Discussion:Foulques du Merle

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I/ SOURCES HISTORIQUES

13O2 - La défaite de Courtrai ayant vu la mort des deux maréchaux de France Guy de Néelle et Simon de Melun, le roi nomme deux nouveaux maréchaux : Foucaut du Merle et Miles de Noyer.(trésor des chartes,chronique de St Denis,branche des royaus lignages,Chérin Père Anselme,d’Hozier), et met le siège devant Douai, puis,sans combattre, repart brusquement en France, laissant à Miles de Noyer, Gautier de Châtillon et Foucaut du Merle la charge du comté de Flandre , les flamands ayant cessé le siége de Douai et étant repartis chez eux.(mêmes sources).

1303 -. Les flamands reviennent : Philippe le Bel envoie le Connétable de France, Jacques de Bayonne, avec les 2 Maréchaux de France à Saint Omer. Ils apprennent que les flamands venant de Lille se sont dirigés vers Tournai et en font le siége. Foucaut est envoyé avec 1400 hommes (dont 500 chevaliers d'après Edward Le Glay) et chasse les flamands qui repartent en laissant 200 hommes sur le carreau, d’autres parlant de 50 membres de la bourgeoisie .(Chronique de Guillaume de Nangis, recueil des historiens des Gaules, et la branche des royaus lignages de Guillaume Guiart, geste de 21. 510 vers datée de 1306, relatant notamment en détail les guerres de Flandre auxquelles il a assisté et racontant la bataille de Mons en Pévéle).

18 Aoùt 1304 - Bataille de Mons en Pévéle, où l’on apprend par le récit de Guillaume Guiart, que les 2 Maréchaux étaient présents : "Les mareschaus, le connestable, La nacion de Piquardie Et ceus qui leur sont en aïe, Refont bien ileuc leur devoir. De toutes parz, au dire voir, Fièrent et frapent et martèlent, Boucliers fendent et escartèlent" (tableau de la bataille)

II/ extrait de http://www.amisdesgeants.org/pages/histoire8.html => "Des personnages importants sont venus à Mons-en-Pévèle : le roi, ses frères Louis d'Evreux et Charles de Valois, le futur chancelier de France Enguerran de Marigny, le juriste Guillaume de Nogaret, le connétable de France Gauthier de Châtillon, les maréchaux Foulque de Merle et Mile de Noyers, Rainier Ier, premier Prince de Monaco, et beaucoup d'autres parmi les grands noms de la noblesse de France : les ducs de Bretagne, de Bourgogne, de Montmorency, etc..."

III/ autre exemple de chronique : Chronique artésienne (1295-1304) nouvelle édition, et Chronique tournaisienne (1296-1314) : publiée pour la première fois d'après le manuscrit de Bruxelles"

Et très le Trinité, qui fu en che tamps l'an mil .CGC. i304, 24 mai. 

et .IIII. ans, estoient à Arras mesires Gantiers de Ghas- tillon, connestables de Franche, et li .ij. mareschial, mesires Foucaus du Merle et mesires Miles de Noiers. Et quant mesires Willaumes de Flandres fu revenus à court si ne trouva mie ens u roy, ne en sen consel, que che fust honneurs, ne pourfis au royaume de donner les trieves. Si falirent les trieves et les astenanches en .j. venredi, le jour saint Eloy 1, l'endemain du jour saint Jehan-Baptiste -, l'an 1304,25 juin.

1. Translation.

2. Le 25 Juin était, en 1304, un jeudi, non un vendredi,

mil .CGC. et .IIII. ans. Si avoit assés peu de gent à Arras avoeckes le connestable et les mareschiaus. Et cui- doit li roys avoir les trieves dessi à le quinsaine de le saint Jehan devant dit. Et sachiés que toute le trieve durant li Flamens ne furent onques sans ^rant were en Horlande^, et firent grant damage à chiaus du païs de Ilorlande, et fu mesires Willaumes, fîex au conte de Henau, desconfîs en che tamps, et li vesques du Tret, ses oncle, pris. Et rewaî- gna mesires Willaumes de Henau tout le païs et leur porta moût de damage. Dont li recoururent sus li Flamens et l'assirent en une vile que on apeloit Ghericé.

IV Le maréchal Foulques du Merle n'était pas le premier du Merle dont la filiation était reconnue par d'Hozier. Celui-ci faisait en effet remonter la filiation du Merle reconnue au père du maréchal, Melloc du Merle, seigneur du Merle-Raoul, baron de Messei et de Gorron etc, en soulignant qu'il provenait d'"une des maisons les plus anciennes et les plus distinguées du royaume". Cf. Armorial général de la France, Volume 2, page 749.