Discussion:Guerres de Religion (France)

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Proposition de nouveau titre[modifier le code]

Ca serait pas plutôt Guerres de religion en France le titre exact ? Xmlizer 25 jul 2004 à 10:46 (CEST)

Existe-t-il d'autres guerres dénommées "guerres de Religions" ? Treanna °¿° 25 jul 2004 à 11:21 (CEST)
En Suisse, on désigne sous le nom générique de guerres de Religion les deux guerres de Kappel. Jyp 25 jul 2004 à 11:22 (CEST)
Pour enlever le bandeau francocentré, il faudrait par exemple modifier le titre (guerres de religion en France?), ou bien restructuer l'article en tenant compte des points de vue Suisse, Québecois,... --Enr-v 30 mars 2006 à 23:06 (CEST)[répondre]
Que pensez vous de Guerres de religion (France) comme titre ?--Châtillon 2 avril 2006 à 11:46 (CEST)[répondre]
C'est probablement la solution la plus simple. Jastrow| 2 avril 2006 à 11:55 (CEST)[répondre]

Je suis plutôt pour Guerres de religion en France, Ramoul 12 avril 2006 à 13:28 (CEST)[répondre]

Le 'en' crée une phrase. Sans le 'en', l'attention est directement portée sur le titre à savoir les guerres de religion. Exemple :Ligue catholique (Saint-Empire) Ligue catholique (France)
Oui, c’est clairement un cas d’hmonymie, donc la mention entre parenthèses s’impose. Keriluamox 13 septembre 2006 à 18:47 (CEST)[répondre]

J'ai déplacé une bonne partie de l'excellent développement de Maradan dans l'article consacré à Catherine de Médicis, où il avait davantage sa place.--Châtillon 13 juillet 2006 à 19:49 (CEST)[répondre]

je pense que guerres de religions en France serait plus logique non??? --Flamme 62 (d) 21 mai 2012 à 17:24 (CEST)[répondre]

Ex frise chronologique[modifier le code]

J'ai changé la frise chronologique. Vous pouvez donner votre opinion sur la nouvelle frise en compararant avec celle qui était placée avant.

Les chefs d'États pendant les guerres de religion
Les rois de France Les gouverneurs des Pays-Bas espagnols Les rois d'Espagne Les rois d'Angleterre
Henri II Emmanuel-Philibert de Savoie
Philippe II

Élisabeth Ire d'Angleterre
François II Marguerite de Parme
Charles IX Le duc d'Albe

Henri III
Luís de Zúñiga
Don Juan d'Autriche

Alexandre
Farnèse

Henri IV
Peter Ernst von Mansfeld
L'archiduc Ernest
Le comte de Fuentes
Les archiducs
Philippe III
Modifier ce tableau

--Châtillon 20 janvier 2007 à 21:56 (CET)[répondre]

je trouve que la nouvelle frise est meilleure que celle d'avant! --Flamme 62 (d) 21 mai 2012 à 17:25 (CEST)[répondre]

Petites ambiguïtés de l'intro[modifier le code]

Bonjour, je n'ai pas encore lu entièrement l'article mais il y a des éléments un peu "ambigus" dans l'intro... Voici la deuxième phrase :

"Le développement de l'humanisme à la Renaissance, d'une pensée à la fois critique et individualiste, provoque la naissance d’un courant de Réforme qui a remis en cause les principes traditionnels de la religion chrétienne enseignée par l’Église de Rome. Au catholicisme traditionnel s’oppose ainsi le protestantisme, opposition qui débouche sur une terrible guerre civile."

L'essor du protestantisme est évidemment lié à la Renaissance, mais la formulation est a mon gout trop simpliste car les éléments à prendre en compte sont très nombreux... Et n'oublions pas non plus la grande figure de l'humanisme, Erasme, qui s'opposa virulemment à Luther, ce qui nous montre qu'un shéma renaissance->réforme est peut être trop facile. Ensuite, à propos de la formulation "catholicisme traditionnel", je me demande si elle est réellement adaptée car le 16ème est justement marqué par la réforme catholique (appellée a tort contre-réforme), qui est une rupture importante, d'où découle un catholicisme pas si traditionnel...


Dites-moi ce que vous en pensez !

Danitxo (d)



Suite à l'absence totale de réponses, j'ai un peu modifié le deuxième paragraphe d'intro, pour le rendre plus vrai et éviter à tout pris de donner l'idée "humanisme -> réforme protestante -> oppostion au catholicisme traditionnel -> guerre".

Danitxo (d) 18 décembre 2007 à 02:05 (CET)[répondre]


Guerres de Religion en comté de Foix[modifier le code]

Un problème auquel je ne peux apporter de solution car les connaissances me manquent...

De 1550 à 1630, en comté de Foix, les guerres de religion entre protestants et catholiques ont ravagé des cités entières. Des milliers de personnes ont péri sous la main des uns ou des autres.

L'article fait arréter le conflit à l'édit de Nantes... Or cet énènement a visiblement l'effet inverse sur la population de cette région. Les protestants étant majoritaires, le conflit prend de l'ampleur après cette date (par exemple Pamiers, ravagée par Henri II de Bourbon-Condé en 1629 à la suite de soulèvements qui firent des centaines de morts dans la ville (une sorte de Saint-Barthélémy à l'envers puisque ce sont les protestants, qui massacrent les catholiques.) On jette les religieux du haut des tours, et les églises et abbayes de la régions - Foix, Pamiers, Tarascon-sur-Ariège, Saint-Girons, Saverdun, Le Mas-d'Azil... - sont incendiées, ruinées...)

Apparemment, il ne s'agit pas de rajouter un article, puisque d'après ce que j'ai compris après le couronnement de Henri IV, le comté de Foix est rattaché au Royaume de France...

Je ne sais d'ailleurs pas si ces guerres de religion qui s'éternisent sont une particularité du Sud de la France, ou un fait commun ailleurs, que l'on ne signale pas parce que insignifiant... Mais elles prennent ici une ampleur qui marquera la région pendant le siècle qui suivra, et même au delà.

Qu'en pensez-vous ?

--M.B. (d) 30 août 2008 à 20:38 (CEST)[répondre]

À propos de l’épilogue :[modifier le code]

il faut noter que le terme de tolérance appliqué à l’Édit de Nantes n’est pas à prendre dans le sens moderne, il s’agit juste dans l’esprit de l’époque d’une tolérance temporaire de l’ennemi, en attendant sa disparition complète (cette disparition officielle justifiera d’ailleurs la suppression de cet Édit par Louis XIV). L’Édit de Tolérance religieuse qui précède la Déclaration des Droits de l’Homme n’est donc pas un retour de la tolérance religieuse, mais la mise en pratique d'un concept nouveau.

Après vérification, je maintiens que le parallèle entre l’édit de Nantes et la politique religieuse de la révolution française est douteux.

sourçage[modifier le code]

J'ai enlevé quelques passages que je trouvais un trop antiprotestants, non pas qu'ils soient des enfants de choeur mais les catholiques non plus alors que ce denreirs étaient présentés comme des gentils bisounours. Le problème du bouquin de Champion, c'est qu'il date de 1941 et que la façon de faire l'hsitoire a beaucoup évolué depuis. Il voudrait mieux se référer à une ouvrage plus récent, si vous avez. sinon, je ne sais pas quoi vous dire. A+ Maffemonde (d) 23 décembre 2008 à 01:01 (CET)[répondre]

question. Ne devrait-on pas enléver la chronologie au milieu du corpus, ça fait bizarre? Maffemonde (d) 23 décembre 2008 à 10:40 (CET)[répondre]
Je partage le même sentiment depuis toujours. Supprimez-la, mais si vous pouvez l'insérer ici, ce serait bien car cela permettra de la reprendre un autre jour ailleurs (un article sur la chronologie des guerres de la religion par exemple). Je prends l'occasion de saluer vos changements. C'est bien. Je vous laisse terminer et je reprendrais ici les quelques passages qui pourraient être conservées et sur lesquels nous pourrions discuter.--Châtillon (d) 23 décembre 2008 à 18:21 (CET)[répondre]

OK, je crée un article chronologie des guerres de religion (France). Le bouquin de Péronnet n'est pas toujours très prècis. Il n'y a qu'un chapitre consacré aux guerres de religions et je n'ai rien de plus précis à me mettre sous la dent à première vue. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris pour la Sixième guerre de religion. des sources plus précises s'imposent. A+ Maffemonde (d) 23 décembre 2008 à 18:41 (CET)[répondre]

j'ai fini avec le Péronnet. A vous de jouer. bon courage. Maffemonde (d) 23 décembre 2008 à 23:40 (CET)[répondre]

Partie enlevée[modifier le code]

Je mets ici un passage de l'article que j'ai supprimé. Il renvoie à une vision historiographique du XIXe, complètement remis en cause dans le courant des années 1990 et 2000 par la récente historiographie (Bourgeon, Garrisson, Crouzet, Jouanna, etc). Désolé Maffemonde.

La paix de Saint-Germain a permis à ce dernier d'entrer au Conseil royal et d'acquérir un ascendant de plus en plus marqué sur l'esprit de Charles IX, qui échappe ainsi à la double influence des Guise et de la reine mère. La politique de Coligny vise à la réconciliation des Français grâce à la guerre anti-espagnole. Il peut ainsi mener une politique étrangère favorable aux protestants. Catherine de Médicis et les Guise s'unissent donc contre l'amiral. La reine préfère se lier avec le parti catholique que de le voir se dresser contre la dynastie régnante. Pendant le mariage de Marguerite de Valois avecle roi de Navarre Henri de Bourbon, l'amiral de Coligny est victime d'une tentative d'assassinat montée par les Guise, sans doute avec l'assentiment de la reine mère.

Les protestants se réunissent après l'attentat et parlent de se venger. Indigné , Charles IX ordonne une enquête. Catherine réussit à « retourner » le roi, lui avouant la préméditation mais décrivant aussi le « complot » des chefs protestants réunis à Paris. Effrayé, le roi se laisse entraîner par le duc de Guise et par son propre frère, le futur Henri III. --Châtillon (d) 24 décembre 2008 à 17:11 (CET)[répondre]

t'es sûr, c'est pourtant des historiens récents comme jean Meyer qui le disent. que disent ceux que tu cites? Maffemonde (d) 25 décembre 2008 à 08:46 (CET)[répondre]

trouver sur clionautes [1] parlant des travaux d'’Arlette Jouanna: L’auteur en vient ainsi à l’historiographie de la Saint-Barthélemy. Elle se détache d’emblée des travaux de Janine Garrisson et de ses prédécesseurs, qui ont vu dans Catherine de Médicis l’instigatrice du massacre. Elle s’attarde plus longuement sur les recherches de Jean-Louis Bourgeon, pour qui les tueries d’août 1572 sont le résultat « d’une vaste et subtile conjuration catholique internationale contre la France », mise en œuvre par les Guises et par les bourgeois et les parlementaires parisiens (Charles IX devant la Saint-Barthélemy, Genève, Droz, 1995, p. 36-37). Arlette Jouanna refuse d’emblée la thèse d’une planification espagnole (p. 17). En revanche, elle présente de manière bien plus favorable les publications de Denis Crouzet. Pour ce dernier, l’exécution des chefs huguenots, prélude au massacre généralisé, est un « crime d’amour » d’un roi nourri par les idéaux néo-platoniciens et désireux avant tout de « sauver ce qui pouvait l’être de la paix » (p. 18, d’après Denis Crouzet, La Nuit de la Saint-Barthélemy. Un rêve perdu de la Renaissance, Paris, Fayard, 1994, et, du même, Le Haut Cœur de Catherine de Médicis. Une raison politique aux temps de la Saint-Barthélemy, Paris, Albin Michel, 2005). Après ce rappel historiographique, l’auteur présente les sources disponibles, en insistant tout particulièrement sur la documentation espagnole (les archives de Simancas).

  • IL en résulte que pour Garrisson c'est C de médicis l'instigatrice du massacre
  • La thèse de Jean-Louis Bourgeon sur le complot catholique internationale ou espagnol est refusée
  • elle présqente de manière favorable les thèse de Crouzet sur "le crime d'amour".

Dire que la thèse présentée par Meyer dans l'Universalis est dépassée est peut-être un peu prématuré. Me semble-t-il. mais la formulation que vous avez choisi et qui reste vague finalement est tout à fait acceptable. Les discussions historiagraphiques ont leur place sur l'article dédié au massacre. Maffemonde (d) 25 décembre 2008 à 23:24 (CET)[répondre]

Oui, tout à fait. La Saint-Barthélemy est un évenement si compliqué que l'expliquer en trois lignes est impossible. Les internautes iront voir sur l'article en question. Pour ce qui est de Janine Garrisson, on oublie trop souvent qu'elle a beaucoup nuancé sa vision de l'histoire dans ses dernières publications. Voir notamment Catherine et l'impossible harmonie, 2002 où elle tire à boulet rouge sur les "anciens" historiens du XXe.--Châtillon (d) 26 décembre 2008 à 13:39 (CET)[répondre]

Nombre de victimes[modifier le code]

J' ai lu un historien (j'ai oublié le nom) affirmer que les Guerres de Réligion en France avaient causé la mort de 3 millions de personnes.

Est-ce-qu'il y a un historien parmi les wikinautes qui pourrait confirmer cette estimation, ou qui peut confirmer (sources à l'appui) que c'est une grosse exagération?

Lignomontanus (d) 13 octobre 2009 à 15:21 (CEST)[répondre]

Il suffit de vérifier dans l''histoire et dictionnaire des guerres de religion qui fait le bilan humain de la période.
Mais je pense qu'il n'est pas impossible que 50 ans de crises economiques, de crises frumentaires et de crises religieuses aient abouti à un tel résultat morbide. Il y a certaines grandes villes qui ont perdu beaucoup de populations et certaines d'entre elles se sont dépeuplés de moitié. Après le siège mené par Henri IV en 1590, c'est en dizaine de milliers que se compte les morts à Paris. Les sièges produisent toujours a posteriori des effets mortels qui durent pendant des mois voir des années, or les guerres de religion ne sont qu'une succession de sièges de ville.
--Châtillon (d) 13 octobre 2009 à 18:32 (CEST)[répondre]

Pourcentage de protestants en France à l'époque[modifier le code]

On lit dans le paragraphe Les tensions s'exacerbent :
"L'année 1561 est l'apogée du protestantisme en France. Il y a environ deux millions de protestants en France. Fin 1561, il y a plus de six cent soixante-dix Églises réformées dans le royaume. On estime qu'à ce moment plus du quart de la population du royaume est huguenot."
Or il y avait certainement plus de 15 millions de Français alors (et même 20 millions d'après Wikipédia Démographie de la France), et non 8 ou moins. --yannollivier 21 novembre 2009 à 18:15 (CET)

Recherche compléments d'informations[modifier le code]

Bonjour,

Je recherche à connaître les villes et le territoire sous contrôle protestant au début de la 1° de Religion et au début de la 8° guerre de religion afin de créer un jeu de stratégie sur le sujet. Dans le 1° cas Jean Delumeau est cité. Pourriez-vous me fournir ces renseignements ?

Merci

Lannes1800 (d) 27 août 2010 à 16:35 (CEST)[répondre]

un jeu de statégie ????????? cool

huitième guerre de religion.[modifier le code]

je pourrai savoir pourquoi aucun article ne correspond à huitième guerre de religion??? c'est dommage car si on fait une recherche, la section guerre 8 est vide !!!! il faudrait peut-être mentionner un autre titre?? non??? pk pas??? merci de me répondre. truck

Denis Crouzet[modifier le code]

L'expression "œuvre magistrale" n'est absolument pas neutre et correspond à la position du contributeur (sous IP...) qui n'est pas nécessairement partagée par d'autres auteurs, comme le montre l'article suivant : Audisio Gabriel. D. Crouzet. Les guerriers de Dieu. La violence au temps des troubles de religion, vers 1525 - vers 1610. In: Revue de l'histoire des religions, tome 211 n°1, 1994. pp. 108-116. url : /web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1994_num_211_1_1339 Consulté le 13 septembre 2015. Michel wal (discuter) 13 septembre 2015 à 10:38 (CEST)[répondre]

Elizabeth[modifier le code]

Pourquoi ne pas mentionner le fait que la reine d'Angleterre Elizabeth Tudor a aidé à financer Henri de Navarre? Il a obtenu la couronne, en fait, grâce aux Britanniques. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 62.118.159.178 (discuter), le 5 février 2021 à 21:34 (CET)[répondre]

C'est mentionné à deux reprises (et il ne faut pas oublier les princes allemands). C'était déjà mentionné lorsque vous avez demandé pourquoi ça n'était pas mentionné. Du coup on ne change rien. SammyDay (discuter) 9 février 2021 à 15:32 (CET)[répondre]

Remarques sur la forme[modifier le code]

Il ne paraît pas souhaitable de maintenir ce plan à deux niveaux. Chaque partie consacrée à une guerre devrait être découpée en sous-parties titrées.

Pourquoi du reste ne pas faire des pages pour chaque guerre de religion ? La matière est suffisante pour justifier des pages séparées (particulièrement pour la huitième). Bien des pages de Wikipédia (sur des batailles secondaires notamment) sont plus courtes. Elles sont néanmoins justifiées.

--Jcqrcd44 (discuter) 24 janvier 2022 à 12:19 (CET)[répondre]

A propos de Philippe II de Montmorency, comte de Hornes[modifier le code]

La phrase en gras :

"leurs clientèles respectives, réparties sur l'ensemble du royaume et jusqu'aux Pays-Bas espagnols, le comte de Hornes, mis à mort à Bruxelles pour avoir participé à la révolte des Gueux, étant un Montmorency."

n'est pas vraiment justifiée. Que le comte de Hornes soit un Montmorency, c'est un fait ; qu'il ait été exécuté le 5 juin 1568 à Bruxelles, c'est aussi un fait ; mais ce n'est pas parce qu'il était protestant (il était catholique) ; pas parce qu'il avait "participé à la révolte des Gueux" (il avait sympathisé avec le mouvement nobiliaire du compromis des Nobles et prônait la modération dans la répression antiprotestante, mais n'a jamais pris les armes contre Philippe II) ; pas parce qu'il faisait partie d'une "clientèle" des Montmorency de France.

Sur ce dernier point, il faut rappeler que Philippe II de Montmorency-Nivelle descend de Jean III de Montmorency, fils aîné déshérité de Jean II, connu ensuite sous le nom de Jean de Nivelle. Les Montmorency-Nivelle (Nevele en fait) n'avaient donc pas lieu d'être attachés aux Montmorency de France. Il se trouve de surcroît que Philippe de M. était un officier de haut rang de Philippe II d'Espagne lors de la bataille de Saint-Quentin où combattait du côté français Anne de Montmorency.

Autre point : la formulation fait l'impasse sur un événement essentiel de l'année 1566, la furie iconoclaste initiée aux Pays-Bas par des calvinistes extrémistes, mouvement qui n'a à aucun degré été soutenu par lui.

--Jcqrcd44 (discuter) 25 janvier 2022 à 17:24 (CET)[répondre]

A propos de la "noblesse catholique loyaliste"[modifier le code]

Bonjour Châtillon.

Vous motivez votre modification par la formule "phrase erronée. Derrière Henri IV, se trouvent les catholiques loyalistes"

Curieusement, le mot "loyaliste" ne se retrouve pas dans votre modification, alors qu'il me paraît tout à fait approprié.

Est-ce que vous avez des preuves que Henri IV ait été soutenu par "la majeure partie de la noblesse catholique" ou s'agit-il d'une pure supposition ? Pourquoi pas "par une minorité importante" ou "pas très importante" ? Il était d'abord soutenu par la noblesse protestante, du reste ! Mais bien sûr, cela n'aurait pas suffi pour ramener la paix.

Vous refusez le mot "modéré", mais il est pourtant clair qu'un catholique loyal à Henri IV (et même à Henri III) était politiquement et religieusement un modéré, qui ne pensait pas qu'il fallait étriper des protestants pour obtenir son salut éternel, ou assassiner le roi s'il n'obéissait pas aux Ligueurs.

Je ne comprends pas non plus pourquoi vous supprimez la mention de Montaigne, qui était typiquement un "catholique loyaliste".

Remarque générale sur la page : une lacune concerne l'absence d'une section particulière consacrée aux "partis" (différents des clans nobiliaires, quoiqu'il y ait des recoupements).

  • parti catholique : la Ligue associe les Guise et leur clan nobiliaire et les bourgeoisies et petites bourgeoisies des grandes villes du nord de la France, à commencer par Paris ;
  • parti protestant : il associe le clan nobiliaire des Bourbon-Albret-Navarre et les autorités religieuses du calvinisme français (là je n'ai pas beaucoup de connaissances), celles qui ont produit la Confession de La Rochelle (1571), suivies par certaines catégories de la population (notamment dans le sud du royaume).
  • parti des "neutres" (je ne me rappelle plus les noms d'époque) : catholiques (et protestants ?) modérés, loyaux au roi légitime (Henri III, puis Henri IV), considérés par les Ligueurs comme des ennemis au même titre que les protestants au cours de la huitième gdr.

Autre lacune : l'analyse de la position de la royauté. Pourquoi l'hostilité au protestantisme (sous FI et HII), alors même qu'on soutenait les princes protestants qui se battaient contre Charles Quint, au nom des intérêts du royaume ? La situation géopolitique du royaume, encerclé par les possessions de Charles Quint (Pays-Bas, possessions autrichiennes jusqu'en Alsace, Franche-Comté, Espagne) et même par celles de Philippe II (Pays-Bas, Franche-Comté, Espagne) ne pouvait qu'inciter à un rapprochement avec les protestants.

Cordialement.

--Jcqrcd44 (discuter) 26 janvier 2022 à 20:46 (CET)[répondre]

Bonjour, J'ai modifié la phrase « le parti protestant est à la tête du royaume », car elle était erronée. Lorsque Henri IV monte sur le trône, c'est le parti catholique royaliste/loyaliste qui est à la tête du royaume : le gouvernement d'Henri IV, les chefs de son armée, les princes et les officiers de sa maison sont principalement catholiques. Sur ce sujet, je renvoie à Nicolas Le Roux, Un régicide au nom de Dieu : l'assassinat d'Henri III, 1er août 1589, Paris, Gallimard, 2006, qui raconte le non-changement de pouvoir de 1589 : les hommes du gouvernement d'Henri III deviennent les hommes du gouvernement d'Henri IV.
Pour répondre à vos questions :
1) Henri IV ait été soutenu par "la majeure partie de la noblesse catholique" ou s'agit-il d'une pure supposition ?
C'est une affirmation issue de la recherche historique : Le Roux, Jouanna ? je ne sais plus exactement mais ça peut se retrouver aisément, car le travail statistique a été fait.
2) Il était d'abord soutenu par la noblesse protestante.
Non, pas forcément, car l'armée d'Henri IV est essentiellement catholique. Lorsqu'en 1589, Henri IV fait la promesse aux catholiques de s'instruire en la religion catholique, une partie de la noblesse protestante a décidé de le quitter momentanément (le parti protestant ultra anciennement animé par le prince de Condé, et désormais animé par le prince de La Trémoille, qui ont toujours vu Henri de Navarre comme un faux protestant. La haine entre la parti navarrais et le parti condéen a toujours été grande. C'est ce parti ultra qui aura le dessus en 1597, lorsque les protestants abandonneront le roi au siège d'Amiens ; histoire de lui mettre la pression pour se voir accorder la liberté de culte auquel se refusait le gouvernement catholique d'Henri IV).
3) modéré.
Je ne refuse pas le mot modéré. La modération est bien ce qui caractérise les Politiques. Mais il existe aussi dans le camp d'Henri IV, des catholiques plutôt traditionalistes à la fois anti-protestant et anti-Ligue (et qui créeront le Tiers parti vers 1592, autour du cardinal de Vendôme, cousin du roi et du duc de Nevers).
4) vous supprimez la mention de Montaigne, qui était typiquement un "catholique loyaliste".
Oui, tout à fait, mais Montaigne était seulement une figure politique locale. Si vous le mettez dans l'intro, c'est uniquement parce que c'est une célébrité littéraire nationale du XXe siècle que tout le monde connaît aujourd'hui. Le mettre en intro est purement anecdotique ; ce qui n'est forcément pas le rôle d'une intro. A la place, il vaudrait mieux une personnalité qui a eu une réelle influence politique : l'un des grands ou princes catholiques : Biron, Ornano, Aumont, O, Montpensier, Soissons, Montmorency, tous les piliers du régime, les figures de l'administration royale, sans lesquels Henri IV ne peut rien faire ..
5) grandes villes du nord de la France :
... et du sud. Marseille et Lyon sont également des villes ligueuses. et Toulouse est beaucoup plus fanatique que Paris.
6) une lacune concerne l'absence d'une section particulière consacrée aux "partis" :
la difficulté est que les partis ne sont pas les mêmes en 1562 et en 1589. Il n'y a pas de Ligue en 1562. Et les protestants qui font la guerre au roi en 1562, ne sont pas les mêmes que ceux de 1580 ou de 1587.
7) La situation géopolitique du royaume, encerclé par ... ne pouvait qu'inciter à un rapprochement avec les protestants.
il n'y a pas de protestants sous François Ier et Henri II, il n'y a que des hérétiques qu'il faut châtier (du point de vue de la royauté). La nuance est de taille. L'explosion de 1559-1562 n'est que l'expression d'une fracture politique trop longtemps refoulée. A partir du règne de François II, les protestants existent sous une forme politique et la monarchie doit désormais les considérer...--Châtillon (discuter) 27 janvier 2022 à 14:52 (CET)[répondre]
--Châtillon (discuter) 27 janvier 2022 à 14:38 (CET)[répondre]
Vu et pris connaissance. Merci. Jcqrcd44 (discuter) 27 janvier 2022 à 15:04 (CET)[répondre]
Du coup, en relisant l'introduction (dont je salue au passage le récent développement), j'ai vu d'autres éléments qui me semblent plutôt gênants. En particulier ceux-ci :
1) Henri IV promulgue en avril le huitième édit de tolérance, l'édit de Nantes, qui cette fois sera respecté.
Oui et non, car il a fallu au parlement de Paris plus d'un an pour enregistrer et appliquer l'édit, au parlement de Rouen, il faut attendre 10 ans ; et le parlement de Toulouse, toujours aussi fanatisé, refusera toujours de l'enregistrer.
2) À la fin du règne d'Henri II, se forment une faction protestante et une faction catholique.
Je ne sais pas si on peut encore parler de formation de factions religieuses sous Henri II. Ce qui divise la cour, c'est la concurrence des réseaux de clientélisme au sein du système de la faveur royale (Montmorency, Guise, ...). Le premier choc politique a lieu au printemps 1561 lors de la formation du triumvirat : lorsque les 3 anciens favoris d'Henri II (Saint André, Montmorency et Guise) font bloc pour contrer le parti de la "réforme" auquel adhère la régente Catherine de Médicis qui n'est pourtant pas protestante.
En juin 1562, pour empêcher une guerre fratricide, Catherine force les Bourbons et les Montmorency-Châtillon à se retrouver. Ils sont parents, cousins, frères mais tous de religion différente. Ils pleurent chacun leur tour, devant le consensus : la guerre est inévitable. La division en faction religieuse a définitivement remplacé la traditionnelle division en clans au point de faire éclater les familles.
--Châtillon (discuter) 27 janvier 2022 à 15:39 (CET)[répondre]
Je vais essayer de retrouver les références bibliographiques. Vous avez raison de me reprendre sur le point 1). Les ligueurs représentent une minorité au sein de la noblesse catholique. La majeure partie de la noblesse catholique n'est pas ligueuse, mais cela ne signifie pas qu'elle apporte dès 1589 un soutien à Henri IV. Cette majorité - silencieuse - se ralliera progressivement au roi au fil de ses victoires. Encore une nuance de taille. J'ai modifié l'intro en conséquence. --Châtillon (discuter) 28 janvier 2022 à 09:45 (CET)[répondre]

Présent de narration : il n'est pas toujours approprié[modifier le code]

Le présent de narration est utilisé en français à la place d'un passé, dans un récit historique.

Dans d'autres cas, il ne convient pas nécessairement par simple transcription de temps (modif du 12 février, 9.44).

"Après l'assassinat du roi en 1589 par un catholique fanatique, le roi protestant Henri IV monte sur le trône avec le soutien d'une partie de la noblesse catholique ; il lui faut neuf ans et une conversion au catholicisme (1593) pour obtenir la reddition des derniers rebelles. Vainqueur le 28 mars 1598 du duc de Mercœur, retranché dans Nantes, Henri IV promulgue en avril le huitième édit de tolérance, l'édit de Nantes, qui cette fois est respecté."

Cela ne va pas parce que dans "Henri monte sur le trône" on a un événement précis (datable au jour près, voire à l'heure près), alors que "il lui faut neuf ans" exprime une durée (neuf ans). La juxtaposition de ces deux présents est bancale.

En général, le présent de narration convient pour une suite d'événements : "il fait ceci, puis il fait cela, puis il se fait battre à plate couture à Poitiers (par exemple)". Si on ajoute : "il est prisonnier pendant x années", c'est bancal (durée), il faut indiquer cette durée : par exemple "il est fait prisonnier et passe ensuite x années dans les geôles anglaises".

Dans le cas d'Henri IV, je pense que le futur est le temps le plus approprié, sinon il faut trouver une périphrase au présent.

--Jcqrcd44 (discuter) 12 février 2022 à 17:55 (CET)[répondre]

Le "panache blanc", anecdotique ?[modifier le code]

Ayant lu la biographie de Henri IV par Babelon, j'ai le souvenir que c'est au début d'une bataille d'après 1589 que Henri IV a parlé de son "panache blanc" (même si la forme est moins simpliste que "ralliez-vous à mon panache blanc !").

Est-ce que c'est "anecdotique" ? Pas tellement, car il me semble bien aussi que c'est Henri IV qui a fait du blanc la couleur de la monarchie bourbonienne (les partisans de Henri IV arborant des éléments vestimentaires blancs durant la guerre contre la Ligue).

Si on veut, ce n'est pas très important pour les guerres de religion, mais c'est un point concret bien connu qui permet au lecteur de mieux se situer.

--Jcqrcd44 (discuter) 17 avril 2022 à 16:00 (CEST)[répondre]

@Jcqrcd44 Effectivement, ce n'est ni anecdotique ni non prouvé, cf : Panache blanc d'Henri IV. Je vous invite, @Châtillon, à lire Denise Turrel, par exemple ... Il eût été plus simple de consulter ses travaux avant le revert. Je vais rétablir le lien, merci de le laisser. Bien à vous HistoVG (discuter) 17 avril 2022 à 17:05 (CEST)[répondre]
J'aurai bien voulu ajouter une référence bibliographique, mais ce n'est guère possible, puisque le reste du paragraphe n'a pas de réference. Dommage ... HistoVG (discuter) 17 avril 2022 à 17:13 (CEST)[répondre]
Je me range à l'avis majoritaire. Personnellement, je pense que cette information a toute sa place dans un article sur Henri IV, moins sur un article aussi général que celui-ci qui nécessite d'être synthétique. C'est probablement une erreur de ma part. J'ai tendance à ne pas accorder de la valeur aux citations apocryphes de type « Ralliez-vous à mon panache blanc » qui s'accordent mieux à un dialogue de film de guerre.. --Châtillon (discuter) 21 avril 2022 à 10:09 (CEST)[répondre]