Discussion:Congrès de La Haye

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Bino Olivi dans son livre "L'Europe difficile" mentionne la présence de Jean Monnet. Je n'ai trouvé cependant de traces de cette participation nul part et dans ses mémoires Monnet écrit deux lignes seulement sur l'événement sans mentionner sa participation. Quelqu'un en sait plus ? --Vxl 11 mars 2006 à 12:31 (CET)[répondre]

Il semble que Michel Rocard, alors âgé de 18 ans, y ait également participé. Je met à jour la page dès que j'en ai confirmation. 81.67.74.46 12 janvier 2007 à 20:26 (CET)[répondre]

Dates contradictoires[modifier le code]

L'article Union des fédéralistes européens donne d'autres dates pour la création de l'Union. Quelle est la vérité? Afil (d) 12 janvier 2008 à 05:51 (CET)[répondre]

L'interprétation de Robert Salais[modifier le code]

Dans Le Viol d'Europe (PUF, Paris, 2013) Robert Salais estime qu'il y avait dans ce congrès une approche qu'il appelle « constituante » (pour l'élection d'une assemblée européenne délibérative), une autre qu'il appelle « fédéraliste » et la troisième « souverainiste » qu'il estime avoir été défendue par les Anglais favorables à la création d'un gouvernement européen fondé sur les abandons de souveraineté, approche constamment répétée selon lui dans un but machiavélique pour faire peur aux congressistes, les Anglais ne voulant en réalité pas de l'Europe. Pour lui, le plus grave fut l'abandon de la recherche d'une légitimité populaire présente dans la proposition qu'il appelle "souverainiste" et l'approche qu'il appelle "fédéraliste". Et cela au bénéfice due l'abandon de souveraineté qui selon lui s'impose alors dans le processus de construction de l'Europe. La recherche de la légitimité populaire fit abandonnée « au profit d'un processus de négociation stratégique entre les gouvernements.  » C'est ce qui est dit dans le livre de la p. 47 à 66. Robert Salais est à coup sûr une source fiable, mais il y'a ne façon paradoxale de présenter les choses. Cordialement, Tonval (discuter) 10 mai 2017 à 16:34 (CEST)[répondre]

Les Anglais défendaient une position clairement souverainiste au Congrès de La Haye et n'étaient pas favorables à un gouvernement européen (cf. les relations RU/UE avant l'adhésion où ils ont tout fait pour en faire une organisation internationale "comme les autres" (et leurs comportements après au passage)). L'approche souverainiste est pour l'abandon de la légitimité populaire puisqu'il n'y a pas de représentation directe (pas de Parlement, mais une coopération parlementaire dans l'assemblée interparlementaire). La souveraineté n'est pas non plus abandonnée mais exercée à un autre niveau de gouvernance en fonction des domaines, mais pas au Conseil de l'Europe. Bref, une approche curieuse, peu claire et qui pourrait, je pense, facilement se voir opposer nombres de sources primaires et secondaires. Treehill Opérateur - PdD 10 mai 2017 à 16:48 (CEST)[répondre]

Salais dit « souverainiste », je ne sais pas pourquoi, mais pas dans le sens que cela a couramment. Persuadé que cette méthode des abandons de souveraineté a mis l'Europe sur la la voie de la disparition de son idée et non celle de la coopération qui était celle qui aurait gardé (selon lui) à l'Europe sa dimension universaliste.Salais s'exprime de manière paradoxale mais sans être « souverainiste » au sens courant, un peu comme l'est aussi Jean-Marc Ferry--->un compte rendu qui évoque justement La Haye : [1] Tonval (discuter) 10 mai 2017 à 17:36 (CEST)[répondre]