés, à surfaces réduites, et par une augmentation des loyers avec à la clé exclusion des salaires modestes, c'est encore un fait. Il serait temps de remettre sérieusement en cause la partialité de ces "décideurs" comme on dit, issus d'un moule où la formation à la culture géographique est manifestement inexistante.

Ce que les scientifiques en aménagement remettent en cause aujourd'hui, c'est précisément cette pseudo-opposition entre un soi-disant "intérêt général", et l'"intérêt particulier". Cela s'appelle en fait ne penser qu'à une seule échelle, alors que le géographe doit intégrer toutes les échelles, de la parcelle au monde, en passant par la ville et la nation.

La conception de l'aménagement réalisée à Chantepie et ailleurs, très XXe siècle, traitant l'individu comme une fourmi, a vécu. Prendre une carte de France au 1/1000000ème pour décider de l'aménagement d'un village de 1500 habitants, c'est le propre de l'imbécille.

--DUMOUCH 3 novembre 2006 à 07:22 (CET)DUMOUCH[répondre]

Vous avez tout à fait le droit de critiquer la politique urbaine de la municipalité de Chantepie et de Rennes Métropole. Mais, aussi constructive est documentée qu'elle soit, elle n'a pas sa place dans un article à vocation encyclopédique. Je suggère donc que vous transferiez les éléments de contestation dans la page de discussion. Cela me paraît la meilleure solution, ils resteront accéssibles, sans entacher de flagrante partialité la rédaction du corps de l'article.


Le naturel comme le social sont des faits pris en comptes par le géographes.

Le côté physique, biologique et climato ne pose en général pas de problème car nous n'y sommes pas impliqués.

En revanche, la partie social / humaine / politique / phénoménologique sont sources de polémiques car nous y sommes fortement impliqués. Ils n'en restent pas moins des faits dont la prise en compte est indispensable pour la compréhension de la dynamique d'un espace.

J'ai tenté d'"adoucir" certaines de mes phrases. Il faut dire que l'abandon de certains projets très critiquables m'a un peu facilité la tâche. J'ai pu aussi cerner qui, dans l'équipe municipale, est à l'origine des actions les plus toxiques, qui sont parfois réalisées dans le dos du maire. Tout cela m'a amené à nuancer pas mal.

Mais je ne vois pas comment je pourrais éluder des faits. Il y a bel et bien mauvaise prise en compte du milieu géographique par les politiques, une ignorance ou une omission du sens historique et écologique de ce lieu.

Doit-on l'éluder sous prétexte de "neutralité" ?

L'encyclopédie de Diderot / D'Alembert était-elle considérée comme "neutre" à son époque ? A-t-on intérêt à tout aseptiser, comme je l'ai vu pour l'article sur Ségolène Royal ? D'ailleurs, vous en conservez les archives, car certains commentaires - avec le temps - pourraient s'avérer fort pertinents.

--DUMOUCH 24 février 2007 à 12:41 (CET)[répondre]

Considérer le dévellopement de Chantepie comme la voie de l'hyperdensité urbaine est un contresens total. Calculez vous-même le COS global des différentes ZAC et vous constaterez qu'il est au contraire bien faible par rapport à d'autres quartiers rennais. Vous voulez voir de l'hyper-densité? Alors allez à Paris ou New-York, mais par pitié, n'essayez pas de nous faire croire que Chantepe va vers l'hyper-densité. Que vous critiquiez la piètre qualité des extensions pavillonaires, ou celle des aménagements de ZAC aujourd'hui, avec des arguments un tant soit peu rationnels et en laissant tomber la démagogie nymbiste. Nymbiste d'un genre nouveau, puisque qu'en l'occurence ce n'est pas du "pas dans mon jardin" mais "pas dans le jardin de mon enfance", teintée de douteuse nostalgie. Qu'on charge cette chère Iga Dolowy, qui ne cesse de compromettre l'évolution des communes de la première couronne avec un urbanisme de plan masse cachant mal la vacuité de sa pensée urbaine et architecturale, d'accord, mais qu'on utilise comme argument le fait qu'historiquement une pratique s'est perpétuée sur un temps donné (bien court au regard de l'histoire de l'humanité) pour en conclure qu'elle doit s'éterniser pour les siècles des siècles et surtout ne pas changer, au grand jamais, je vois mal comment votre petite tambouille pourrait nous en convaincre. Quand bien même vous chargeriez la barque avec un tas de vocabulaire savant, de l'esbrouffe facile ou de la malhonneteté intellectuelle.

J'ai essayé de neutraliser l'article car une grande partie de l'article s'apparentait à du travail personnel non sourcé et orienté. --Pinpin 2 juillet 2007 à 17:45 (CEST)[répondre]

Un seul point est juste : pour l'ultradensité, mon propos ne tient plus en effet depuis l'abandon de projets d'immeubles à 8 étages et le capotages de certains permis de construire.

Tout ce que j'écris est modifiable point par point, vous avez préféré effacer, c'est plus facile. J'ai adopté volontairement une démarche subjectiviste et basée sur la phénomélogie, tout à fait admise en sciences sociales (à condition d'être confrontée, je pensais, à tort, que Wikipedia le permettait). Personne n'était encore venu le faire : pourtant le maire de la commune a lu mon travail, nous en avons parlé ensemble, il se sent lui-même entouré de personnes peu scrupuleuses. Il sait qu'il peut modifier dans wikipédia, mais jusque là ne l'a pas fait faire.

Libre à vous d'appeler ce point de vue "NIMBY", mais pour moi "NIMBY" est un terme de bureaucrate désireux de balayer toute critique des habitants et des locaux, qui souvent ont bien plus d'expertise que les technocrates (constitué du reliquat raté des seconds couteaux de l'université).

Le point de vue à l'échelle de la parcelle a autant de valeur que le point de vue au 1/1000000e en géographie : c'est l'emboîtement des niveaux qui donne la qualité d'un travail et non l'opposition entre un soi-disant "intérêt général" et un intérêt particulier forcément égoïste, poujadiste et beauf, comme le pensent les faux-intellos formatés. Les technocrates, manifestement, n'ont rien compris aux cours qu'ils ont suivi, alors que les universitaires insistent là-dessus : j'ai d'ailleurs mis de nombreuses références en ce sens, mais pour vous c'est zéro, puisque vous affirmez que c'est un écrit sans références. (vous êtes quand même gonflé!)

Ce que vous appelez ma "petite tambouille" est en fait une logique de développement durable, prenant en compte différentes temporalités, différentes échelles, le naturel et le social. Nous sommes loin de ce que vous appelez, dans votre assez insupportable leçon de morale et de "neutralité", un attachement à je ne sais quel ordre éternel des champs et conservatisme spatial. Il faut une bonne dose d'inculture et/ou de mauvaise foi pour confondre les deux choses


Je crois que sur Wikipedia, il y a précisément un vrai manque de culture de la part de ces censeurs. Je me suis fait taxé "POV" en citant un texte super classique de Vidal de la Blache sur l'Alsace (Lauterbourg)! Il faut le faire !!

Ne vous inquiétez pas, je ne toucherai plus à rien. Je jette l'éponge - et je ne suis pas seul - car Wikipedia devient de plus en plus aseptisé et bien politiquement correct. J'en ai été pour mes frais aussi en osant apporter des sections contre-argument au libéralisme, aux sciences de l'éducation et bien d'autres sujets où les idéologues monopolisent les écrits et jugent de leur soi-disant "neutralité".

--DUMOUCH 29 août 2007 à 12:30 (CEST)[répondre]