Discussion:Du rififi chez les hommes
- Admissibilité
- Neutralité
- Droit d'auteur
- Article de qualité
- Bon article
- Lumière sur
- À faire
- Archives
- Commons
Cet article est indexé par le projet Cinéma.
Les projets ont pour but d’enrichir le contenu de Wikipédia en aidant à la coordination du travail des contributeurs. Vous pouvez modifier directement cet article ou visiter les pages de projets pour prendre conseil ou consulter la liste des tâches et des objectifs.
| Avancement | Importance | pour le projet | |
|---|---|---|---|
| Bon début | Faible |  | Cinéma (discussion • critères • liste • stats • hist. • comité • stats vues) |
Cet article ne comporte pas de liste de tâches suggérées. Vous pouvez saisir une liste de tâches à accomplir (par exemple sous forme d'une liste à puces), puis sauvegarder. Vous pouvez aussi consulter la page d'aide.
A propos de la remarque dans le synopsis "La morale est sauve : le crime ne paie pas"[modifier le code]
Il me semble que cette remarque n'a pas lieu d'être dans le synopsis/résumé, pour deux raisons :
1) elle relève du commentaire
2) elle ne me paraît pas appropriée à l'histoire de ce film, dont les thèmes moraux essentiels sont : l'honneur, la trahison, le travail bien fait.
En fait, la première partie correspond à l'idée "le crime paie" : le cambriolage est réussi ; la revente des bijoux est réussie. Le "crime" paie. Si finalement ça ne marche pas, ce n'est pas à cause de l'enquête policière, mais du fait de l'intervention d'autres gangsters, qui n'ont eux aucun sens de l'honneur (ils enlèvent un enfant pour arriver à obtenir de l'argent).
L'honneur du Stéphanois, c'est de ne pas tuer pour voler des richesses (il refuse le braquage au profit d'un cambriolage) ; et ensuite c'est de ne pas parler.
Le Milanais trahit en volant un bijou à titre personnel et en l'offrant à une femme ; et il trahit et manque à l'honneur en avouant qui sont ses complices. C'est pourquoi le Stéphanois l'exécute (car il se donne le droit de tuer celui qui a trahi et manqué à l'honneur : "Tu connais la règle". Le Milanais est d'ailleurs d'accord : il mérite d'être exécuté, il ne supplie pas, il meurt sans se dégrader).
Mario (Robert Manuel), qui parait pas sérieux, c'est le rigolo de service, respecte l'honneur : il refuse immédiatement de parler ; et sa femme qui veut d'abord parler, refuse finalement. Ils n'ont pas manqué à l'honneur, avec la certitude d'être tués (mais ils l'auraient probablement été même s'ils avaient parlé : ils auraient eu "la mort et le déshonneur").
L'honneur du Stéphanois, c'est aussi de ramener l'enfant, (dont il estime qu’il a une responsabilité dans son enlèvement) sain et sauf à sa mère. Les billets qui s'envolent ne signifient pas "Le crime ne paie pas", mais "L'argent n'est rien au regard de la vie d'un enfant, ni au regard de l'honneur". Le Stéphanois est mort, mais il a accompli sa mission. Les billets s'envolent, "autant en emporte le vent".
L'aspect "travail bien fait", c'est dans le cambriolage (préparatifs et réalisation) que cela apparaît. Chacun sait ce qu'il doit faire et le fait au bon moment. Tous les outils sont prêts et sont présentés au bon moment. (C'est un peu comme une opération chirurgicale). Ce sont des ouvriers qui font leur travail à la perfection. Il y a évidemment un aspect humoristique, mais il y aussi un hommage au travail bien fait, et celui-ci est un élément de l'honneur (alors que tirer sur des travailleurs - employés de banque, agents de ville - ce serait du travail mal fait et ce serait un déshonneur).