Discussion:Groupement de commandos de montagne

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Sur la définition de ce qui constitue au sens large et reconnu le terme de "force spéciale".[modifier le code]

Chers lecteurs et participants au projet Wikipedia,

Dans cet article sur le Groupement de commandos de montagne, vous pouvez constater de nombreuses modifications (par des annulations successives de modifications) de la part de ma personne (pseudo : Ulysse de Saint-Sauveur) et d'un autre intervenant plus anonymisé pour sa part.

Il y a ici un débat sur ce qui constitue une force spéciale.

L'intervenant voulant s'entêter à refuser ce statut à ces équipes spécialisées en ne prenant en compte que les doctrines et le positionnement de l'état major de l'armée française.

Je redis ici que j'estime ce positionnement trop étroit. Plusieurs ouvrages (dont celui que je cite en bibliographie dans cet article (Éric Denécé, Histoire secrète des forces spéciales : De 1939 à nos jours, France, Nouveau Monde Éditions, 18 février 2010, 470 pages - (ISBN 978-2847364958)) et la définition même apportée au terme forces spéciales dans un article wikipedia fort bien documenté sur le sujet vont dans le sens que je soutiens.

Ces équipes de commandos montagne, de par l'ensemble des points spécifiques suivants, ne peuvent être qu'assimilées à des forces spéciales:

- leurs formations très spécifiques et hautement spécialisées. - les techniques spécifiques utilisées (entre autres : des techniques montagne de très haut niveau. Les GCM sont également les seuls unités à utiliser le vol crépusculaire en parapente au sein de l'armée française). - la limitation du nombre des intervenants, lors d'opérations commandos à très fort impact et particulièrement ciblées. - La particularité de leurs missions :

       1 - recherche et transmission de renseignements (URH).
       2 - libération d’otages, de prisonniers et évacuation de ressortissants nationaux (bien que cela soit aussi dénié par mon détracteur malgré les liens externes fournis qui prouvent le contraire).
       3 - préparation de sites et accueil d’unités conventionnelles dans le cadre d’interventions extérieures (c'est là une mission de longue date de ces équipes hautement spécialisées en montagne).
       4 - contrôle avancé et guidage d’aéronefs pour des opérations aéroportées ou des frappes aériennes (des éléments du 93ème RAM apporte cette capacité au GCM).
       5 - formation, assistance et encadrement de mouvements ou pays amis pour la conduite d’opérations militaires, d’action de guérilla ou de contre-guérilla (comme cela a été, entre autres, le cas en Afghanistan).

- la haute autonomie de leurs éléments dans la préparation des opérations qui leur sont demandées. - l'utilisation sur le terrain de ces équipes pour des actions d'intérêt majeurs, y compris parfois sur un plan politique (comme peut en témoigner la particularité de leurs interventions sur la bande sahélo-saharienne ces dernières années).


Je viens demander ici à la communauté Wikipedia de bien vouloir se pencher sur cet aspect important lié à cet article, afin de parvenir à trancher définitivement la question, et que cessent ces annulations à répétition déniées de sens vis-à-vis de la qualité recherchée sur Wikipedia.

Vous remerciant de votre attention.

Cordialement,

Ulysse de Saint-Sauveur. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Ulysse de Saint-Sauveur (discuter), le 30 décembre 2020 à 11:31 (CET) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Ulysse de Saint-Sauveur (discuter), le 30 décembre 2020 à 11:31 (CET)[répondre]

De la généralisation de la categorisation de forces spéciales[modifier le code]

Bonjour à tous,

En réponse à l’argumentation développée par Ulysse de Saint-Sauveur vous trouverez ci-dessous mes éléments qui étayent la suppression de parties erronées dans l’article.

En France, les unités de forces spéciales sont celles placées pour emploi au profit du Commandement des Opérations Spéciales. Aucune autre unité, groupement, régiment ne dispose de ce statut. Au même titre qu’une AOP protège les biens issus d’un terroir de qualité, pour les unités spéciales c’est pareil. Bien évidemment les publications officielles à ce sujet sont limitées. Le lecteur intéressé pourra cependant se pencher sur le rapport d’information du Sénat du 13 mai 2014 sur un éventuel renforcement des forces spéciales (https://www.senat.fr/notice-rapport/2013/r13-525-notice.html). Les unités de forces spéciales françaises y sont toutes répertoriées, le GCM n’y est pas. Il y est toutefois fait mention, il est explicitement decrit comme une unité du haut du spectre des forces conventionnelles. Vous comprendrez ainsi qu’après avoir auditionné le chef d’état-major des armées, des cadres de haut niveau de la DGSE, du COS, des commandos marines, du commandement des forces spéciales terre, des forces aériennes et de la DRM le collège sénatorial a pu se dresser une idée assez juste du système forces spéciales en France.

Ulysse de Saint Sauveur fait référence à des équipes spécialisées, ce n’est pas la même chose et je pense que c’est effectivement le terme approprié, ce qui ne veut pas dire unité de forces spéciales. Il évoque les points qui pour lui en font une unité de forces spéciales : - formations spécifiques et hautement spécialisées : c’est le cas de bon nombre de spécialistes et d’unités des armées, elles ne sont pas pour autant forces spéciales (plongeurs-démineurs, plongeurs de combat du génie apte à la plongée au recycleur oxy, commandos parachutistes du GCP maîtrisant la chute opérationnelle à grande hauteur, pilotes de chasse, patrouilles de renseignements de corps blindé...). Ils sont probablement les élus à faire du vol crépusculaire en parapente, effectivement l’intérêt opérationnel paraît extrêmement limite sans quoi ils ne seraient certainement pas les seuls. Si une section d’aide à l’engagement débarqué commence à utiliser des VTT électrique de nuit pour surprendre l’ennemi en sera t-elle pour autant une unité de forces spéciales ? Il ne s’agit que d’un moyen de mise en place. - limitations d’intervenants : c’est l’une des caractéristique d’un opération commando. Cependant vous noterez qu’aujourd’hui commando ne veut pas dire forces spéciales. Bon nombre des unités citées plus haut opèrent également en petits éléments, c’est effectivement une caractéristique de l’action commando mais ce n’est pas suffisant pour en faire une unité de forces spéciales. - concernant les missions qui leur sont assignés, encore une fois bon nombre des unités citées plus haut les remplissent également : assistance opérationnelle à des forces partenaires, recueil de forces conventionnelles, guidages de frappes aériennes... Les régiments d’artillerie en font tous, ce ne sont pas pour autant des forces spéciales. - utilisation de ces équipes pour des actions d’intérêts majeurs : les forces spéciales sont dédiées à de l’action stratégique ou opérative, c’est à dire qui change le cours d’une guerre ou qui influe grandement sur le cours d’une opération. On peut citer parmi tant d’autre dans l’histoire la prise de Troie, la prise de Naples par les byzantins, la destruction de navires majeurs de la Royal Navy à Alexandrie par des nageurs de combat italiens pendant la seconde guerre mondiale, la libération d’otages menée à Entebbe par les forces spéciales israéliennes, la neutralisation de Ben Laden a Abottabad... Malgré le mérite de nos soldats, les missions réalisées au Sahel par les commandos de montagne telles que décrites par les points de situation de l’état-major des armées me paraissent plus relever de l’action tactique.

En conclusion et sans enlever le moindre mérite aux commandos de montagne, il me paraît important de bien situer le sujet pour lequel la définition est sans ambiguïté. Dans l’ouvrage d’Eric Dénécé cité par Ulysse de Saint Sauveur, vous trouverez à la page 285 des éléments intéressants car « il existe certaines confusions sur ce que sont véritablement les opérations spéciales ». Il y décrit les caractéristiques différenciant les actions commandos, telles que celles effectuées par les GCM, et les opérations spéciales. Malheureusement il est difficile d’estimer certains de ces points de par la confidentialité des opérations en cours : recherche d’un effet décisif (également appelé effet de rupture), caractère hautement périlleux des missions, plume réduit de forces engagées, mode d’action non conventionnel, confidentialité entourant les personnels et unités. Ni vous ni moi ne disposons donc de tous les éléments pour en juger, autant donc s’en tenir à ce qui est admis par la communauté de défense. Eric Dénécé se réfère après uniquement au COS pour décrire les forces spéciales françaises (p. 294). Le GCM n’en fait pas partie. Vous noterez également en page 314 : « la spécialisation de plus en plus marquée de toutes les formes de combat a conduit au développement , au sein des forces classiques, de divers savoir-faire issus du domaine des opérations spéciales. D’où la confusion qui en résulte parfois ». L’auteur détaille par la suite la ressemblance sur certaines missions des procédés utilisés par le 13eme RDP et les Équipes d’Observation dans la profondeur des régiments d’artillerie. Il en déduit que ces dernières n’en sont pas pour autant des unités de forces spéciales mais utilisent certaines techniques issues des forces spéciales. C’est pareil pour le GCM. Il fait part par la suite de ces unités comme disposant de capacités spéciales, ce qui n’en fait pas pour autant des unités de forces spéciales comme il le souligne en p349 où il évoque le noyau central qui regroupe les unités de forces spéciales proprement dites dont lequel le GCM ne fait pas partie. Cette notion de noyau central est partagée par de nombreux autres spécialistes, et pas uniquement des institutionnels, comme : - Pierre Montagnon, Histoire des commandos, page 1066 ; - Jean-Marc Tanguy, Forces Spéciales, l’auteur illustre précisément l’ensemble des forces spéciales françaises comme le titre le laisse présager. Le GCM n’y est pas inclus. - Jean-Marc Tanguy, la Task Force Sabre, l’auteur décrit le dispositif de forces spéciales déployées au Sahel. Le GCM n’est pas inclus. Vous pourrez également chercher une mention du GCM dans le hors-série de Raids n65 consacré aux Forces Spéciales de l’armée de Terre, dans celui de Paris Match de juin 2015 sur les opérations spéciales, dans le hors-série Raids n70 sur les forces spéciales françaises vous ne verrez pas le GCM décrit comme unité de forces spéciales mais comme équipe spécialisée.

Merci pour votre lecture, sur ce sujet pointu il me paraît important de rester exact et de ne pas biaiser certaines informations alors que les éléments sont très clairs dans les sphères spécialistes du domaine de la Défense. La lumière des projecteurs régulièrement portée sur ces unités fait malheureusement naître des simili-unités de forces spéciales.

Bon vent, bonne mer. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 176.138.13.151 (discuter), le 30 décembre 2020 à 19:42 (CET)[répondre]

C'est précis et sans appel.[modifier le code]

Bonjour,

Je vous remercie pour cette présentation détaillée.

C'est précis, et sans appel. Je ne peux ici que faire mon Mea Culpa vis-à-vis de ma confusion sur ce point.

Au temps pour moi, comme diraient d'autres.

Bon vent également, aux contributeurs Wikipedia, à leurs lecteurs, aux GCM comme à toutes autres unités.

Ulysse de Saint-Sauveur. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Ulysse de Saint-Sauveur (discuter), le 31 décembre 2020 à 10:56 (CET)[répondre]