Discussion:Dysmorphophobie musculaire

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Normal ou pathologique[modifier le code]

Comment fait-on la distinction entre un individu « dysmorphophobe » (mot compte triple), ayant supposément un trouble psychiatrique nécessitant une prise en charge voire un internement, et un individu pratiquant « sainement » la culture physique, discipline ayant pour objectif explicite le développement de la masse musculaire au delà de ce qui est généralement considéré « normal », qui donc estime légitimement être en deçà de son objectif, et va de ce fait consacrer beaucoup de temps et d'énergie (investissement que d'aucuns pourront considérer « démesuré ») à l'amélioration de son physique, que ce soit dans un but compétitif ou strictement personnel ? Comme souvent en psychiatrie il semble que la distinction soit éminemment subjective et contextuelle... Si Arnold Schwarzenegger avait été qualifié de « dysmorphophobe », il aurait passé quelques mois en hôpital psychiatrique, aurait été contraint d'engloutir des cachets assurément plus sains que les si suspects suppléments nutritionnels, et on aurait si bien broyé sa volonté qu'il se serait résigné à un triste destin de tâcheron indistinct dans son Autriche natale. Jean Texier, défunt journaliste au défunt journal Le monde du muscle, lui-même pratiquant assidu (ou obsessionnel selon les critères du DSM-5), philosophe de formation, aimait à citer cette phrase de L'Éthique de Baruch Spinoza : « L'homme libre qui vit parmi les ignorants s'applique autant qu'il peut à éviter leurs bienfaits. » Ou encore celle-ci, des Métamorphoses d'Ovide : « C'est d'un cœur de fer d'aimer ce dont les autres n'ont cure. »--Abolibibelot (discuter) 28 janvier 2019 à 03:10 (CET)[répondre]