Discussion:Cintres

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Bonjour à tous. Comment, en si peu de lignes, peut-on dire autant de, euh, d’inexactitudes ? À part la première et la dernière phrase, tout est contestable.

« Les cintres forment la partie du théâtre au-dessus de la scène ». OK !
« Ils sont arrimés la plupart du temps sur des perches (tubes métalliques), autrefois en bois ». Les cintres ne sont arrimés à rien du tout. C’est à partir d’eux qu’on arrime des trucs. Ce n’est que par métonymie qu’on peut désigner par « cintres » tout le bazar qu’il y a dedans (services, gril, porteuses, etc.). Mais ça reste un abus de langage.
« Les cintres dans les théâtres plus modernes sont montés sur des systèmes de contrepoids ». Le système de contrepoids est aussi vieux que le principe des cintres.
« Il peut donc (?) y avoir des cintres à chasse simple, double, et même quadruple. Ce système très performant (?) permet donc (?) d’utiliser les cintres durant le spectacle pour créer des effets visuels ». Que sont censées expliquer ces deux phrases ?
« Ils sont utilisés pour suspendre du matériel d’éclairage, de son, de décor ou autre ». C’est un peu court, jeune homme…
« Si le système de contrepoids est bien ordonné, on peut même y faire voler des acteurs ». Si le système de contrepoids est mal foutu, il est fortement conseillé de ne rien y faire voler du tout
« Les personnes travaillant dans les cintres sont appelées cintriers ». OK !

Je vous propose la rédaction suivante :

Les cintres sont la partie du théâtre située au-dessus de la cage de scène. Permettant d’escamoter par le haut des éléments entiers de décor, ils occupent une hauteur au moins égale à celle-ci. Le long de leurs murs circulent de une à cinq passerelles appelées services. Entre cour et jardin, les services sont reliés par d’étroits pont-volants. Au-dessus des services, un plancher à claire-voie, le gril, permet de distribuer les fils qui montent de la scène, soit vers des cheminées où sont installés des contrepoids, soit vers les services s’il s’agit de fils de commande.
Les éléments installés dans les cintres (décor, rideaux, éclairage, etc.) sont fixés à des perches, elles-mêmes fixées à des porteuses, tubes d’acier de la largeur de la scène. Pour mettre en place ces éléments, on « charge » (on fait descendre) la perche et sa porteuse jusqu'au niveau du plancher de scène, puis on « l’appuie » (on la fait remonter) de nouveau dans les cintres.
Le système de contrepoids qui équilibre les éléments équipés aux cintres et en facilite la manœuvre par les cintriers est tellement fiable qu’il a souvent permis de faire voler des acteurs au-dessus de la scène. On appelait cet effet une « volerie » et cela permettait de faire surgir des dieux avec beaucoup d’à-propos, bien qu’au milieu de nombreux grincements de poulies.
Contrairement aux dessous qui ne sont pratiquement plus jamais employés dans les théâtres modernes, les cintres restent indispensables. Il faut pourtant noter que, souvent en partie inutilisables en raison de la fréquente présence d’un cyclorama, et du fait de la disparition quasi générale des chassis peints au profit d'éléments en volume, il servent plus souvent à abriter du matériel d’éclairage que des éléments de décor.

Mais j’aimerais bien avoir votre avis avant de la mettre en ligne. Amitiés. --Pascal marty (d) 15 septembre 2008 à 20:12 (CEST)[répondre]