Discussion:Derkaouiyya

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Mise au point de 88.171.99.203[modifier le code]

D'abord la tariqa Dekaouia n'a pas vu le jour ni à Tafilalt ni en 1823. La tariqa a vu le jour à Bou Brih dans la tribu des Beni Zeroual qui se trouve à Taounate. Son fondateur Moulay El Arbi Derkaoui est décédé en 1823 et donc logiquement il a crée sa tariqa et zaouia avant. Des adeptes ne sont pas des mendiants, mais s'habillent comme des pauvres avec des habits rapiècés, mais propres. l'Ordre des mendiant qui s'appellent Heddaoua fondé par Sidi Heddi entérré vers Tetouan a pour origine Tafilalt. Donc, ça n'a rien à voir avec Derkaoua qui étaient contre les Heddaoua (mendiants) comme le montre l'affaire de Ben Ajiba contre Sidi Heddi à Tetouan. Il faut avoir des sources fiables avant de prétendre écrire un article. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 88.171.99.203 (discuter)

Mises au point des lettrés[modifier le code]

Bonjour,Voici donc ce que font circuler certains internautes. « Le Chérif idrisside, Sidi Abu Abdullah Abu Ya'za Al Mahaji, surnommé Sidi Bouazza Al Mahaji, est le fondateur de la confrérie musulmane Derkaoua en Algérie. Natif de l'actuelle Algérie, il est décédé le 14 septembre 1860 et est enterré dans la mosquée de Sidi Abu Madiyan Chu'ayb située dans le quartier de la Rumayla de la partie andalouse de Fès ». Sur 250 livres consultés sur le soufisme (tassaouf ) (soufisme), aucun ne mentionne le nom d’Abou Ya’za. L’itinéraire de Sidi Boumediene fut mis sur la voie, à Fès, par Abou Ya’za. Or, celui qui devint le Saint patron de Tlemcen par la plus pure des coïncidences était né en 1120 à Castillama, près de Séville, et décéda en 1198 à El Eubbad, aux portes de la capitale des Zianides. A cette date, si leurs aïeux existaient, ceux qu’on allait qualifier de Mhadja étaient en attente pour environ trois siècles. L’absence totale de références et de sources nous semble revêtir un caractère volontaire dont le but, non déclaré, était de semer le trouble dans les esprits de certains internautes apparemment bien ciblés. Mais revenons aux Derkaouas. Dans «  L’Encyclopédie du Soufisme », du Docteur Abd El Mon’im El Hanafi, 1ère édition 2003, Editions Medbouli, le Caire, comptant 1034 pages, l’auteur cite 334 grands noms de Soufis de toutes régions, de tous siècles et de ceux qui les ont critiqués en ne tenant compte exclusivement que de leurs convictions religieuses. Cette Encyclopédie se termine par une approche concise de la langue des soufis et de leur vocabulaire ésotérique. Mais n’y sont cités que les Soufis qui ont laissé les preuves de leur enseignement fût-il oral, ou leurs œuvres quand elles existent. Ni Sidi Bouazza El M’hadji, ni Abou Yaaza ni Moulay Larbi Derkaoui lui-même, ni aucun de ses élèves n’y figurent. Or, dans certains sites on raconte que l'origine de Sidi Bouazza Al Mahaji remonte à Mimoun Al Mahaji fils de Mohamed fils de Abdellah fils de Moussa fils de Aïssa fils de Al-Hussein (Yahya ) fils de Amran fils de Ibrahim fils de Ali fils de Al-Hassan (Hosseïne) fils de Ahmed fils de Muhammad fils de Idrîs II Al-Azhar fils de Idrîs Ieral-imam fils de Mawlâna Abdullah "le parfait" fils de Al-Hassan II fils de al-Hassan as-Sibth fils de l'imam Ali ibn Abi Talib et Fatima Zahra fille du prophète Mahomet. Le père de Sidi Bouazza Al Mahaji, Mimoun Al Mahaji a été parmi les grands oulama du Maghreb. On a également fait circuler sur la toile, sans référence aucune, une liste de noms faisant office de filiation de maîtres se revendiquant de la Tariqa (confrérie) Shadhiliya-Darqawiya-Mhajia : Abu Yaaza Mahaji Al-Jazairi (d. 1277/1860), Mohammed B. Qaddur Wakili, Mohammed Boudali, Mohammed Bouzidi Al-Jazairi (d.1328/1913), Mohammed Al-Habri Azzawi (d.1313/1898), Ahmed B. Aliwa (d.1349/1934), Mohammed Belqayad, Hachimi Tlemçani (d.1381/1966), Mustafa Abdessalam Filali (d.1401/1986), Abdellqadir Aissa (d.1412/1997). Que ces cheikhs se revendiquent du soufisme, aucun inconvénient pour Mhadja car certains soufis sont exemplaires dans leur foi. Mais qu’ils attribuent à Mhadja la construction de zaouïas ou la vénération de cheikhs de zaouïas, il y a probablement une erreur de localisation géographique et de population. Rappelons que le site géographique en question (El Gaada) et les Chorfa qui l’occupent jusqu’à présent se trouvent exactement à 40 kilomètres d’Oran. Les sources ne semblent pas réconforter ceux qui cherchent par tous les moyens à donner une caution chérifienne à des pratiques très discutables de l’Islam, concernant le derkaouisme, et ce depuis son origine jusqu’à la disparition de son promoteur du territoire algérien, grâce à l’action vigoureuse du Bey d’Oran, Mohamed Ben Othmane (1808-1813). Deux Lettrés Mhaji. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 88.160.186.59 (discuter)