Discussion:Conférence d'Évian (1938)

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Eskimbot 31 janvier 2006 à 00:02 (CET)[répondre]

C'est modifié. Sanao 31 janvier 2006 à 00:53 (CET)[répondre]

La Suisse[modifier le code]

La Suisse a recueilli plus de réfugiés que les Etats-Unis

«Tel un canot sauvetage lors d’un naufrage, la Suisse attira toutes sortes de réfugiés. Lorsque son Conseiller fédéral, détenteur du ministère de justice et police déclara, en 1942 que le ‹bateau de sauvetage était plein›, la Suisse, pays de 4 millions d’habitants, comptait déjà 80000 réfugiés. A la fin de la guerre, ce nombre était passé à 300000, dont 20000 Juifs, ces derniers représentant un demi pour cent de la population suisse. Proportionnellement, cela faisait cinq fois plus de réfugiés juifs que les Etats-Unis n’en accueillirent.» (p. 36–37)

La politique des réfugiés aujourd’hui: aux Etats-Unis et dans l’UE

«On aurait pu espérer que, tirant les leçons de la Deuxième Guerre mondiale, les gouvernements en viendraient à considérer les réfugiés sous un autre angle. En 1994 pourtant, les Etats-Unis entreprirent de renvoyer les réfugiés cubains à Fidel Castro sous prétexte qu’ils n’étaient que des ‹réfugiés économiques›, mettant ainsi définitivement fin à leur image de refuge pour les opprimés de la tyrannie communiste. Dans l’Union Européenne de l’an 2000, les politiciens de Grande-Bretagne et d’Espagne rivalisent entre eux pour limiter le nombre d’étrangers en quête de vie meilleure ou désireux d’échapper aux dictatures.» (p. 114)

De la honteuse conférence d’Evian…

«Les autorités suisses furent ravies lorsque le président Franklin Roosevelt proposa d’organiser une conférence réunissant trente-deux pays afin de trouver des lieux d’accueil pour les Juifs en exode. La conférence s’ouvrit à Evian le 9 juillet 1938. La Suisse représentée par Rothmund, proposa de servir de relais. Mais aucun pays, même les Etats-Unis, n’accepta d’accueillir un nombre important de réfugiés.

Un problème particulier se posait à la Suisse, car elle était presque seule au monde à ne pas demander de visas aux frontières. Sa réputation de refuge attirait une proportion de plus en plus importante de réfugiés. Rien qu’en juillet et août 1938, 4600 Juifs entrèrent dans le pays sans pouvoir justifier d’une entrée ‹en transit›. En 1938 il n’était que trop facile d’utiliser ces chiffres à des fins d’Überfremdung. Les officiels suisses cherchèrent donc à limiter le droit d’entrée à ceux qui pouvaient prouver qu’ils ne feraient que transiter par la Suisse et aux seuls retraités nantis, qui étaient en mesure d’assurer leur subsistance sans chercher du travail sur le territoire de Confédération.» (p. 115-116)

…à la honteuse conférence des Bermudes

«Les autorités helvétiques redoublèrent d’efforts pour demander aux Alliés [1942 n.d.r.] d’accueillir l’énorme flot de réfugiés juifs qui tapaient à la porte de la Suisse. Force est de constater que, pas plus lors de la conférence des Bermudes, en 1943, que lors de celle d’Evian, en 1938, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne n’acceptèrent de faire quoi que ce soit pour atténuer les souffrances des Juifs, même pas de bombarder les voies ferroviaires conduisant aux camps de la mort, allant jusqu’à éviter de dire que les Juifs étaient les principales victimes du nazisme (après la conférence, la Grande-Bretagne autorisa – à condition que la Croix-Rouge suisse soit en mesure d’organiser l’opération – 4500 enfants juifs et cinq cents tuteurs adultes à immigrer en Palestine). De nombreux Juifs européens – environ 350000, dont certains avaient d’abord fui vers la Suisse – se réfugièrent en Espagne et au Portugal.» (p. 120)

  Angelo M. Codevilla "La Suisse, la guerre, les fonds en déshérence et la politique américaine"

Conférence aux Bermudes[modifier le code]

le 19 avril 1943 - la Grande-Bretagne et l'Amérique avaient organisé aux Bermudes une conférence sur le problème des réfugiés. Comme Morse le montre dans son livre, les puissances démocratiques avaient été directement informées du mémorandum d'Hitler d'août 1942 qui formalisait le plan d'extermination de toute la population juive européenne. Pourtant leurs représentants vinrent à la Conférence des Bermudes avec un mandat qui devait assurer que rien ne serait fait à ce sujet : 

"Le Département d'État a établi un mémorandum pour l'orientation des délégués à la Conférence des Bermudes. Les Américains furent instruits de ne pas limiter la question à celle des réfugiés juifs, de ne pas soulever les questions de foi religieuse ou de race en appelant au soutien public, ni en promettant des fonds américains ; de ne pas s'engager concernant le transport par bateaux de réfugiés ; de ne pas retarder le programme maritime militaire proposant que des transports de retour vides prennent des réfugiés en route ; de ne pas transporter de réfugiés de l'autre côté de l'océan si on trouvait des emplacements pour des camps en Europe ; de ne pas s'attendre à un seul changement dans les lois d'immigration américaines ; de ne pas ignorer les nécessités de l'effort de guerre et les besoins de la population américaine en argent et en nourriture ; de ne pas établir de nouvelles agences pour soutenir les réfugiés, puisque le Comité intergouvernemental était déjà là pour ça".

"Le délégué britannique, Richard Kidston Law, ajouta quelques ‘ne pas’ à la longue liste apportée par ses amis américains. Les Britanniques ne prendraient en considération aucun appel direct aux Allemands, n'échangeraient pas de prisonniers contre des réfugiés et ne lèveraient pas le blocus de l'Europe pour envoyer de l'approvisionnement de secours. Mr Law y ajouta le danger d'un "déchargement" d'un grand nombre de réfugiés sur les alliés, dont certains pourraient s’avérer des sympathisants de l'Axe, cachés sous le masque de personnes opprimées".

A la fin de la Conférence, la "poursuite" de son activité fut mise entre les mains d'un Comité intergouvernemental - le précurseur de l'ONU - qui était déjà bien connu pour ... ne rien faire.

Ceci n'était pas une expression isolée d'inertie bureaucratique. Morse raconte d'autres épisodes comme l'offre faite par la Suède de recueillir 20 000 enfants juifs d'Europe, offre qui passa de bureau en bureau en Grande-Bretagne et en Amérique et fut finalement enterrée. Et la brochure d'Auschwitz raconte l'histoire encore plus frappante de Joel Brandt, le leader de l'organisation juive hongroise qui négocia avec Adolf Eichman la libération d'un million de juifs en échange de 10 000 camions. Mais comme le dit la brochure : "Non seulement les juifs, mais les SS aussi s'étaient laissé prendre à la propagande humanitaire des Alliés ! Les Alliés n'en voulaient pas de ce million de juifs ! Pas pour 10 000 camions, pas pour 5 000, même pas pour rien." Le même genre d'offres de la part de la Roumanie et de la Bulgarie fut également rejeté. Selon les paroles de Roosevelt, "transporter autant de gens désorganiserait l'effort de guerre".

Amos (février 2003)

neutralisme[modifier le code]

J ai corrige les quelques erreurs de l'article qui laisse entendre que les USA ne pouvaient pas accueillir plus de 150 000 réfugiés par an, il faut comprendre ne voulaient pas. De même j'ai emplacé "trouver une solution au problème" par " à leur problème" car évidemment l'immigration des juifs ne fut un problème que parce que les dirigeants avaient décidé qu'il en soit. Rappelons qu'Israel a reçu 400 000 Éthiopiens alors que c'est un pays beaucoup plus petits que les USA et qu il n'était pas en période d'industrialisation. Proxim

Le Portugal[modifier le code]

L'article dit : "Ni l'Allemagne, ni le Portugal de Salazar ne sont invités, Washington jugeant que vu leurs politiques, ils ne seraient d'aucune aide (à l'époque, les nazis envisagent encore la « solution au problème juif » en tant qu'expulsion massive et relocalisation des communautés juives hors du Reich, avec par exemple la mise au point du plan Madagascar)."

Il est clair qu'inviter l'Allemagne à cette conférence n'aurait pas eu de sens, puisque, comme l'explique la parenthèse, elle voulait faire émigrer les Juifs, mais qu'en est-il du Portugal ? Je ne vois pas le rapport entre le Portugal et le plan Madagascar. Marvoir (discuter) 26 janvier 2015 à 09:36 (CET)[répondre]