Discussion:Fables de La Fontaine

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Recueil poétique[modifier le code]

Ce qui me gêne dans la phrase : Les Fables constituent un des recueils poétiques plus connus du classicisme, c'est l'utilisation de l'adjectif poétique : j'ai l'impresion que l'on confond poésie et versification.--Loudon dodd 30 juin 2007 à 12:21 (CEST)[répondre]

Je voulais garder l'information que ces fables sont très connues, et au programme des classes primaires. Vous pouvez reformuler MaCRoÉ©o bla bla 30 juin 2007 à 14:07 (CEST)[répondre]


Allégories?[modifier le code]

Bonjour! J'aimerai savoir si les animaux des Fables de La Fontaine peuvent être perçus comme des allégories. merci!--VladoubidoOo 29 septembre 2007 à 14:06 (CEST)[répondre]

Bien sûr ! C'est d'ailleurs leur principal but : La Fontaine utilise des animaux auxquels on attribue traditionnellement un certain nombre d'attributs humains, par exemple le Lion est le roi des animaux (donc le roi de France), les petits animaux représentent généralement les personnes de statut social faible, etc. PieRRoMaN 29 septembre 2007 à 14:55 (CEST)[répondre]

L'inspiration indienne[modifier le code]

Je viens de voir l'ajout de Teofilo concernant ce point. Mais n'y aurait-il pas des références plus récentes permettant de justifier ces rapprochement qu'un orientaliste de la première moitié du XIX e siècle ? Est-ce que ces thèses ont été reprises depuis par les spécialistes de la question ?--Loudon dodd (d) 19 mai 2008 à 15:09 (CEST)[répondre]

Raymond Gourdon (professeur agrégé de l'université) dans sa longue introduction des Fables (1er tome ; édition de 1999 ; Collection nationale des grands auteurs de la Nouvelle librairie de France ; ISBN : 2842480813) évoque à la page 27 l'influence indienne de La Fontaine : « Parmi eux, La Fontaine s'ouvrit à toutes sortes de curiosités nouvelles. C'est là qu'il a entendu des gassendistes discuter le cartésianisme, & le médecin Bernier, qui avait vécu treize ans dans l'empire du Grand Mogol, commenter Pilpay, sage indien, dont la luxuriance orientale devait le changer de la sécheresse d'Ésope. » Cet épisode se passe entre 1673 et 1675. La Fontaine logeait alors chez Mme de La Sablière, rue Neuve-des-Petits-Champs. Il avait déjà publié 120 fables réparties en 6 livres en 1668 avant de publier des Fables nouvelles & autres Poésies en 1671. Le passage ci-dessus de l'introduction est le seul qui fait référence à l'influence indienne de La Fontaine (je ne l'ai pas lue en détails). Il est long de 66 pages. Dans la notice liminaire il est dit que « Les sources ne sont pas indiquées à chaque fable. Ce qu'on en sait fait l'objet d'une annexe à la fin de notre second volume des fables ». Je n'ai pas le second tome à disposition (peut-être d'ici à quelques semaines pour en savoir plus sur l'influence indienne). Dans les 6 1er livres, La Fontaine évoque souvent Phèdre et surtout Ésope. Ne sont-ce pas là ses 2 principales sources d'inspiration pour les 2 1er tomes (= 6 1er livres) ? En tout cas les 6 1er livres ne doivent rien à Pilpay et aux Indiens. Or cela ne resort pas de l'article. --Romain C (d) 15 avril 2011 à 16:48 (CEST)[répondre]
Voici l'avertissement de La Fontaine enrichi de 2 notes de l'éditeur (ISBN : 2842480821). « Voici un second recueil de fables que je présente au public; j'ai jugé à propos de donner à la plupart de celles—ci un air et un tour un peu différent de celui que j'ai donné aux premières [1], tant à cause de la différence des sujet, pour remplir de plus de variété mon ouvrage. Les traits familiers, que j'ai semés avec assez d'abondance dans les deux autres parties, convenaient bien mieux aux inventions d'Ésope qu'à ces dernières, où j'en use plus sobrement, pour ne pas tomber en des répétitions : car le nombre de ces traits n'est pas infini. Il a donc fallu que j'aie cherché d'autres enrichissements, et étendu davantage les circonstances de ces récits, qui d'ailleurs me semblaient le demander de la sorte [2]. Pour peu que le lecteur y prenne garde, il le reconnaîtra lui—même; ainsi je ne tiens pas qu'il soit nécessaire d'en étaler ici les raisons, non plus que de dire où j'ai puisé ces derniers sujets. Seulement je dirai par reconnaissance que j'en dois la plus grande partie [Il faut entendre que, parmi les fables orientales, « la plus grande partie » vient de Pilpay. N.D.E.] à Pilpay, sage Indien [La Fontaine a dû connaître le Livre des lumières, ou la Conduite des roys, composé par le sage Pilpay Indien, traduit en français par David Sahid d'Ispahan... (Paris, 1644). N.D.E.]. Son œuvre a été traduit en toutes les langues [5]. Les gens du pays le croient fort ancien, et l'original à l'égard d'Ésope, si ce n'est Ésope lui-même sous le nom du sage Locman [6]. Quelques autres m'ont fourni des sujets assez heureux. Enfin j'ai tâché de mettre en ces deux dernières parties toute la diversité dont j'étais capable. Il s'est glissé quelques fautes dans l'impression ; j'en au fait faire un errata [7] ; mais ce sont de légers remèdes pour un défaut considérable. Si on veut avoir quelque plaisir de la lecture de cet ouvrge, il faut que chacun fasse corriger ces fautes à la main dans son exemplaire, ainsi qu'elle sont marquées par chaque errata, aussi bien pour les deux premières parties que pour les dernières. ». Il est maintenant établi que La Fontaine a été influencé par Pilpay, et que cette influence concerne son 2ème recueil mais pas le 1er. --Romain C (d) 9 juin 2011 à 19:24 (CEST)[répondre]

Portée de l'oeuvre[modifier le code]

Je trouve cette partie bien succincte alors que ladite portée est immense ; il n'y est même pas mentionné à quel point les fables étaient critiques envers le roi et la monarchie, et combien le procès de Fouquet y est presque tout le temps implicitement présent...

Vous oubliez que La Fontaine faisait partie de la cour du Roi Louis XIV : il n'aurait donc eu aucune raison de dénoncer le régime. Il recevait de lui une subvention pour ses travaux. Il est faux de croire que La Fontaine dénonce la monarchie. Nous sommes à l'époque classique et il n'existe pas d'autre régime que celui-ci en Europe ! Au contraire, les allusions au règne du Roi sont allusives et nuancées : la preuve en est que le fabuliste n'a jamais été condamné par le Roi Soleil. Ce ne sont pas pas des attaques directes ! Silésie19 (d) 12 octobre 2009 à 20:48 (CEST)[répondre]
(Avec beaucoup de retard) La fontaine n'a jamais été membre de la cours de Louis XIV, il n'a même jamais mis les pieds dans le château de Versailles (on dit qu'il aurait secrètement visité les jardins mais Refnec) il est effectivement l'un des plus audacieux et inflexible adversaire de Louis XIV, il a longtemps vécu dans la misère, et n'a été admis à l'académie française que très tardivement, et au prix de nombreux efforts de la part de Boileau et Racine qui (bien que courtisans) étaient ses amis. De plus, La Fontaine n'est pas un Classique, mais un Baroque (Comme Corneille dans le début de son œuvre, comme Molière dans certaines de ses pièces), c'est d'ailleurs aussi pour cette raison qu'il est écarté par Louis XIV, qui a créé le classicisme français de toute pièce, spécialement pour son règne : le Classicisme a été créé par Louis XIV comme le mouvement baroque a été créé par le Concile de Trente, l'époque classique est une conception très versaillo-centrée de l'Histoire, le mouvement baroque étant né bien avant le Classicisme, et perdurera pendant et bien après celui-ci.
Oui, les fables de La Fontaine sont des critiques du pouvoir en place. Oui, tout est fait d'allusion et d'allégorie, mais c'est justement ça qui lui évite la censure, et qui rend les textes aussi puissants, sans avoir été condamné par Louis XIV, il sera simplement écarté, banni en quelque sorte, je pense que c'est encore pire... --M0tty [Plaidoyers et jérémiades] 25 février 2011 à 00:02 (CET)[répondre]

2 liens pas forcément utiles[modifier le code]

Dépose ci-dessus 2 sites externes ôtés de la p. Fable et que je mets ici mais avec Wikisource notamment je ne vois pas l’intérêt de les citer dans l’article. Au cas où.--59.156.8.253 (d) 14 avril 2013 à 07:35 (CEST)[répondre]

Quelles éditions modernes ?[modifier le code]

Bonjour, sur Wikisource figurent 2 éditions anciennes [1], édition Barbin & Thierry (1692-94) et édition Ch. Marty-Laveaux (1863). Même dans celle de 1863, l'écriture reste ancienne (ex : « La cigale ayant chanté Tout l’Esté, Se trouva fort dépourveuë Quand la bize fut venuë » ou encore « Maistre Corbeau sur un arbre perché Tenoit en son bec un fromage »).

Dans l'article Wikipedia sur les Fables de La Fontaine, on ne mentionne pas l'existence de différentes versions. Quelqu'un aurait des éclaircissements ? Merci --Papa6 (discuter) 7 mai 2017 à 14:19 (CEST)[répondre]

Les éditions illustrées : cohérence ?[modifier le code]

Notification Daehan : salut, on a un petit problème ici : si la première édition des Fables est directement illustrée par Chauveau (mort en 1676), comment est-il possible que la gravure soit de Cochin (né en 1688) ? De même pour le détail des éditions suivantes, rien n'est clair. As-tu d'autres sources ? Merci, --Marc-AntoineV (discuter) 18 décembre 2018 à 14:14 (CET)[répondre]

Modifications récentes et massives sur les Fables de La Fontaine[modifier le code]

Bonjour,

Pour info : Discussion Projet:Littérature#Modifications récentes et massives sur les Fables de La Fontaine.

Cordialement,

Oiseau des bois (♫ Cui-cui ?) 29 janvier 2022 à 02:02 (CET)[répondre]